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Poème et calligramme
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Textuel poème
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- Séduction naturelle ou victime de fascination, à toute fin de passer un moment avec lui, avec elle, comme attraction charnelle ou spirituelle. Séduction volontaire : je le peux et la veux pour passer des instants en tête à tête, consensuels, avec jeux, plaisirs sexuels, au même niveau de désirs. Séduction opportuniste : de suite, je l’ai trouvé très bonne à cueillir, et alors et sans tarder, il me faut l’assaillir, et la saillir, et la salir. Séduction naturelle, fascination, il faut se laisser aller malgré soi à son inclination d’inviter, en réciprocité et félicité et tout faire pour que semblant d’amour soit, à toutes fins, consommé. A toutes fins de passer un moment ensemble, à deux, le soir, sans rien devoir à personne même si, des fois, il y a un prix à payer, avant ou après et qui peut être direct et décisif ou s’échelonner sur un temps s’étirant à n’en plus finir. Séduction volontaire : je le ou la veux au plus vite dans mon lit, chasse à l’homme ou à la femme, décidée, peu importe qui c’est, ce qui se passe après quand c’est fait, pas de place au remords et regrets. L’important est d’arriver à ses fins, sans se prendre la tête, passer un instant en tête à tête, après, un autre jour et, le pari tenu, quand le désir est revenu, changer chasseur en proie, stimuler les jeux d’amour, pour encore plus de joies. Séduction opportuniste : j’ai trouvé en elle, en lui, ce soir, l’impression de sentir que le fruit était mûr et plus que bon à cueillir rapidement, sans coup férir. C’est ainsi que je m’attache, sans tarder, à l’assaillir, avant qu’il ou elle ne s’échappe de mes mains, et si possible le ou la saillir et plusieurs fois de suite, avant demain.
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Textuel extensions
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- Les jeux de séduction comportent tous une part d’intérêt personnel et de comportement irrationnel. Déjà, il faut oser, et pour cela être sûr de soi, tout au moins le paraitre et ne pas avoir peur d’essuyer un refus courtois, voire un rejet brutal. Il y a quelque chose à la fois d’humain et d’animal dans une séduction plus ou moins naturelle, volontaire, opportuniste voire fatale. Parfois la séduction se retourne contre soi et est traitée comme un harcèlement immoral. Où se situe la limite et comment ne pas la franchir, à ses dépens : c’est tout un art sans artifices à maitriser. Question de respect, de confiance plus que de conventions ou règles ! L’habit ne fait pas le moine, mais il fait qu’on le reconnait ! L’habit met en valeur le corps, le corps met en valeur l’habit. La nudité constitue elle-même une autre manière de s’habiller. L’effet de séduction est la manière de le porter et avec de bouger, encore faut-il que telle beauté extérieure sublime aussi intérieure. Séduire est un art difficile pour être bien accompli. Tout le monde ne serait pas Don Juan, ni Casanova, certains utilisent des artifices, combines, truquages tandis que d’autres laissent le naturel faire le propos. C’est, parfois, une question de lumières, d’éclairages, de mettre l’accent sur le corps, le cœur, l’esprit, l’âme. Tout dépend de l’angle de vue, de la pose, perspective, l’impression qu’on croit donner est bien ou non perçu. La conversation aide à situer la personne, personnage sonnera à l’oreille comme fausse ou comme délicieuse. « Chassez le naturel, il revient au galop », dit le proverbe. Elle était si jolie : il n’aurait pas fallu qu’on se parle !
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Textuel fragments
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- La séduction naturelle agit, comme chacun sait, comme la lumière d’une lampe, papillons attirés, il n’y a pas à se forcer, à se grimer, à s’intensifier, le charme naturel agit plus encore que la beauté. Cela dit, il n’existerait que si la beauté extérieure, reflètera et dissipera au mieux, beauté intérieure : tous les atours, tous les artifices, les maquillages, ne peuvent guère faire illusion quant à votre âge. Il y en a qui séduiraient tout le monde ou presque ; autres étant comme transparentes, insignifiantes. À quoi cela est dû : à peu de choses, objectivement, on ne se l’expliquera pas ou alors, subjectivement. La manière de bouger, de se déplacer et de sourire, font partie de critères pour être davantage valorisé, encore une fois si l’on prend des cours à s’entrainer, le moindre faux pas comme en danse peut être pire. On aura autrefois avancé que les hommes intelligents, étaient d’un naturel séduisant parce que plus cultivés, et on a autant dit qu’homme fort était plus rassurant : différents types d’homme pour divers types de femmes. C’est pourquoi en dépit des nombre canons de la beauté que l’on peut apprécier au cours des concours adaptés, il n’en reste pas moins que statistique est un peu biaisée pour trouver seule perle rare capable de vivre à son côté. Une photo, une vidéo, un discours, donnera une image à un instant «t» ou beauté deviendra suspendue en vol, mais elle reste sujette, comme les fleurs les plus suaves, à vieillir, à se ternir, se faner, ne plus vouloir s’exposer.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Naturelle, avez-vous dit, c’est sûr ,
de plus, combien séduisante aussi,
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ce, d’autant plus que ses pauses
se rendent de plus en plus suggestives,
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au point de vous tenir en haleine
tout au long d’une conversation,
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Un air femme fatale
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Textuels symboliques
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Lampes
- Symbolique de forme : Le symbolisme de toutes lampes dont l’huile brûle Éros est double. Chez Grimm, la lumière seule chasse l’amant caché de l’héroïne. La lumière, dans tous les contextes mythologiques, symbolise la conscience. La lumière d’une lampe représente particulièrement le conscient qui est entre les mains et sous le contrôle de L’être humain, par contraste avec la lumière du soleil, de nature divine, cosmique.
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Lumière
- Symbolique de fond : La séduction consiste à passer de l’ombre à la lumière, sans, pour autant, tout faire voir de soi Ni grand-chose de son environnement : devenir transparent, comme la lumière, tout en restant dans la pénombre, un mystère. L’homme propose, ou, en tous cas, il évoque. La femme dispose à moins qu’elle ne provoque. C’est une question de savoir.
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Corrélations> ambiance tamisée, lumière colorée, acte feutré
- Liens fond/forme : La lumière exerce sur nous, une sorte de fascination que certains utilisent comme forme de séduction : ambiance tamisée, colorée, feutrée par une lampe un peu libre ou un peu contraint ou un mixte des deux pour ne pas forcer, ne pas effaroucher ! Et j’ajouterais, qu’elle a un coté chaleureux, qui enjoint l’instant de devenir heureux ! Ce n’est pas parce qu’on séduit qu’on est lumière mais parce qu’on se met dans la lumière qu’on séduit : c’est un acte nécessaire, bien que non suffisant, pour se faire remarquer, se faire désirer. Parfois, on éclaire trop fort et lors on exagère et l’autre ne souhaite alors que d’’éteindre la lumière. Parfois, on crée des zones d’ombre portées, qui inquiètent ou qui intriguent, l’autre ! Tout est question d’harmonie, intensité : une lumière trop crue agresse, stresse ; trop sombre, fait peur, voire angoisse. L’idéal serait une lumière qui accompagne les émotions.
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