794 – On se connaît à peine que, déjà, l’on s’aime

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Textuels : poème, extensions, fragments

Textuel poème

Le temps joue pour soi mais parfois contre soi en relation amoureuse, forte, mais trompeuse. Au début, tout allait bien, au début commun ressenti, puis soudain tout a ralenti, je ne comprenais plus rien. A la fin, je me suis décidé, n’en pouvant plus de douter : j’ai rompu, lui ai communiqué, si elle en rêvait encore : terminé ! En tous cas, pour moi, de mon côté, son attente était trop lente, exécutée. On se connaît à peine que déjà l’on s’aime, sans vouloir extrême, sans poser problème. Quelle chose se cache, en nos vies qu’on gâche : qu’attends-tu, belle amie ! Je ne comprends pas ce que tu me dis ! Ne dis rien mais sache qu’il n’est pire amour qui dort, et, si des années nous séparent, sentiments, de nous s’emparent. Qu’attends-tu de moi, belle amie ! Je ne suis et je ne serai pas ton beau parti. Je ne referai pas, pour toi, ma vie, je ne partager même pas, ta couche, ton lit. Comment sera avenir commun indécis si nul des deux ne sait encore, s’il est au sud, s’il est au nord. Belle amie : je ne suis, je ne serai jamais rien d’autre que celui que tu as imaginé. Je ne serai qu’un rêve que tu t’es forgé alors même que le mien s’en est déjà allé.

Textuel extensions

On se connaît à peine que déjà l’on s’aime et puis le temps a passé, le temps s’est suspendu. Et puis, un jour, las de t’attendre, je suis parti ailleurs, et je ne suis plus revenu. Peut-être n’étions-nous pas faits pour que cela se concrétise, que cela dure entre nous. Peut-être y avait-il un problème épineux, un détail qui ne convenait pas, une apparence trompeuse. Peut-être était-ce entre trop tôt ou trop tard, ce n’était ni le bon moment, ni le bon espoir. On se serait aimé pour rien, aimé pour rire et ainsi soit-il ! Cela pourrait convenir pour une lettre de rupture en une sorte de cri : « je t’ai attendu et tu n’es pas venue » ou encore « je suis parti, las de n’avoir pas su te retenir », au choix. Ce qui montre que le temps est bien un paramètre essentiel dans une relation et que le manque en est un autre, tout aussi capital, mais autant le premier est en mesure de durer, autant le second ne peut que se combler ou se casser. Le premier représente bien les liens qui les relient tandis que le second, mesure les tensions qui les délient. Relier et délier sont le propre de la vie amoureuse et parfois même, pour certains, de la vie tout court ! «Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics» Vous connaissez tous la chanson de Georges Brassens. Nous, on se rencontrerait, d’abord, sur un banc public, puis on s’embrasserait, un peu partout, selon l’humeur, on attendrait l’autre, à la sortie de chez lui, avec fleurs ! Qu’y a-t-il de plus simple, plus naturel, plus romantique. N’allez pas jusqu’ à proposer tel scénario à un cinéaste : Il ne le prendra pas, c’’est trop réel, ce n’est pas vendeur. Gardez-le pour vous, dans le secret de votre cœur ! L’on se connait à peine et pourtant bien mieux que quiconque, disent amants, coup de foudre, comme si le temps avait peu d’emprise sur eux. Autres, peut-être plus lents à la détente, soucieux, disent, il faut prendre du temps, laisser voir venir les choses sans les précipiter pour bien les assurer. Éclairer sera bien le « maitre mot » pour tout savoir : les premiers diront avoir tout compris, en un éclair, les seconds qu’après avoir assuré, il faudra assumer

Textuel fragments

L’impression de s’aimer est un sentiment, qui nous vient comme cela, soudainement et qui se voudrait certitude en ce moment. Mais il y aurait loin de la coupe aux lèvres et je parle ici de passion et non de boisson. À mesure que temps passe, qu’on se revoit : le lien s’établit, se renforce ou bien se casse. Pour y voir plus clair, il faudra de la lumière : bougie, lampe de poche, lampe de chevet, etc., afin de traverser part d’ombre qui nous sépare et de ne pas faire de la rencontre, pure illusion. Quand on rencontrerait une personne désirée, très vite on se ferait des romans dans sa tête : il ou elle est bien comme ça, comme je voulais, mais ce ne sera que projection, non réalisation. En les romans, choses passent comme on veut : on est maitre des deux côtés, réaction, heureux, en la réalité, que de supposer vrai, on ne le peut et il arrive que l’on se trompe une fois sur deux. Au final, que voudra dire se connaitre, s’aimant, je n’ai pas de réponses, sensations et sentiments, c’est pas nous qui choisissons : notre inconscient.

Illustrations : visuels, scénario et fiction

Visuels

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On s’est rencontré lors d’une pause

amicale en parc bien arboré,

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et l’on se connait à peine que, déjà,

l’on s’aime un peu … beaucoup,

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et bientôt jusqu’à …. passionnément

et jusqu’à la folie lors y revenant.

une couverture opportune aura fait

communiquer le Soleil et la Lune.

Textuels symboliques et corrélations

Lampe

Symbolique de forme : Une lampe de chevet est une lampe près du lit, à hauteur de la tête dans la chambre à coucher, ou ailleurs. Elle est, soit accrochée au mur, soit posée sur une table de nuit. Elle sert à éclairer toute personne qui est assise ou allongée, de façon à lui permettre, par exemple, de lire. Wikipédia : lampe de chevet