1196 – Et si la vie n’était autre qu’une farce !

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Ouah… quelle vision dramatique de notre sort, en tant qu’humains, qui ne chante plus, des lendemains, nous laissant espérer : sympathique. Une farce tragi-comique de théâtre : on tourne en rond en l’amphithéâtre de nos valeurs, misères et bonheurs sans trouver d’issue à nos malheurs. L’immortalité, appelée de nos vœux, nous donnerait-elle sort plus envieux : rien n’est moins sûr ni moins fâcheux que s’ennuyer en dehors propres cieux.

 

Et si la vie n’était qu’une farce, et si le monde n’était qu’une illusion : jouons les deux le mieux possible pour n’avoir ni remords ni regrets : profitons-en en fantasmes concrets. Et si la vie n’est qu’une vraie garce, ne le cédons en rien à cette tentation de devenir ces monstres horribles, vivants de sang, de crimes, de secrets, que la bonne société, hier a produit et qu’elle produira, sans doute encore, demain. Nous sommes sur Terre et non sur Mars et nous sommes humains, non électrons, quoique parmi tous les mondes possibles, cela, pour nous, en rien, nous changerait, nous serions autant mortels qu’imparfaits. Vivons notre vie de façon intense, si éparse, en y mettant autant de raison que de passion, notre destinée finale demeure toujours risible au regard du Cosmos qui du Big-Bang nous percevons sa lumière tant qu’humanité est. Est condamnée à explorer, sonder, comprendre, expliquer le Monde, moitié, ridicule, l’autre moitié reculant sans cesse à notre observation. Entre farce et calcul, l’univers oscille, pendule, nous avons inventé l’heure pour nous faire raison.

 

+ Et si la vie n’était qu’une marche, pour aller ailleurs, dans une autre dimension, un autre temps, autre espace, sans aucun lien avec notre Monde, notre Terre, notre perception de l’Univers ! Et si la vie n’était qu’une arche, un pont jeté entre naître et disparaître, entre larve et papillon, chrysalide enfermé en cocon de sa propre illusion : on dirait Platon avait raison mais si sa caverne n’est elle-même que reflet, que voit-on ! La vie, dirait l’existentialiste, est ce qu’elle est rien d’autre. Nous voilà plus avancé : c’est une tautologie : la vie est ce que l’on en fait dira qui croit qu’avec le progrès humain, il se dégagera de ses origines animales pour devenir un dieu bionique parvenant à retarder, abolir sa mort fatale. La vie, cadeau, pour qui s’en contente ; poison, pour autres.

 

& Mort et farce forment un oxymoron, quoique parfois se rejoignent quand quelqu’un croit qu’on va le sauver alors qu’on va en réalité l’assassiner de manière cynique. Un des exemples connu au cinéma, le film : La vie est belle, de Roberto Benigni de 1997 commence par joie d’un enfant, d’aller faire un séjour en colonie de vacances pour juifs en 45. Je ne vous raconterai pas la suite : cette fable moderne terrifie.

 

 

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Pour un couple sérieux : la vie des autres ressemble à une farce

 

 

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avec problèmes et conflits quotidiens, exagérés, par jeux d’acteurs

 

 

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qu’on regarde autant en famille  pour s’en distraire ou délecter !  

 

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Mort et farce forment un oxymoron, quoique parfois

Ils se rejoigne quand quelqu’un croit qu’on va le sauver

Alors qu’on va en réalité l’assassiner de manière cynique

Un des exemples connu au cinéma, le film : La vie est belle

De Roberto Benigni de 1997 commence par joie d’un enfant,

D’aller faire un séjour en colonie de vacances pour juifs en 45

Je ne vous raconterai pas la suite : cette fable moderne terrifie.