30 – Tétouan, une ville maure-espagnole

<< Calligramme et symboliques

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Visuel scénario

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La rue-escalier qui nous mène

au château, haut de Tétouan,

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suivie par la visite de place royale,

étant située en plein cœur de ville,

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puis un thé vert, pris en terrasse :

souvenirs de cette cité marocaine.

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Textuel calligramme

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  • Tétouan est située sur la côte méditerranéenne, non loin de la pointe Est, de l’Etat du Maroc et possède une histoire pleine des reconquêtes ! Les berbères du Rif, autonomistes de choc, ont toujours vécu dans l’ombre de sa quête. Tétouan est comme un oasis entre la montagne et la mer, regorgeant de vie, de commerces et d’activités !  Des touristes affluent de l’Europe pour voir sa vraie culture et sa vraie richesse dont les locaux se disent fiers d’en témoigner, tant elles sont diversifiées. Tétouan est, tout comme Tarifa, sous influence maure-espagnole, un mélange de  parfums d’Orient et d’Occident. Toutes deux sont des villes frontières aux charmes surannés et envoutants, et qui comparent et conjuguent toujours leurs écoles. Nous y admirons de belles traces de son passé, avec de beaux mélanges d’architectures empruntées aux espagnols, aux berbères, avec sa médina, en labyrinthes, non fléchés, et croisements étroits. A la sortie de ses rues, gorgées de victuailles, sa ville nouvelle, faite de ruelles en escaliers, nous fait grimper vers le somment de sa casbah, ouverte hélas, uniquement aux invités du roi. L’heure du thé vert sucré, à la menthe, avec ses délicieux gâteaux, nous en consolera. Sous les palmiers, l’ombre est bienvenue, le soleil tape très fort dans les pays du sud, nuageux dans le nord. Tétouan nous a séduits par son palais royal. Tétouan mérite bien notre visite impériale. Tétouan, près de Ceuta, enclave espagnole, nous invite à revenir, admirer sa coupole. Sur sa côte, c’est une toute autre affaire. On y trouve plages et hôtels à gogo : on se croirait sur la Costa Brava d’enfer où le soleil brille et l’argent coule à flot.

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Textuel extension

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  • Le passage de la frontière pour l’enclave espagnole de Ceuta où réside notre voilier est toujours long et délicat. Le contraste est fort entre les deux, un peu comme entre Berlin Ouest et Berlin Est, autrefois, sauf qu’ici, il s’agit de deux peuples et de deux continents différents, sans parler de religions, d’économies, ou de que sais-je d’autre encore ! Il est vrai qu’aucune ville ne ressemble à une autre et pourtant il y règne parfois la même atmosphère, le même climat, la même curiosité pour ses boniments, ses histoires, ses gens et ceux qui y vivent ont pleinement le sentiment de former une communauté dont ils sont fiers et qui ne leur est pas tiers.  Tétouan n’est pas port, si la mer est à deux pas, on ne la sent, ne la voit pas. Toutefois un bon nombre de touristes comme nous y affluent pour la visiter. Elle recèle bien des trésors d’architecture, en sus d’un palais et place royale. On y sent très peu l’influence de l’enclave Ceuta espagnole pourtant proche. Toute la côte, entre les deux, est truffée d’hôtels et de marinas et de plages ! On ne compte pas le nombre de palmiers en ville, comme pour l’ombrager et l’ambiance dans les cafés respire du plein soleil et thé vert à volonté. La ville de Tétouan est une villégiature pour le roi du Maroc l’heure de plein été, c’est pourquoi on y trouve la place royale et un palais offrant, aux yeux, arcades et tours. Nous sommes montés, par des ruelles étroites, jusqu’en haut de la ville, pied du château. Nous sommes descendus pour prendre un thé vert sur une terrasse à l’ombre de petits palmiers.  Sa Médina est classée Patrimoine mondial de l’Unesco, surnommée la fille de Grenade : il faut avouer que ses sept portes en impose en l’architecture intérieure dont elle dispose.

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Textuel épilogue

  • Tétouan est bien plus dans les terres que Tanger bien que l’influence espagnole soit plus étayée, due à son enclave de Ceuta, à sa proximité, elle demeure  plus authentique, culturée. De style architectural, royauté, religion, on y voit les signes d’un islam, passion : la place royale,  les rues, la mosquée, restent d’une blancheur immaculée.  Au château, nous sommes grimpés, qui domine la ville pour la protéger, par une ruelle sombre, pleine d’ombre, entourés cortège touristes en nombre. Avons bu un thé vert sur une terrasse de café : une odeur et une saveur du Maroc, en concentré, accompagné d’une pâtisserie des plus sucré, au gout s’accrochant au palais le reste de la journée. Des tours de prières, des muezzins et minarets, nous en avons aperçus, côtoyés, sur tous nos trajets : la religion musulmane …sans être partisane, est présente comme calvaires en Bretagne. Pour finir, nous sommes revenus à Ceuta, non sans avoir entrevu nombre de casbahs, comme autant de résidences de cités balnéaires : Maroc de façade, à géométrie variable, inégalitaire !

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Textuels symboliques 

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Minaret

  • Symbolique de forme : Dans une mosquée, Le Minaret est une  tour élevée, dépassant tous les autres bâtiments de  la  mosquée. Au sommet de cette tour, le muezzin appelle les fidèles musulmans  à  la prière. Les minarets  ont la forme d’un cylindre, mais parfois aussi de base carrée, comme au Maroc. Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

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Marocain

  • Symboliques de fond : L’architecture traditionnelle marocaine, héritage de l’histoire artistique musulmane, est marquée par diverses et nombreuses influences et alors de nouvelles techniques de constructions verront le jour, telles que les coupoles, et les minarets.  La brique, qui triomphait en Andalousie, apparaîtra dans les arcs et les piliers.  La culture berbère a transmis tout autant ses innovations orientales. mauresque-immobilier.com/art-mauresque

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Corrélation > Art mauresque, grande place, minaret, Roi Maroc

  • Liens fond/forme : À côté de la résidence d’été du roi du Maroc, sur la grande place qui rime si bien avec elle, Tétouan est proche de l’enclave espagnole de Ceuta où l’on peut, tout autant,  apercevoir un minaret : les religions, comme chacun sait, n’ont pas  de frontières : combien de pays, de nations, de régions en ont ! L’art mauresque reste bien unique, dont le fleuron est la place Jamae El- Fna, datant de la fondation de Marrakech en 1070-1071, et, depuis ce temps, elle est le symbole de la ville. Tétouan est à l’opposé de Tanger et Asilah, bien à l’Est avec comme porte sur l’Europe, l’enclave de la baie et de la ville espagnole de Ceuta. Elle n’en conserve pas moins son authenticité.

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