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Avoir le choix,
Mais le choix de quoi,
On ne choisit pas de vivre,
On ne choisit pas … son sexe,
On ne choisit pas ses parents,
On ne choisit pas… son pays,
On ne choisit pas l’avenir.
Les deux tiers d’avenir
Sont conditionnés
Par son passé,
Son statut.
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Avant de naitre
On a déjà un passé
Et la santé en sera un
Par génétique, par hérédité.
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Personne n’a demandé à vivre,
N’a choisi ni son sexe, son prénom
Ni ses parents ni même sa religion :
Qu’en sera-t-il son destin à suivre.
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Combien de choix au cours d’une vie,
Nous sont imposés, forcés, extérieurs,
Ne se préoccupant du moindre souci,
De notre bien-être, bonheur intérieur.
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Mort nous demeure des plus étrangères
Qu’aucun ne pourra lui conter bergère
Refuser seul, d’en devenir dépendant,
En grabataire voire sénile, Alzheimer !
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Et lors, à charge entière de nos enfants,
Choix à mourir en paix et en être fier
Demeure, dernière liberté, et volonté,
Qui nous soit donné de nous appliquer !
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Or là, notre mort est naissance à l’envers
En ne pouvant guère être propre mère
Lors Globe Terre qui nous aura nourri,
Peut nous absorber étant enfant de lui.
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Extensions
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Depuis le jour même de notre naissance,
On commence à vieillir, je veux dire, par-là,
Que l’horloge du temps qui nous est imparti
S’est mise en marche et ne s’arrêtera
Qu’après notre dernière heure,
Qu’après notre dernier battement de cœur.
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On pourrait parler de métaphore mais en réalité,
Ce n’en est pas une, c’est juste sort de notre fortune.
La bonne fortune étant de naitre, d’avoir la chance
D’expérimenter bonheur, malheur d’existence,
La mauvaise étant maladie, perte d’être cher.
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Disparition de soi-même, que ce soit seul
Ou entouré des siens car il s’en trouve que
Leur naissance inquiète « Suis-je vraiment
L’enfant de mes deux parents» ou qui disent
«Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu, pour avoir
Des parents pareils» autres qui ont une angoisse
Viscérale de leur propre mort, au point ne pouvoir
La projeter, y compris pendant les enterrements :
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On appelle cela un : «déni de réalité», lors il y aurait
Ceux qui l’anticipent : à la retraite, ils se considèrent
En antichambre de la mort, autres qui, restant jeunes,
Actifs et combatifs jusqu’à leur dernier souffle. Le choix
De naitre, on ne l’a guère, celui de vivre, oui, et à plein !
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Celui qui meurt en naissant, peut-on dire qu’il a vécu sa vie
Et celui qui meurt, à cent ans, peut-on dire qu’il l’a épuisé ?
Ça change quoi : que fait-on de ses actes, pensées, souvenirs.
Que veut dire épargné par la mort, suite à accident, maladie !
Et puis si certains acceptent de mourir, d’autres y rechignent !
Certains s’y préparent, allant en retraite, autres font l’autruche !
L’important finalement n’est ni le début ni la fin : le …… chemin.
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Entre dire : j’aurais préféré ne pas être né,
Et je ne veux pas savoir que je vais mourir,
Il y a là le même déni de réalité, hors choix.
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L’on est mort, potentiellement, une fois né :
C’est juste une question de temps, de durée,
Tant la question n’est jamais si, mais quand.
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Une fois traitée et acceptée, l’idée de mourir,
Il reste à vivre, et il y aura de quoi s’occuper
Pour mettre à profit le meilleur de sa santé.
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Épilogue
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Épilogue porterait bien son nom ici :
On peut épiloguer et tant que l’on veut,
On ne saura jamais le fin mot de l’histoire
Personnelle ni même collective de l’humain,
On ne connait que ses couplets, pas son refrain
Et, ce qui reste vrai aujourd’hui, le sera demain !
***
N’ayant pas eu le choix de naitre, de vivre, mourir,
Toute vie humaine peut être considérée parenthèse
Inexpliquée, exceptionnelle et voire presque divine,
À moi de tirer maximum profit de telle expérience,
Accumuler maximum de pratiques, connaissances.
***
Tous mes processeurs, ancêtres, et contemporains
M’auront transmis une partie de leur imaginaire,
Et c’est à moi, de savoir qu’en faire, la prolonger,
Pour la transmettre à mes enfants, successeurs.
***
C’est simple : je suis une particule d’un Tout,
Je suis maillon d’une chaine…qui n’en finit
Et qui mènerait l’Humanité dieu sait où !
***
Vers son destin, probablement, lequel,
Ce ne sont morts qui nous le révèlent.
***
Et pour moi, ce sera mot de la fin !
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1168 – Calligramme
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Avoir le choix,
Mais le choix de quoi,
On ne choisit pas de vivre,
On ne choisit pas … son sexe,
On ne choisit pas ses parents,
On ne choisit pas… son pays,
On ne choisit pas l’avenir.
Les deux tiers d’avenir
Sont conditionnés
Par son passé,
Son statut.
******
******
Avant de naitre
On a déjà un passé
Et la santé en sera un
Par génétique, par hérédité.
Personne n’a C demandé à vivre,
N’a choisi ni son H sexe, son prénom
Ni ses parents ni O même sa religion :
Qu’en sera-t-il de I son destin à suivre.
X
Combien de choix * au cours d’une vie,
Nous sont imposés D forcés, extérieurs,
Ne se préoccupant E du moindre souci,
De notre bien-être * bonheur intérieur.
N
Mort nous demeure A des plus étrangères
Qu’aucun ne pourra Î lui conter bergère
Refuser seul, d’en T devenir dépendant
En grabataire voire R sénile, Alzheimer !
E
Et lors, à charge en * tière de nos enfants
Choix à mourir en M paix et en être fier
Demeure, dernière O liberté, et volonté,
Qui nous soit donné U de nous appliquer !
R
Or là, notre mort est I naissance à l’envers
En ne pouvant guère R être propre mère
Lors Globe Terre qui ? nous aura nourris,
Peut nous absorber * étant enfant de lui.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Bocal de quelque chose,
Et peut-être même de
Souvenirs de la vie
Comme un coquelicot
.
(P : forme pleine, = : rimes égales,
Y : le fond s’approche ici de forme)
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Combien de souvenirs
En autant d’années de vie
Qui peut le dire ou le prédire
Pour m’en divertir : personne !
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Symbolique
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Un souvenir est quelque chose
Dont on se remémore, élément mémoire.
«La vieille armoire en chêne se souvient-elle
Du temps où elle avait des feuilles ? » Paul Valéry.
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La description des mécanismes psychologiques
Permet de définir certaines de nos facultés.
Ainsi le souvenir des choses matérielles
Est-il la conservation de certaines
Traces de mouvements provoqués
Dans notre cerveau.
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De même, l’imagination ne s’explique
Que par des mouvements corporels joints
À une certaine activité de l’âme.
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Seule la pensée est active, en ce sens
Pas besoin de mouvements matériels.
Selon Descartes, la pensée n’est possible
Sans la perception et sans l’imagination.
fr.wikipedia.org/wiki/Souvenir_(memoire)
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Fond
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Évocation
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Combien de souvenirs
De coquelicots d’une vie
Qui peut le dire ou le prédire
Pour m’en divertir : personne !
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Symbolique
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Le coquelicot rouge,
Est une plante indigène
Poussant le long de majeure
Partie du front occidental de la
Première guerre mondiale, et elle
Est symbole éloquent du souvenir.
C’est le principal emblème de la légion
Royale canadienne, qui en distribue des
Millions chaque année aux canadiens,
Qui les portent le jour du souvenir.
«au champ d’honneur les
Coquelicots
Sont parsemés… »
premiereguerremondiale/histoire
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Corrélations
Fond/forme
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Souvenirs, souvenirs, comme dit
La chanson de Johny Halliday :
Je vous retrouve en mon cœur
Et vous faites refleurir
Tous mes rêves de bonheur.
On se croirait chez Ronsard
Quand je serai bien vielle
Le soir… à la chandelle
Il s’agit de coquelicot,
Et non de « rose »
Mais le cœur y est !
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Parmi quatre raisons de vivre
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Scénario
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Naitre n’est de son propre fait : du désir des parents ou accident !
Le choix de vivre, une fois qu’on a pris conscience, dépend de nous !
Mourir, n’est pas négociable mais on peut la retarder, précipiter !
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