784 – Je n’ai de richesses que toi, enfants, amis

Visuels et textuels  >>

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Je n’ai richesses que toi,

Avec enfants, amis, parents !

Vrai, cela s’emble  aller  de  soi

Mais, parfois, notre  nature  ment.

Car sans une famille, vrai qu’on erre.

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Et  alors, en société, que devient-on :

Une vieille fille   ou   un vieux garçon

Si  ce n’est de statut … de caractère !

L’État lors en plein risque de guerre

Protège, sauve, garantit sanctuaire

L’homme, lui,  en  crise,  misère,

N’a que sa famille en repère.

.

Je peux me passer de tout,

Je ne peux me passer de vous,

Sans ce lien,  je deviendrais mou,

Le sens de ma vie  me paraitrait fou.

.

Pourtant ma vie se déroule sans heurts,

Chaque mois, chaque jour et chaque heure,

Sont marqués par cette pensée d’être entouré,

Par êtres exceptionnels  et, toujours, familiers.

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Parfois, je ne suis pas facile à vivre, ni à gérer,

Parfois ce sont eux qui le sont et pas à moitié,

Dans l’ensemble, cahin-caha, bon an, mal an,

Ma famille en vaut d’autres : je l’aime tant.

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Car en ces temps de crise et de chômage,

Compter sur sa communauté, partage,

Devient la seule assurance sans nuage,

Qu’on pourra souscrire pour son image.

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L’argent et le temps, ne sont pas tout,

Pour qu’homme, femme, restent debout

Il faut un noyau pur,  il faut un noyau dur,

Que l’on soit jeune ou bien vieux ; bien mûr,

Je n’ai de richesse que toi, mes enfants, amis.

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Je  reste  ouvert à  l’autre  qui  m’aurait dit

Que nous pouvons tous vivre en solidaires

Sans être ennemi  de personne sur Terre

Peut-être que je    crie   en plein désert

Et réveillez-moi si je vis en un enfer.

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Si ma poésie fait l’effet d’un désert

Roi de la planète est argent Lucifer

Je n’ai guère envie de me réveiller moi

Pour compter les coups dans cette guerre

.

Que feront les puissants,  par devers moi,

Disparaissant comme moi de cette Terre,

Tant pour finir, de tout ce que je préfère

C’est l’amour des miens non des biens

Perdre ma petite fortune, n’est rien,

Alors que ma famille : mortifère.

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Extensions

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Demandez, donc, à tout pauvre

La seule richesse qu’il lui reste

Et  ce dernier  vous répondra,

Sans  la  moindre  hésitation :

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Ma femme,  avec mes enfants,

En second lieu : famille  élargie,

Et en troisième, ma communauté.

.

Il ne vous parlera guère de son argent,

De projet d’acquisition, de fortune, non :

Que de relations les plus proches, intimes !

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Le premier cercle est le couple, surtout s’ils sont parent ;

Le second, c’est eux avec un, ou deux, ou plusieurs enfants ;

Le troisième cercle est le restant de la famille et qui s’entend ;

Le quatrième est celui des amis que l’on fréquente très souvent :

Ces quatre cercles concentriques seront mon réseau de sympathies.

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Il n’y aurait de richesse que

 La famille et le réseau d’amis,

Mais, vraiment là, tu délires,

Que fais-tu d’argent, société !

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Qu’est-ce que l’argent : moyen,

Qu’est-ce que la société : une fin

Pour, progresser, tous, ensemble,

Vers paradis, qui nous ressemble !

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Richesses et beautés seront plusieurs,

Elle peut être extérieure ou intérieure :

Extérieure,  c’est de la poudre aux yeux,

Intérieure,  c’est pour être plus heureux !

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Quels que soient notre statut, nos moyens,

Nous avons tous au moins ce bien commun,

Que de faire partie d’une famille, d’un réseau

D’amis qui peut s’étendre en cercles nouveaux.

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784 – Calligramme  

 .

Je n’ai richesses que toi,

Avec enfants, amis, parents !

 Vrai, cela s’emble   J  aller  de  soi

Mais, parfois, notre  E  nature ment.

Car sans une famille   *          l’on erre !

Et alors, en société,   N que devient-on :

Une vieille fille   ou     ‘   un vieux garçon

Si ce n’est de statut   A       de caractère !

L’État, lors en plein    risque de guerre

Protège, et sauve  * garantit sanctuaire

L’homme, lui,  en   D  crise,  misère,

N’a que sa famille E       en repère.

.

Je peux me passer de tout,

Je ne peux me passer de vous,

Sans ce lien,  je deviendrais mou,

Le sens de ma vie  me paraitrait fou.

R

  Pourtant ma vie se    I   déroule sans heurts,

   Chaque mois, chaque  C   jour et chaque heure,

        Sont marqués par cette    H    pensée d’être entouré,

        Par êtres exceptionnels       E     et toujours familiers.

       Parfois, je ne suis pas facile    S     à vivre, ni à gérer,

     Parfois ce sont eux qui le sont   S    et pas à moitié,

    Dans l’ensemble, cahin-caha, bon  E    an mal an,

  Ma famille en vaut d’autres : je l’aime  S    tant.

Car en ces temps de crise et de chômage,

Compter sur sa communauté, partage,

Devient la seule assurance sans nuage,

Qu’on pourra souscrire pour son image.

 Q

L’argent, le temps       U         ne sont pas tout

  Pour que l’homme       E    femme, reste debout

     Il faut un noyau pur      :        il faut un noyau dur

      Que l’on soit jeune ou    T  bien vieux ou bien mûr

         Je n’ai, de richesse que O      toi, mes enfants, amis

      

            Je reste ouvert à  l’        *           autre qui m’aura dit

                Que nous pouvons        E          tous vivre en solidaires

                   Sans être ennemi         N             de personne sur Terre

                    Peut-être que je            F                 crie   en plein désert

                   Et réveillez-moi,           A                si je vis en un enfer

                Si ma poésie fait          N               l’effet d’un désert

              Roi de la planète          T           est argent Lucifer

              Je n’ai guère envie de    S          me réveiller moi

                Pour compter les coups  *        dans cette guerre

                    *

         Que font les puissants A   par devers moi,

                  Disparaissant com    M    me moi, en la terre.

                   Tant pour finir, de   I   tout ce que je préfère

                   C’est l’amour des   S   miens non des biens

                   Perdre ma petite *    fortune, n’est rien,

            Alors que ma famille : mortifère.

.

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Forme

Réduction

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Évocation  

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Silhouette d’une jeune femme,

Enceinte  de  quelques  mois 

Présence enfant restera floue

Tant on ne la voit entièrement.

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Enceinte et enfant vont bien avec richesse

non pas du tout d’argent mais d’humanité

on ne peut quantifier le prix perte d’enfant

tant et si bien que la forme enfante le fond

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Enceinte, enfant est une richesse avec 

Famille, amis, autres :

Le Monde autour de soi peut s’écrouler,

Restera toujours ça !

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Symbolique 

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Pour  certains,    la  grossesse

   Rend  la femme  resplendissante.

      Mais,  à l’inverse, d’autres  auraient

        Comme un mouvement réflexe de recul

           En face du ventre d’une femme enceinte.

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         Cette  oscillation : fascination,  répulsion,

       N’a rien  d’étonnant  mais  tout le monde

       Trouve  rigolo, de voir  ventre  de femme

     Qui se déforme  quand le bébé bougeait.

.

   Ou encore à beaucoup de personnes de

  Regarder avec un sourire bienveillant

  Femmes enceintes, croisées en la rue.

Modifié, source :  lexpress.fr/styles/enfant/

pourquoi-le-ventre-des-femmes-enceintes

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Descriptif

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784 – N’ai de richesses que : toi, enfants, amis  

  Alignement central   / Titre  serpente   /  Thème  famille

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : enceinte / Symbole de fond : enfant

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Fond

 .

Évocation 

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784 6

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Le Monde autour de soi peut s’écrouler,

Restera toujours ça :

Enceinte, enfant est une richesse avec 

Famille, amis, autres.

.

Symbolique 

.

Que l’on se voit bébé,

Père ou mère d’un enfant,

Ou bien encore en train d’assister,

Voire vivre soi-même accouchement,

Rêver de bébé est un rêve très fréquent

Plus souvent chez rêveuses que rêveurs.

La maternité a  à voir  avec la grossesse

Et beaucoup, aussi, le corps des femmes.

Ce rêve est-il, pour autant, à interpréter

Comme un désir d’enfant, parentalité ?

Cela est lié à «l’instinct de maternité»,

Parfois très contesté ? Oui, mais

Pas seulement.

doctissimo.fr/psychologie/

dictionnaire-des-reves/reve-bebe

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Corrélations

Fond/forme 

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Enceinte veut-il dire quelque chose

        De clos ou de fermé  ou d’inaccessible,

           Mais, pour couple  de parents, ce sera,

              La première merveille du désir d’un soi

                  Qui se renouvelle pour une vie plus rose.

                  Voilà des rondeurs  qui ne font pas peur,

               Même à l’ainé, que ce soit frère ou sœur

          Voulant toucher, sentir coups de pieds

       Avant de l’adopter, une fois  accouché.

   Tant la plus grande richesse, au Monde,

  C’est nous, mère féconde qui la concevons.

    Aucun diamant le plus pur ou le plus cher,

        Ne pourrait remplacer trésor qu’est enfant.

 .

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Groupe des enfants et amis

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Scénario

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je suis riche de toi

avec le plus de nos enfants

avec le plus de mon groupe d’amis.

 .

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