1169 – La mort est-elle naissance pour autre vie !

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Avant naissance

Je n’existais pas

Après ma mort,

N’existerai plus.

Avant, j’existais rejeton

D’une famille, héréditaire.

Après, j’existerai en souvenirs,

Survivant en mémoire enfant, ami.

Ce qui fait que mon parcours de vie,

Est bien plus large que ce l’on en dit.

.

La mort est naissance pour autres vies !

Il faut bien que quelque part cela soit dit,

Soit compris, soit  soumis  au libre-arbitre

Pour nous déterminer  à exister tel qu’on est

Non tel qu’on voudrait ailleurs, ne finissant pas.

 .

Avant ma naissance, il  est vrai que je n’existais pas.

Tant mes parents auraient fort bien pu ne pas m’avoir

J’aurais été quelqu’un d’autre mais qui n’a rien à voir

Et lors, j’aurais été le fruit  d’un  hasard avant trépas.

.

J’étais juste un être en puissance  attendant … la vie

Venu du fond des âges et peut-être même du néant,

Pas fini, mais ne cessant, de grandir  par son envie,

Faisant le malheur, et  le bonheur  de mes parents.

 .

La vie passe, hélas, car elle ne dure qu’un temps :

La mort ne serait autre que fâcheux contretemps

Instaurant, à sa naissance  un après et un avant,

Rendant illusionniste imprimant espace-temps.

.

Plus dur que n’être plus, est de perdre un ami :

La mort ne fait problème à celui qui n’est plus

Mille poèmes l’évoquent mais aucun ne suffit

En la vie tout est écrit  mais rien n’est prédit.

 .

Au-delà de soi-même,  croyance de survie,

Un homme  ne peut décider d’apparaître,

Aucun ne peut se résoudre à disparaître

Tous cherchent sens, porte de sortie.

.

Naissant, entrons  en labyrinthe

N’étant de Dédale, Corinthe,

En corps, en prison, à vie,

En esprit en parti pris

D’une     croyance

Fausse,  vraie,

Vo-yan-ce,

Ivraie

Est

 .

Extensions

 .

Il y a,

Selon peuples

Les  civilisations  et

Les religions, de multiples

Autres vies imaginées possibles.

Loin de moi de réaliser, ici, catalogue

Complet des post-vies : chacun en cultive

L’esprit en fonction de son imagination

Plus que sa raison lors résurrection,

Réincarnation, métempsychose,

Font qu’on revient, tel qu’on

Est  mort, lors  jugement

Dernier dans le corps

D’un autre bébé

Ou  animal

Plante

V

.

Darwin a résolu l’insoluble problème de la poule et de l’œuf

En démontrant que nous venons tous des cellules primaires

Parvenues sur  Terre, de l’Univers, mais sans plus d’indices,

Et ainsi notre vie se perpétue, par cycles naissances-morts.

Si réincarnation il y a, elle ne peut se faire que de manière

Génétique, par des gamètes, non la vertu du Saint-Esprit.

Corps est donc lié à la Terre même si notre esprit au ciel.

.

Je suis unique et multiple, à la fois :

Unique parce que je ne vis qu’une fois

Multiple, tant que  je me reproduirai !

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En outre il y a toute la lignée génétique,

En moi, qui me précède,  et marquante,

Sans que j’en prenne pleine conscience !

.

La réincarnation me parait improbable

Y compris par l’intermédiaire de l’âme,

Ce serait comme vivre à travers l’autre.

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Fragments

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Toutes les religions ont un ciel

Où renaitraient tous vrais fidèles

Sous une forme ou sous une autre

Leur âme restant dans leur maison.

.

On peut toujours rêver, disent athées

On pourrait, même, mourir pour cela,

D’accord, mais je ne suis pas candidat

J’attends de voir et là … je verrai bien !

.

Ma vie ressemble au mouvement toupie

Depuis qu’elle a été lancée … elle tourne

De moins en moins vite … avec le temps

Et tombe en fin, prématuré si accident.

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C’est aussi le symbole de l’instabilité,

De l’activité incessante, imprévisible

Et de la grâce personnage religieux

Comme l’est le derviche tourneur.

.

En définitive, on n’en sait rien

En dépit du Christ ressuscité

Qui es demeuré plutôt flou :

C’est dommage, c’est tout.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme 

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 Avant naissance

 Je n’existais pas

Après ma mort,

 N’existerai plus.

Avant, j’existais rejeton

D’une famille, héréditaire.

Après, j’existerai en souvenirs,

Survivant en mémoire enfant, ami.

Ce qui fait que mon     parcours de vie,

Est bien plus large         que ce l’on en dit.

.

La mort est naissance         pour autres vies !

Il faut bien que quelque           part cela soit dit,

Soit compris, soumis    M              au libre-arbitre

Pour nous déterminer   O        à exister tel qu’on est

Non tel qu’on voudrait    R     ailleurs, ne finissant pas.

T ….

Avant ma naissance, il       :   est vrai que je n’existais pas.

Tant mes parents auraient     N  fort bien pu ne pas m’avoir

J’aurais été quelqu’un d’autre     A     mais qui n’a rien à voir

Et lors, j’aurais été le fruit  d’un       I       hasard avant trépas.

J’étais juste un être en puissance       S         attendant … la vie

Venu du fond des âges et peut-être      S          même du néant,

Pas fini, mais ne cessant, de grandir    A             par son envie,

Faisant le malheur, et le bonheur de   N               mes parents.

                        C

La vie passe, hélas, car elle ne         E        dure qu’un temps :

La mort ne serait autre que        *        fâcheux contretemps

Instaurant, à sa naissance    A           un après et un avant,

Rendant illusionniste     U       imprimant espace-temps.

Plus dur que n’être    T       plus, est de perdre un ami :

La mort ne fait    R     problème à celui qui n’est plus

Mille poèmes    E    l’évoquent mais aucun ne suffit

En la vie tout  *     est écrit mais rien n’est prédit.

V ………………………

Au-delà de soi  I    même,  croyance de survie,

Un homme ne  E  peut décider d’apparaître

Aucun ne peut se résoudre à disparaître

Tous cherchent sens, porte de sortie.

Naissant, entrons  en labyrinthe

N’étant de Dédale, Corinthe,

En corps, en prison, à vie,

En esprit en parti pris

D’une     croyance

Fausse vraie,

Voyance,

Ivraie

Est

.

Forme

.

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Évocation

.

Une toupie, probablement ;

Une toupie, certainement 

Qui tourne à fond, ralentie

Et tombant en fin de vie !

.

.

La vie tourne comme une toupie,

Et avec même énergie :

Sauf que, lorsqu’elle sera tombée,

 On peut encore la relancer.

.

Symbolique

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Platon

En personne

S’interroge, dans «La République»,

Sur le point de savoir si axe de toupie

En  mouvement   est  immobile ou non.

C’est le symbole              de l’instabilité,

De l’activité                           incessante,

De l’impré                              visible et,

De la grâce          d’un personnage.

En des îles de l’océan Pacifique,

Produit un son proche voix

 Humaine,   utilisé dans

Des      cérémonies

Religieuses ou

Guerrières

Parfois

V

blog.lesoir.be/jour-apres-jour

.

.

Fond

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Évocation

.

.

La vie tourne comme une toupie,

Et avec même énergie :

Sauf que, lorsqu’elle sera tombée,

 On peut encore la relancer.

.

Symbolique

.

Le 

Monde

Tourne

Com-me   

Une   toupie.

Symbolise  l’axe  du  monde 

Sur lequel tourne globe terrestre

Lors son mouvement rotatif évoque 

L’équilibre en un univers en mouvement.

« Et, comme la vie  d’un Homme, la toupie,

 Lancée cherche son équilibre sur son axe

 Puis très rapidement elle tourbillonne

Avec brio, semble avoir l’éternité

Devant elle, avant de perdre

Petit à petit,  de la vitesse,

S’épuiser     et au final,

S’arrêter        au sol,

Terrassée        par

Sa           course

Folle    contre

 Les     forces

Physiques

VVV

V

toupie-shop.com/informations-

toupie-shop/35

.

.

Fond/forme 

 .

La toupie tourne et tourne encore

Un certain temps, un temps certain

Elle ralentit, puis titube puis tombe,

Mais il ne s’agira pas là, de sa mort

Il suffit de la relancer autant de fois

Qu’on désire pour la recommencer

Comme si elle s’était réincarnée.

.

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