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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Avant ma naissance, je n’existais pas et après ma mort, je n’existerai plus. Enfin avant, j’existais, en puissance, partie d’une famille, héréditaire. Enfin après, j’existerai souvenir, survivant en mémoire enfants, amis. Ce qui fait que, mon parcours de vie, est bien plus large que ce l’on en dit. La mort est naissance pour autres vies ! Il faut bien que, quelque part, cela soit dit, soit compris soit soumis à notre libre-arbitre pour nous déterminer enfin à exister tel qu’on est et non tel qu’on voudrait en un ailleurs qui ne finit pas. Avant ma naissance, je n’existais pas : mes parents auraient pu ne pas m’avoir ou j’aurais été quelqu’un d’autre qui n’a rien à voir, me faisant comme fruit d’un hasard avant trépas. J’étais être en puissance et en virtualité en attendant ma vie venu du fond des âges, et qui sait, du néant : je n’étais pas fini à la naissance et je n’ai cessé de grandir, d’envies, de soucis faisant tantôt le malheur, tantôt bonheur de parents. La vie passe, hélas, car elle ne dure qu’un temps et ma mort, toute prédictive, ne sera autre qu’un fâcheux contretemps, instaurant par la naissance, un après et un avant, une impression d’illusion supprimant tout espace-temps. Plus douloureux que n’être plus, est de perdre un ami tant la mort ne pose plus de problème à celui qui n’existera plus. Mille poèmes, écrits, l’évoquent mais aucun ne suffit, sur la mort, à accepter qu’elle est bien prédite et peut-être écrite. Perdurer au-delà de la mort est la seule croyance de survie. Si aucun homme ne peut décider d’apparaître, aucun ne peut se résoudre à disparaître sans chercher de sens à sa vie ni de porte de sortie sinon nous sommes réduits à état d’animaux. Si en naissant, nous entrons en labyrinthe qui n’est Dédale, Corinthe, en corps, en prison, à vie, en esprit, en parti pris d’une croyance fausse ou vraie, en voyance ou ivraie, nous aidera à dépasser notre horizon fini, explorer l’infini.
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Textuel extensions
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- Il y a, selon les peuples et les civilisations et les religions, de multiples autres vies possibles : loin de moi de réaliser ici un catalogue complet des post-vies : chacun en cultive l’esprit en fonction de son imagination plus que sa raison. Résurrection, réincarnation, métempsychose font qu’on revient tel qu’on est mort au jugement dernier, dans le corps d’un autre bébé, dans le corps d’un animal ou d’une plante. Darwin a résolu l’insoluble problème de la poule et de l’œuf en démontrant que nous venons tous des cellules primaires parvenues sur Terre de l’Univers mais sans plus d’indices et ainsi notre vie se perpétue par cycles naissances-morts. Si réincarnation, il y a, elle ne peut se faire que de manière génétique par des gamètes, et non par la vertu du Saint-Esprit. Corps est donc lié à la Terre même si notre esprit au ciel. Je suis unique et multiple, à la fois : unique parce que je ne vis qu’une fois ; multiple, tant que je me reproduirai ! En outre il y a toute la lignée génétique, en moi, qui me précède, et marquante, sans que j’en prenne pleine conscience. La réincarnation me parait improbable, y compris par l’intermédiaire de l’âme, ce serait comme vivre à travers l’autre.
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Textuel fragments
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- Toutes les religions ont un ciel où renaitraient tous vrais fidèles, sous une forme ou sous une autre, leur âme restant dans leur maison. On peut toujours rêver, disent des athées, on pourrait, même, en mourir pour cela ! D’accord, mais je ne suis pas candidat, j’attends de voir et là … je verrai bien ! Ma vie ressemble au mouvement d’une toupie : depuis qu’elle a été lancée … elle tourne de moins en moins vite … avec le temps et tombe, en fin prématurée, si accident. C’est aussi le symbole de l’instabilité, de l’activité incessante, imprévisible et de la grâce d’un personnage religieux comme l’est le derviche tourneur. En définitive, on n’en sait rien en dépit du Christ ressuscité qui es demeuré plutôt flou : c’est dommage, c’est tout.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Les statistiques et les hasards :
des causes, faits ou conséquences ?
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Croyance en une autre vie, ailleurs :
viatique pour souffrance mort
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L’éternel problème, récurent, de l’œuf
et la poule ou réincarnation.
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Croyance de se réincarner en d’autres vies,
ou d’atteindre un Nirvana au bout de sept.
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Textuels symboliques
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Toupie
Symbolique de forme : Platon en personne s’interroge, dans «La République», sur le point de savoir si axe de toupie en mouvement est immobile ou non. C’est le symbole de l’instabilité, de l’activité incessante, de l’imprévisible et, de la grâce d’un personnage. Dans certaines îles de l’océan Pacifique, elle produit son proche voix humaine, qui est utilisé dans des cérémonies religieuses ou guerrières parfois. blog.lesoir.be/jour-apres-jour
Toupie
Symbolique de fond : Le monde tourne comme une toupie. Elle symbolise l’axe du monde sur lequel tourne le globe terrestre. Son mouvement rotatif évoque l’équilibre dans un univers en mouvement. « Et, comme la vie d’un Homme, la toupie, lancée, cherche son équilibre sur son axe puis très rapidement, elle tourbillonne avec brio, semble avoir l’éternité devant elle, avant de perdre, petit à petit, de la vitesse, s’épuiser et au final, s’arrêter au sol, terrassée par sa course folle contre les forces physiques qui régissent notre Univers » toupie-shop.com/informations-toupie-shop/35
Corrélations > Réincarnation,
Liens fond/forme : La toupie tourne et tourne encore un certain temps, un temps certain, elle ralentit, puis titube puis tombe, mais il ne s’agira pas là, de sa mort. Il suffit de la relancer autant de fois qu’on désire pour la recommencer comme si elle s’était réincarnée.
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