33 -Asilah, sa médina et son port

Visuels et textuels  >>

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Textuel

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Assis, là, à la terrasse d’un café, près de la

grande porte de la médina, on peut couvrir

d’un regard panoramique toute la ville, le port,

la mer et les remparts et voir les touristes

déambuler de toutes parts. Station balnéaire

du Maroc pour les plus riches, pour un peu,

l’été, l’on se croirait à Saint Tropez, hormis,

qu’ici, on ne pratique pas le même prix.

Pécheurs, en leurs étals, en bois, côtoient,

parfois, des trafiquants de drogue, tous

terrains de bon aloi. Ce fort contraste entre

deux vieilles traditions semble hérité d’une

seule et même religion mêlant le respect des

lois aux passe-droits : tout se négocie, même

son destin de vie.  Asilah, bordure de mer, lieu

propice et prospère, clos de remparts étroits,

dépassant tous les toits, est lieu où le visiteur

restera sans souci, peine, effroi, en ses rues et

boutiques où cuirs voisinent plastiques,

lampes éclairent poteries. Murs, peints en

couleurs, s’égayent de blanc nacré. Artistes,

mis en valeur ont, ici, droit de cité. Vos

regards sont envoutés à vouloir contempler

son original arrière-plan : surprenant,

troublant ! La médina d’Asilah, magique,

songe des mille et une nuits, raconte l’histoire

d’un bandit, au sort tragique, bien que l’ayant

conquis. A l’abri de mer tourmentée par ses

hauts fonds, vagues et houles viennent par

l’Ouest à se briser sur l’entrée de son port et

roulent ! Vous êtes là, en père peinards, ancrés

à cette heure entre cent pêcheurs et mille

baigneurs, face à ses remparts, face à sa

majestueuse tour, ornant sa médina blanche et

ronde d’amour. Vous jouissez d’insolente,

authentique, pure tranquillité, pendant des

jours entiers de météo ensoleillée.

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Visuel 

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Nous profitons de la vue mer

d’une partie de remparts d’Asilah,

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puis de celle d’une rue toute

blanche et bleue de sa médina,

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bien avant de quitter son port

de pêche, vrai havre de bonheur.

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Une rues des plus colorées

de cette belle médina d’Asilah.

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Poème

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Assis, là, à la terrasse d’un café,

Près de la grande porte, de la Médina,

Je peux couvrir d’un regard panoramique

Toute la ville, le port, la mer et les remparts,

Et voir les touristes déambuler de toutes parts.

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Station balnéaire du Maroc, pour les plus riches,

Pour un peu, l’été, l’on se croirait  à Saint Tropez,

Hormis, qu’ici, on ne pratiquera pas le même prix,

Pécheurs, en leurs étals en bois, côtoient, parfois,

Trafiquants de drogue tous terrains, de bon aloi.

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Ce fort contraste entre deux vieilles traditions

Semble hérité d’une seule et même religion,

Mêlant le respect des lois et passe-droits,

Tout ici se négocie, même destin de vie.

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Asilah,  sise  en   bordure  de  mer,

Est un lieu propice  et prospère,

Entourée par remparts  étroits,

D’où  émerge, parfois, un toit !

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Est lieu où le passant  restera,

Sans  souci,  sans peine, effroi,

En ses rues,   en ses boutiques,

Où  le cuir voisine  le plastique,

Où ampoules éclairent poteries.

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Ses murs peints, belles couleurs,

Égayés en outre d’un blanc nacré

Nombre  d’artistes, mis en valeur,

Ayant acquis, ici, leur droit de cité,

Épient regards et des plus envoutés

Restant fixés…à vouloir contempler

Tel tableau original, en arrière-plan,

Toujours surprenant voire troublant.

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Médina d’Asilah magique,

Songe des mille et une nuits,

Raconte l’histoire  de ce bandit

Qui l’a conquis puis sort tragique.

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Bien  à  l’abri  d’une mer, tourmentée

Par ses hauts fonds  et ses contre-houles,

Des vagues viennent, par l’Ouest,  se briser,

Sur entrée de son port, vous tanguent, roulent.

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Vous voici,  en père peinard, ancré, à cette heure

Entre ses cent pêcheurs  ou entre mille  baigneurs,

Face à ses remparts  et face  à  sa majestueuse  tour,

Ornant  sa médina, toute blanche, et ronde, d’amour.

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Jouissez d’insolente, authentique, et pure tranquillité,

Pendant des jours entiers,  avec  une météo ensoleillée.

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Extension

 .

Faut dire, nous avons été surpris, de voir

Des jeunes entre vingt-cinq et trente ans,

Circuler en 4X4 et frimant tant que tant,

Comme s’ils étaient les caïds du quartier.

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Et d’où proviennent ces véhicules coûtant

Tout de même : un gros paquet d’argent ?

La concentration de jeunes «fils à papa» !

Qui peut le dire l’assurer, étant étrangers !

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Il n’empêche qu’Asilah a beaucoup d’atouts

Pour plaire, faire du commerce, surtout l’été :

Un port, une citadelle …une grande médina,

Une grande promenade le long des quais,

Des restaurants … à foison, une plage,

En somme tout ce qui caractérise

Une belle station balnéaire

Avec air d’authenticité.

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Mais, dis, médina, cœur peint en bleu et blanc comme il se doit,

Grande anse pour s’abriter, quais pour accoster, pas de marina.

Possibilité mouiller à condition de franchir l’entrée en hautfond

Raison pour laquelle, sommes trois à ancrer : dériveur intégral !

Flâner en ruelles de sa médina et puis faire le tour des remparts

Sont purs plaisirs, sans compter promenades le long de sa plage

Asilah ne fait pas parler d’elle pourtant à mes yeux est une perle.

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À taille humaine et sans grande industrie

Asilah demeure une cité très accueillante,

Où l’on se sert plus à déambuler et à loisir,

D’un café à l’autre entre une glace et un thé.

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Quelque chose de romantique nous a séduits

Comme accord parfait entre la terre et la mer

Un parfum d’iode, diverses épices, de mystère,

Nous changeant de lieux français trop  …    uits

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De là, nous quitterons le Maroc, pour Le Portugal

Et reviendrons en Bretagne en notre côte de granit

Avec déjà en tête nouveau départ, nouvelle croisière

Tant l’alternance entre pleine mer et ville nous tente.

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Calligramme

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Assis, là, à la terrasse d’un café,

Près de la grande porte, de la Médina,

Je peux couvrir d’un regard panoramique

Toute la ville, le port, la mer et les remparts,

Et voir les touristes déambuler de toutes parts.

Station balnéaire du Maroc, pour les plus riches,

Pour un peu, l’été, l’on se croirait  à Saint Tropez,

Hormis, qu’ici, on ne pratique pas le même prix !

Pécheurs, en leurs étals en bois, côtoient parfois,

Trafiquants de drogue tous terrains, de bon aloi.

Ce fort contraste entre deux vieilles traditions

Semble hérité d’une seule et même religion,

Mêlant le respect des lois, et passe-droits,

Tout ici se négocie, même destin de vie.

.

Asilah, sise  en   bordure  de  mer,

Est un lieu propice   et prospère,

Entourée par remparts  étroits,

D’où  émerge, parfois, un toit !

Est lieu  où le passant  restera,

Sans  souci,  sans peine, effroi,

En ses rues,   en ses boutiques,

Où  le cuir voisine  le plastique,

Où ampoules éclairent poteries.

.

Ses murs peints, belles couleurs,

Égayés en outre d’un blanc nacré

Nombre  d’artistes, mis en valeur,

Ayant acquis ici, leur droit de cité,

Épient regards et des plus envoutés

Restant fixés… à vouloir contempler

Tel tableau, original, en arrière-plan,

Toujours troublant sinon surprenant.

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Médina    A      d’Asilah      N      magique,

Songe       S     des mille et    N     une nuits,

Raconte    I      l’histoire  de    *        ce bandit

Qui l’a      L     conquis et sort    E       tragique.

Bien à     A      l’abri  mer,  tour     T         mentée

Par ses   H       hauts  fonds, contre  *          houles,

Vagues            viennent  par l’Ouest    S      à briser,

Sur l’en   S      trée de son port et vous    O      roulent.

Vous,      A      père peinard, ancré à cette    N        heure

Entre      *      ses cent pêcheurs,  ses mille  bai  *    gneurs,

Face à     M    ses remparts  face  à  majestueuse  P          tour

Ornant     E     sa médina, toute blanche et ronde d’  O     amour,

Jouissez    D      d’insolente, authentique, et  pure tran   R    quillité,

Pendant     I        des jours entiers,  avec  une  météo  enso   T    leillée !

..

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Forme

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Évocation

 .

Peut-être une salière ou poivrier

Mais vu contexte port, un phare 

On peut imaginer une grande tour.

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Phare imaginaire un port, voilier,

 Et bateau de pêche :

Tout y est pour s’y plaire, à Asilah,

En plus de ses tours.

 .

.Symbolique 

Les phares

Et leur fréquente

Situation isolée ont

Inspiré des imaginaires.

.

Ils sont présents dans la culture

Picturale autant en l’imaginaire

Littéraire et cinématographique.

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Les phares  maritimes  ont été le

Premier moyen  pour les navires

De repérer les zones dangereuses

Et les ports : aujourd’hui, avec  le

Système GPS, utilisation se raréfie.

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Ainsi, il y a 1 500 phares maritimes

Encore  en  service  dans  le  Monde.

Wikipédia : imaginaire du phare

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Descriptif

 .

33 – Asilah : sa médina, muraille, port

Alignement central / Titre dédoublé / Thème   Port

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : Phare / Symbole du fond : Rempart

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Fond

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Évocation 

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Phare imaginaire un port, voilier,

 Et bateau de pêche :

Tout y est pour s’y plaire, à Asilah,

En plus de ses tours.

 .

Symbolique 

 .

Parmi tous les bastions et les tours

Les plus spectaculaires représentant

Une place portugaise, existe encore :

La Borj al-Bahr et la Borj al-Kamra !

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La première avance un peu sur la mer

Et servait à suivre l’arrivée et le départ

De l’approvisionnement et des renforts.

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La seconde, tour principale  du rempart,

A bien marqué, par son allure imposante,

La médina d’Asilah, que nous avons visité.

Source : le site internet de Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Entre phare et tour, que de ressemblances

Entre tour et murailles, de vraisemblances

Ici la forme se confond totalement au fond

Et la rime ajoutera ses vers à sa chanson !

.

Centre marchand, station balnéaire, port

Asilah aura plus d’une corde à son arc

Nous en avons découvert un attrait,

Qui  peut  lui jouer  plus   d’un tour :

Trafics de drogues sous le manteau.

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Que dire de plus sur Asilah sinon que

C’est une station balnéaire très prisée,

Fréquentée par marocains et étrangers,

Nous y avons passé la  semaine, c’est dire.

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Épilogue

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Asilah, on y serait bien restés, étant assis là :

Mauvais jeu de mots, faut se bouger un peu :

On est pas venu ici en bateau prendre racine.

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Il est vrai que pour un voilier, c’’est pas facile

D’autant que l’entrée est des plus scabreuses,

Qu’il faut y jeter l’ancre, à défaut de ponton !

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Cela dit, une fois accosté en utilisant annexe,

La ville est accueillante et des plus plaisantes,

Bénéficiant d’appellation balnéaire attirante.

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Nous ne nous sommes pas baignés sur plage

Nous nous sommes contentés  de sa médina,

Aux couleurs chatoyantes et de ses remparts.

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Asilah est plus qu’une destination balnéaire

On y trouve aussi manifestations culturelles

Telles que  festivals, des courses à pied, etc.

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Et puis il y a les étals de poissons sur le port

Où l’on peut acheter des poissons très frais,

Promenade qui mène de la ville à la plage.

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Tout compte fait, on ne s’y ennuie jamais,

Sans parler visiter les environs en randos,

Je projetterais bien mon retour, de sitôt !

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Visuels et textuels  >>


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