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Le temps joue pour soi
Et, parfois contre soi
En relation amoureuse,
Forte, mais trompeuse.
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Au début, tout allait bien,
Au début en commun ressenti
Puis soudain, tout a ralenti :
Je ne comprenais plus rien.
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Pour une fin, je me suis décidé,
Je n’en pouvais plus de douter
J’ai rompu, lui ai communiqué
Si elle en rêvait encore terminé.
En tous cas, pour moi, de mon côté,
Attente était trop lente étais excédée.
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On se connaît à peine
Que déjà, l’on s’aime,
Sans vouloir extrême
Sans poser problème.
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Quelle chose se cache,
En nos vies qu’on gâche
Qu’attends-tu belle amie,
Ne comprends ce que tu dis.
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Ne dis rien, mais, sache alors
Qu’il n’est pire amour qui dort
Et, si des années nous séparent,
Sentiments de nous, s’emparent.
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Qu’attends-tu de moi, belle amie,
Je ne suis, ne serai pas beau parti,
Je ne referai pas, pour toi, ma vie,
Même partager ta couche, ton lit.
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Comment sera comme on le dit,
Avenir commun et aussi indécis
Si nul des deux, ne sait encore,
S’il est au sud … s’il est au nord.
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Belle amie, ne suis et ne serai
Que celui que tu as imaginé,
Un rêve, que tu t’es forgé,
Le mien… s’en est allé.
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Extensions
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On se connaît à peine que déjà l’on s’aime
Et puis le temps a passé, le temps s’est suspendu.
Et puis, un jour, las de t’attendre, je suis parti ailleurs,
Et je ne suis plus revenu : peut-être n’étions-nous pas faits
Pour que cela se concrétise, que cela ne dure entre nous.
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Peut-être y avait-il un problème épineux, un détail
Qui ne convenait pas, une apparence trompeuse.
Peut-être était-ce entre trop tôt et trop tard,
Ce n’était, ni le bon moment, ni le bon espoir.
On s’est aimé pour rien, a pour rire ainsi soit-il !
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Cela convient à lettre de rupture en sorte de cri :
«Je t’ai attendu et tu n’es pas venue» ou encore
«Je suis parti, las de n’avoir pas su te retenir »,
Ce qui montre que le temps est bien paramètre
Essentiel dans une relation, que le manque en
Est un autre, tout aussi capital, mais autant
Le premier est en mesure de durer,
Autant le second ne peut que
Se combler ou se casser.
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Le premier représente les liens
Qui les relient tandis que le second,
Mesure les tensions qui les délieront.
Relier et délier sont le propre de la vie
Amoureuse et parfois, de la vie tout court !
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«Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics»
Vous connaissez tous la chanson de Georges Brassens.
Nous, on se rencontrerait, d’abord, sur un banc public,
Puis on s’embrasserait, un peu partout, selon l’humeur,
On attendrait l’autre, à la sortie de chez lui, avec fleurs !
Qu’y a-t-il de plus simple, plus naturel, plus romantique.
N’allez pas jusqu’ à proposer tel scénario à un cinéaste :
Il ne le prendra pas : c’’est trop réel, c’est pas vendeur
Gardez-le pour vous, dans le secret de votre cœur !
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L’on se connait à peine et pourtant bien mieux
Que quiconque, disent amants, coup de foudre,
Comme si le temps avait peu d’emprise sur eux.
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Autres peut-être plus lents à la détente, soucieux,
Disent, il faut prendre du temps, laisser voir venir
Les choses sans les précipiter pour bien les assurer.
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Éclairer sera bien le « maitre mot » pour tout savoir
Les premiers diront avoir tout compris, en un éclair,
Les seconds qu’après avoir assuré, il faudra assumer.
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Épilogue
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L’impression de s’aimer est un sentiment,
Qui nous vient comme cela soudainement,
Et qui se voudrait certitude en ce moment.
***
Mais, il y aurait loin de la coupe aux lèvres,
Et je parle ici de passion et non de boisson :
À mesure que temps passe, qu’on se revoit :
Le lien s’établit, se renforce ou bien se casse.
***
Pour y voir plus clair, il faudra de la lumière :
Bougie, lampe de poche, lampe de chevet, etc.,
Afin de traverser part d’ombre qui nous sépare
Et ne pas faire de la rencontre … pure illusion !
***
Quand on rencontrerait une personne désirée,
Très vite on se ferait des romans dans sa tête :
Il ou elle, est bien comme ça, comme je voulais,
Mais ce ne sera que projection, non réalisation.
***
En des romans, choses passent comme on veut :
On est maitre des deux côtés, réaction, heureux,
En la réalité, que de supposer vrai, on ne le peut
Et il arrive que l’on se trompe une fois sur deux.
***
Au final, que voudra dire se connaitre, s’aimant,
Je n’ai pas de réponses, sensations, sentiments,
C’est pas nous qui choisissons notre inconscient.
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794 – Calligramme
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Le temps joue pour soi
Et, parfois O contre soi
En relation N amoureuse,
Forte, mais * trompeuse.
Au début, tout S allait bien,
Au début en com E * mun ressenti
Puis soudain, tout * E a ralenti :
Je ne comprenais C N plus rien.
Pour une fin, je me O I suis décidé,
Je n’en pouvais plus N E de douter
J’ai rompu, lui ai com N P muniqué
Si elle en rêvait encore À * terminé.
En tous cas, pour moi, de I À mon côté,
Son attente était trop lente T * étais excédée.
.
On se connaît à peine
Que déjà, l’on s’aime,
Sans vouloir extrême
Sans poser problème.
.
Quelle chose se cache,
En nos vies qu’on gâche
Qu’attends-tu E belle amie,
Ne comprends T ce que tu dis.
*
Ne dis rien, D mais, sache alors
Qu’il n’est pire É amour qui dort
Et, si des années J nous séparent,
Sentiments de nous À s’emparent.
*
Qu’attends-tu de moi O belle amie,
Je ne suis, ne serai N pas beau parti,
Je ne referai pas * pour toi, ma vie,
Même partager S ta couche, ton lit.
‘
Comment sera A comme on le dit,
Avenir commun I et aussi indécis
Si nul des deux, ne M sait encore,
S’il est au sud, s’il est E au nord.
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Belle amie, ne suis et ne serai
Que celui que tu as imaginé,
Un rêve, que tu t’es forgé,
Le mien… s’en est allé.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une lampe de chevet
Qui se devait d’éclairer
Notre si bel amour
Un peu idyllique !
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La lampe est par nature éclairante
et donc éclairera aussi un bel amour
en créant une intimité sous abat-jour
et ainsi sa forme évoque bien le fond.
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Une lampe de chevet, éteinte
N’est autre qu’objet de décoration.
C’est vrai, mais, dès qu’on l’allume,
Elle éclairera l’amour d’un couple.
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Symbolique
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Une lampe de chevet
Est une lampe près du lit,
À hauteur de la tête dans
Chambre à coucher, ailleurs
Elle est soit accrochée au mur,
Soit posée sur une table de nuit
Elle sert à éclairer toute personne
Qui est assise ou allongée, de façon
À lui permettre par exemple de lire.
Wikipédia : lampe de chevet
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Descriptif
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794 – On se connaît à peine et déjà on s’aime
Alignement central / Titre cercle / Thème amitié
Forme conique /Rimes égales /Fond approché de forme
Symbole de forme : lampe-chevet / Symbole de fond : lampe
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Fond
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Évocation
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Une lampe de chevet, éteinte
N’est autre qu’objet de décoration.
C’est vrai, mais, dès qu’on l’allume,
Elle éclairera l’amour d’un couple.
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Symbolique
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La lumière est le symbole de la connaissance,
Tu apprends de jour en jour à mieux te connaître,
Tu évolues, grâce à ces informations et ce savoir.
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Si la lampe est éteinte, les tensions du moment
En ta vie familiale, professionnelle ou dans
Ta vie de couple : ces tensions te fatiguent
Psychologiquement et font ressortir
De la colère ou de la tristesse.
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Rappelles-toi que tu ne peux
Pas changer ceux qui t’entourent,
Mais tu peux changer tes réactions.
Source : psycho2rue.fr/dictionnaire-
des-symboles-de-reve/lampe
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Corrélations
Fond/forme
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Une lampe bien que n’étant pas d’Aladin
Ferait briller le bonheur de deux amants
Qui s’entretiennent mais sous couverture
Pour ne pas se déclarer, trop tôt, au jour.
Tant l’intensité lumineuse de son ampoule
Dépend de leurs sentiments, engagements,
Jusqu’à ce qu’ils décident enlever abat-jour
Pour affirmer union passionnée et durable
Et remettre l’abat-jour, au moindre doute !
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Rapprochement : couverture opportune
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Scénario
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On s’est rencontré lors d’une pause amicale en parc bien arboré,
on se connait à peine que déjà l’on s’aime un peu … beaucoup,
et jusqu’à passionnément et jusqu’à la folie lors y retournant.
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