La mort est naissance pour autres vies !

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Avant ma naissance, je n’existais pas et après ma mort, je n’existerai plus. Enfin avant, j’existais, en puissance, partie d’une famille, héréditaire. Enfin après, j’existerai souvenir, survivant en mémoire enfants, amis. Ce qui fait que, mon parcours de vie, est bien plus large que ce l’on en dit. 

 

La mort est naissance pour autres vies ! Il faut bien que, quelque part, cela soit dit, soit compris soit soumis à notre libre-arbitre pour nous déterminer enfin à exister tel qu’on est et non tel qu’on voudrait en un ailleurs qui ne finit pas. Avant ma naissance, je n’existais pas : mes parents auraient pu ne pas m’avoir ou j’aurais été quelqu’un d’autre qui n’a rien à voir, me faisant comme fruit d’un hasard avant trépas. J’étais être en puissance et en virtualité en attendant ma vie venu du fond des âges, et qui sait, du néant : je n’étais pas fini à la naissance et je n’ai cessé de grandir, d’envies, de soucis  faisant tantôt le malheur, tantôt bonheur de parents. La vie passe, hélas, car elle ne dure qu’un temps et ma mort, toute prédictive, ne sera autre qu’un fâcheux contretemps, instaurant par la naissance, un après et un avant, une impression d’illusion supprimant tout espace-temps. Plus douloureux que n’être plus, est de perdre un ami tant la mort ne pose plus de problème à celui qui n’existera plus. Mille poèmes, écrits, l’évoquent mais aucun ne suffit, sur la mort, à accepter qu’elle est bien prédite et peut-être écrite. Perdurer au-delà de la mort est la seule croyance de survie. Si aucun homme ne peut décider d’apparaître, aucun ne peut se résoudre à disparaître sans chercher de sens à sa vie ni de porte de sortie sinon nous sommes réduits à état d’animaux. Si en naissant, nous entrons en labyrinthe qui n’est Dédale, Corinthe, en corps, en prison, à vie, en esprit, en parti pris d’une croyance fausse ou vraie, en voyance ou ivraie, nous aidera à dépasser notre horizon fini, explorer l’infini.

 

+ Il y a, selon les peuples et les civilisations et les religions, de multiples autres vies possibles : loin de moi de réaliser ici un catalogue complet des post-vies : chacun en cultive l’esprit en fonction de son imagination plus que sa raison. Résurrection, réincarnation, métempsychose font qu’on revient tel qu’on est mort au jugement dernier, dans le corps d’un autre bébé, dans le corps d’un animal ou d’une plante.

 

& Darwin a résolu l’insoluble problème de la poule et de l’œuf en démontrant que nous venons tous des cellules primaires parvenues sur  Terre de l’Univers mais, sans plus d’indices, et ainsi notre vie se perpétue par cycles : naissances-morts. Si réincarnation il y a, elle ne peut se faire que de manière génétique par les gamètes et non la vertu du Saint-Esprit. Corps est donc lié à la Terre même si notre esprit, au ciel. 

 

 

1169 1

Les statistiques et les hasards : des causes, faits ou conséquences ?

 

 

1169 2

Croyance en une autre vie, ailleurs : viatique pour souffrance mort

 

 

1169 3

L’éternel problème, récurent, de l’œuf et la poule ou réincarnation.

 

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Darwin a résolu l’insoluble problème de la poule et de l’œuf

En démontrant que nous venons tous des cellules primaires

Parvenues sur  Terre de l’Univers mais sans plus d’indices,

Et ainsi notre vie se perpétue par cycles naissances-morts.

Si réincarnation il y a, elle ne peut se faire que de manière

Génétique par des gamètes, non la vertu du Saint-Esprit.

Corps est donc lié à la Terre même si notre esprit au ciel.