432 – Joies et peines viennent du cerveau ou cœur !

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Visuels scénario

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Ce sera, soit une joie complète

lors en accord avec le contexte,

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soit peine de cœur, inconsolable,

et dont on ne se remet guère,

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le pire étant lorsque sa douleur

vient accentuer ses souffrances !

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Textuels calligramme 

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  • Peine de cœur, pour fille de joie ; fille en peine pour joie de cœur. Corps à la peine, lors esprit en joie, confondent  le pire, le banal et le meilleur. Si son cœur est en joie et son corps peine en cœur, la joie l’emportera  souvent sur les efforts en peines. Quand les esprits ne s’accordent pas ou plus en valeur ou en profondeur, l’acte sexuel met les corps encore en joie, mais, laisse après leurs âmes en peine. Quant aux hommes de peine, aux filles de joie : ils vendent au mieux leur corps, de force ou de veine.  Joies et peines viennent du cerveau ou du cœur : toutes sortes de sensations les chérissent, au contraire, les pourrissent, tant de l’extérieur que de l’intérieur. Quand les esprits entre partenaires ne s’accordent pas en profondeur, faire l’amour mettent leur corps en joie, leurs âmes en peine, tant ils confondent le pire et le meilleur, tant survient l’ennui quand ce n’est pas la haine. Leurs corps à la peine pour leurs âmes en joie, un couple amoureux fredonne un hymne où le bonheur et la douleur s’en vont oscillant entre bons et mauvais moments, mais revenant toujours vers équilibre qui s’ordonne. Quant aux filles de joie et aux hommes de peine, tous deux vendent au mieux leurs corps aux plus offrants, du sud au nord, s’essoufflant, à perdre haleine. Les premières enchainent les passes à coups de pistons, les derniers déchainent leurs muscles à coups de bastons. Corps et âme, tout à la peine, tout à la joie, sont inséparables, se quittant, se retrouvant et chaque fois en émois qu’on perde de l’argent ou qu’on gagne un amant.

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Textuel extension

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  •  On ne se quitte pas, hors du moment quand  les joies l’emportent sur les peines, chassent ennui, haine, suspendant l’instant. L’instant, où les joies effacent toutes peines. Peines de cœur pour filles de joie, filles en peine pour joies de cœur. Ce dernier s’interpose entre l’âme et le corps et il décidera, pour elles, si c’est plus un bonheur que douleur. Les corps, à la peine, esprits, à la joie, confondent parfois le pire et meilleur.  Si les deux se superposent, apparait couleur rose, bleu, mélange des deux. Cœur en joie, corps en chœur, l’emporte  sur toute peine quand l’esprit et l’âme se chevauchent pour vous faire décoller de terre et vous enfermer dans votre bulle où rien de fâcheux ne pourra plus vous arriver, à deux.  La joie vient, toujours, après la peine,  chance vient, toujours, après  déveine ! Mon corps souffrant, mon âme sereine : demain je serai roi, demain je serai reine, un  nouvel amour succédera à toute haine qui remplit tout cœur, d’une  félicité pleine, jusqu’à souffrir d’avoir cette peur soudaine, de tout perdre en l’abandonnant, à la traine et de ne pouvoir se consoler d’une telle peine.  On dit la joie vient toujours après la peine : qu’une seule joie compense toutes peines, qu’on a pas de chance, qu’on a de la veine, le mélange de joies et de peines font-ils une vie sereine. Il y a de la joie intarissable et de la peine inconsolable comme il y a les optimistes, les pessimistes. Si la peine atteint trop de souffrance ou douleur, elle demeurera en son cerveau et en son cœur. Un bon conseil : épouser une fille de joie, toujours enthousiaste, et jamais à la peine : encore faut-il savoir ce qu’on entend par là, sinon plus dure sera la chute à son réveil.

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Textuel épilogue

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  • Peine à jouir, ou joie de souffrir, on peut inverser comportements : ne parlons pas de sadomasochisme bien trop prisonnier de son prisme ! Nous sommes contenants, amphores, le contenu intérieur dépend de nous, il pourra être bien, il pourra être fort c’est histoire de joies, peines, de fous. Amphore est emblème de la féminité, à qui on prête moult émotions faciles, on la projette, gracile, parfois,  fébrile, alors qu’elle s’active, et à tout, a résisté. Homme par orgueil, apathie… prudent,  fait moins démonstration de sentiments, s’il s’autorise à exprimer souvent sa joie, sa peine, l’intériorise, la garde pour soi. Chacun sait : pas de joie sans douleur, comme pas de bonheur sans malheur, s’il existe des critères plus objectifs, le ressenti reste, lui, très subjectif. La joie partagée est plus agréable, et lors la peine, plus supportable, l’empathie contraire à… l’apathie : joie, peine ne sont réels, non dits !  Le cerveau se souvient traumatisme, comme une amputation  d’un bras. On parle alors de douleur fantôme : comme quoi absence n’est pas joie.

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Textuels symboliques 

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Amphores

  • Symbolique de forme : Nombre d’amphores ont servi durant des siècles au transport de liquides dans toute l’aire de la  Méditerranée. L’objet symbolique par excellence de l’épave antique toute engloutie. Leur forme varie selon les époques, selon leur origine, ou leur usage. Ces objets qui  nous sont parvenus par-delà siècles, nous émeuvent par leur histoire : amphores phéniciennes, grecques, égyptiennes, gauloises, amphores romaines. Inspiré d’anticopedie.fr

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Émotions

  • Symbolique de fond : Le cerveau est l’organe des émotions : il donne naissance à  la joie, la tristesse, la peur ou la colère, la tristesse le dégoût. Comment ces affects seront mis en relation et seront placés sous le contrôle de la raison ? Les récentes découvertes en neurosciences l’expliquent : on peut  passer d’une vision «achromatique» dit en noir et blanc, des processus cognitifs à une représentation colorée, enluminée, par différents processus émotionnels. Modifié, source : Magazine Cerveau et Psycho

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Corrélations > forme, émotions, visages, poésies, amours

  • Liens fond/forme : L’amphore est aussi, comme chacun sait, un emblème de la féminité du fait qu’elle est creuse comme un vase mais autant par la forme de ses courbes et rondeurs ! Et combien de flacons de parfums s’en seront inspirés pour leur redonner leurs lettres de noblesse d’art, allant de l’utile à l’agréable, y compris pour les yeux. Lémotion n’a de forme particulière qu’icones, visages, mais qui ne peuvent épuiser toutes ses manifestations. Néanmoins, il peut être inspirateur de rimes intenses, et poétiques sur nombre de sujets, y compris l’amour. Les tenir enfermées, secrètes en soi, comme en flacon, elles risquent d’exploser à n’importe quelle occasion. Cerveau et cœur éprouvent autant de joie que peine. Le cerveau, pour trop, ou pour manques, de raisons, le cœur pour trop ou pas suffisamment d’émotions : comment les rééquilibrer, là est toute la question.

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