625 – Je me dis que c’est heureux que tu sois

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Visuels suggestion de scénario

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625 1

Je me dis que c’est heureux que

tu sois ceci,  heureux, et pas cela.

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625 2

Je me dis que c’est heureux que

tu m’accueille les bras, en croix.

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625 3

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Je me dis que c’est heureux que

nous soyons à faire la fête, en joie.

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  Être encore en vie et en tirer profit, sans handicaps, sans maladies, avec économies, avec très bon cap, bonne retraite aussi. Plus malheureux que moi, il y en a des cents, milliers, au verre à moitié vide, plein, pour qui il reste encore ou que ! Qu’importe le temps passé, seul compte celui à venir. Sans parler de l’endroit j’habite, où je me sens comme absorbé par ce lieu où j’ai passé ma vie et qui demeure le meilleur possible pour la terminer, en toute beauté, à l’admirer, le peindre, le narrer, tant j’ai bon moral, tant que j’ai bonne santé. Je me dis que c’est heureux que tu sois, encore en vie et je me dis que c’est heureux que tu en tires de bons profits. Et je me dis que c’est heureux que tu n’aies pas de maladies : à ton âge, tant de malheureux souffrent ou se sentent démunis. Etre souvent bien dans sa peau, parait comme un luxe de nos jours, lors, chaque matin, les journaux nous racontent les drames alentour. Car je me dis que c’est heureux de ne rien écouter que tes folies de m’aimer sans jamais me jalouser ni regretter ce que tu as été. Et je me dis que c’est heureux que tu habites en un calme pays, où tu coules des jours tranquilles, comme retraité, où tout est facile.

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  • + Ah mais c’est une vraie ritournelle que ta chanson du bonheur sur l’air « Y a plus malheureux que toi ! » A ce compte-là, en pays industrialisé, qui ne l’est pas, heureux ! Le bonheur, comme chacun sait, est un concept relatif, dépendant de son histoire et de son état, ainsi que de sa culture et de ses voisins, notion complexe, en définitive. Enfin, rien n’empêche de se réjouir du bonheur des autres sans pour autant être jaloux d’eux. On le fait bien pour ses enfants et sa famille, pourquoi pas pour tous les voisins ! Etre en vie suffit parfois à son bonheur, ne serait-ce que lorsqu’on a échappé à la mort par accident ou que l’on guérit d’une maladie jugée, par la médecine, incurable. Heureux d’être retraité : qui ne l’est pas, avec tout de même comme perspective, le cimetière ; heureux quand on se dit : « il reste encore » ; malheureux : « il ne reste que ». Il reste encore est un sentiment « fort » de vie ; il ne reste que est un sentiment « mort » de deuil. Il n’y a qu’une lettre qui change entre les deux, « f » et « m » mais elle suffit à vous donner bon moral ou mauvais blues.

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  • & Parfois notre  bonheur est des plus simples, celui d’être en vie. En vie et envie se résignent et se confondent comme en poésie ! Et il nous vient souvent le désir de partager cela avec des amis comme c’est contagieux, les voilà rendus aussi heureux que moi, ce qui rend encore plus heureux que tout, est de te savoir en vie, car mon bonheur sans toi ne serait qu’une farce, qu’une illusion.

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  • # Être heureux peut être de se satisfaire de ce qu’on est, de ce qu’on fait, désire, plutôt que rêver d’accumuler des biens, et passer tout son temps à les fructifier. Tout seul,  il reste difficile d’être heureux : couple, famille, communauté,  c’est mieux, ne serait-ce déjà pour le partager en entier, et pour, le plus longtemps possible, le garder. De dire : «Plus malheureux que moi, tu meurs » donnerait dans l’exagération, voire l’exaspération, mais l’on n’empêchera pas les gens aigris se plaindre que leur sort n’est pas glorieux, tant ils sont envieux.

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Textuels symboliques et corrélations

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Eau

  • Symbolique de forme : L’eau, dans les rêves, est représentative de l’âme, de l’essence féminine. Elle représente ainsi l’origine de la vie par toutes  les eaux  placentaires, la fécondité de la femme mais aussi la fertilité de la terre à travers l’image de la pluie. La psyché féminine s’identifie ainsi très spontanément à l’eau. Elle est figurée dans les images des déesses, des nymphes, des naïades, des sirènes et autres.  Source : grandsreves1234.blogspot.com/2015/08/l’eau-un-symbole-au-féminin

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Ivresse

  • Symbolique de fond : Pourvu qu’on ait l’ivresse ! Tour à tour crainte et recherchée, symbole de célébration et de déchéance, l’’ébriété porte toutes les ambivalences. Si peu de personnes osent la défendre, elle accompagne pourtant l’humanité. Synonyme de désordre, l’ivresse a aussi fait l’objet de nombreuses tentatives d’encadrement depuis les plus vieux âges: «Elle est redoutée depuis toujours, surtout lorsque ce sont les autres qui sont ivres. Car s’il y a bien une règle que vous pouvez tirer de l’histoire de l’ivresse,  c’est que boire est bien quand je le fais, mais terrible quand ce sont les autres qui s’y adonnent.» letemps.ch/societe/pourvu-quon-ait-livresse

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Santé > handicap, maladie, retraite, économie, bonheur

  • Liens fond/forme : L’eau et ivresse ne s’accorde pas dans le corps mais a contrario, s’accorde parfaitement dessus sauf à avoir un handicap ou une grosse maladie, tout le monde peut nager en l’amoureuse passion de voyager tout partout, étant bien accompagné et en outre, faire la fête dès la moindre occasion et la retraite permet les deux avec bonheur, pour peu qu’économie d’argent, suive.

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