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Calligramme
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Ça va mal où bien ça va bien.
Question objective, subjective,
Probablement, un peu les deux,
Lors malheureux bien qu’heureux.
J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,
La chance n’y était pas…a mal tourné,
Je me retrouve désemparé, presque nu.
Dois-je dire, qu’hier ai pensé me suicider.
DES JOURS
Les choses ne vont que rarement jusque-là,
Juste un passage à vide ou un coup de blues.
On remonte la pente, on en, rit ou s’en moque,
C’est parfois la question ça va, qui provoque.
Il nous faudrait rire au moins une fois par jour,
Sinon du monde, de notre situation, de nous,
Autrement pression stress nous rendra fou,
De debout, l’on se retrouvera à genoux.
OÙ TOUT VA BIEN
Il y a des jours, sans savoir pourquoi
Où tout va bien ou bien tout va mal,
Tout s’enchaine et tout se débloque,
Ou tout se déchaine et tout se bloque,
Faudrait-il lors consulter son horoscope !
Ça ne dépend toujours de vous, votre humeur,
Mais de votre entourage, disponibilité des gens,
Tant au téléphone, par messagerie, à l’extérieur.
Quand ça va bien, vous avez confiance en vous,
Vous osez affronter la réalité de vos problèmes
Pour les résoudre et avancer projets en cours
En traitant les conflits pour les solutionner.
Vous êtes sur un nuage, content de vivre
C’est le mieux que l’on puisse espérer,
Quand toutes vos relations vont bien
Et le dialogue est de mise partout.
OÙ TOUT VA MAL
Mais, c’est, parfois, trop galère :
Lors ça va mal, vous perdez pied
Vous ne savez plus ou vous habitez,
Comment vous y prendre pour en sortir !
Vous comptez sur la chance…plus que vous :
Celle-ci ne vient, tout s’accumule, vous déprimez.
Pour éviter de sombrer, vous prenez médicament
Qui vous remet sur votre petit nuage antérieur
Mais sans rien résoudre dans la réalité :
C’est juste bombe à retardement.
« Comment ça va aujourd’hui, ça va bien ? »
Ce n’est rien d’autre, qu’un protocole social,
N’appelant pas de réponse surtout catastrophée
Sauf cas : deuil, maladie, accident, perte d’emploi.
« Misères, soucis, douleurs, problèmes, angoisses »
L’autre vous écoute un instant, avant passer chemin.
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Textuel
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Ça va mal où ça va bien : question objective ou
subjective ! Un peu les deux : malheureux et
heureux ! J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,
la chance n’y était pas ou a mal tourné, je me
retrouve désemparé, presque nu : dois-je dire
qu’hier, j’ai pensé à me suicider ! Les choses
vont rarement jusque-là, juste un passage à
vide, un coup de blues et on remonte la pente,
on en rit, on s’en moque. C’est la question :
« ça va », qui le provoque. Il nous faudrait rire
au moins une fois par jour sinon du monde, de
notre situation, de nous ! Autrement, la
pression du stress nous rendra fou et, de
debout, l’on se retrouvera à genoux. Il y a des
jours, sans trop savoir pourquoi, où, tout va
bien ou tout va mal, tout s’enchaine et se
débloque ou, tout se déchaine, se bloque.
Faudrait-il, ces jours-là, consulter son
horoscope ! Ça dépend de vous, de votre
humeur, mais aussi de votre entourage, de la
disponibilité des gens au téléphone, de
l’extérieur. Quand tout va bien, vous avez
confiance en vous, osez affronter la réalité, les
problèmes, pour les résoudre, les projets en
cours, pour les faire avancer, les conflits, pour
les solutionner. Vous êtes sur un nuage,
content de vivre, de vos activités. Vos relations
vont bien et le dialogue est de mise. Quand
c’est galère, tout va mal, vous perdez pied,
vous ne savez plus où vous habitez, comment
s’y prendre pour vous en sortir. Vous différez
tout, vous comptez sur la chance et non plus
sur vous. Si celle-ci ne vient pas, tout
s’accumule et vous déprimez. Pour éviter de
sombrer, vous prenez un médicament qui vous
remet sur votre petit nuage antérieur mais
sans rien résoudre en réalité. « Comment ça
va, aujourd’hui, ça va bien ? Protocole social
n’appelant pas de réponse catastrophée, sauf
deuil, maladie, accident, perte d’emploi. Si
vous répondez « J’ai des misères, soucis,
douleurs, problèmes, angoisses », l’on vous
écoutera un instant avant de déclarer « ça ira
mieux demain, reposez-vous, parlez-en à
votre médecin, votre psychologue ou votre
chien !«
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Poème
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Ça va mal où bien ça va bien.
Question objective, subjective,
Probablement, un peu les deux,
Lors malheureux bien qu’heureux.
J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,
La chance n’y était pas…a mal tourné,
Je me retrouve désemparé, presque nu.
Dois-je dire, qu’hier ai pensé me suicider.
.
Les choses ne vont que rarement jusque-là,
Juste un passage à vide ou un coup de blues.
On remonte la pente, on en, rit ou s’en moque,
C’est, parfois, la question ça va, qui provoque.
Il nous faudrait rire au moins une fois par jour,
Sinon du monde, de notre situation, de nous,
Autrement pression stress nous rendra fou,
De debout, l’on se retrouvera à genoux.
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Il y a des jours, sans savoir pourquoi
Où tout va bien ou bien tout va mal,
Tout s’enchaine et tout se débloque,
Ou tout se déchaine et tout se bloque,
Faudrait-il lors consulter son horoscope !
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Ça ne dépend toujours de vous, votre humeur,
Mais de votre entourage, disponibilité des gens,
Tant au téléphone, par messagerie, à l’extérieur.
Quand ça va bien, vous avez confiance en vous,
Vous osez affronter la réalité de vos problèmes
Pour les résoudre et avancer projets en cours
En traitant les conflits pour les solutionner.
Vous êtes sur un nuage, content de vivre
C’est le mieux que l’on puisse espérer,
Quand toutes vos relations vont bien
Et le dialogue est de mise partout.
.
Mais, c’est, parfois, trop galère :
Lors ça va mal, vous perdez pied
Vous ne savez plus où vous habitez,
Comment vous y prendre pour en sortir !
Vous comptez sur la chance…plus que vous :
Celle-ci ne vient, tout s’accumule, vous déprimez.
Pour éviter de sombrer, vous prenez médicament
Qui vous remet sur votre petit nuage antérieur
Mais sans rien résoudre dans la réalité :
C’est juste bombe à retardement.
.
« Comment ça va aujourd’hui, ça va bien ? »
Ce n’est rien d’autre, qu’un protocole social,
N’appelant pas de réponse surtout catastrophée
Tel mal : deuil, maladie, accident, perte d’emploi.
« Misères, soucis, douleurs, problèmes, angoisses »
L’autre vous écoute un instant, avant passer chemin.
« Ça ira mieux demain, croyez-moi, et, reposez-vous,
Parlez-en à votre médecin, ou psychologue, ou chien. »
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Extension
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Un chien va bien quand
Son maitre va bien et inversement.
Beaucoup de problèmes sont relationnels.
En qui avoir confiance, à qui se fier de nos jours !
L’âge venant, ça s’empire et l’on croit être le seul
Dans son cas, or il en existe centaines, milliers.
Comment savoir si quelqu’un va bien ou mal ?
Quand certains se plaignent d’un bobo,
Autres se taisent, comme déprimés,
Ils ne montreront rien de leur état
Humeur égale, aimable avec tous.
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Le noir du mal-être, du sombre,
Et le jaune, du bien-être, du clair.
Il est vrai, qu’ici, ce «tout va bien»
Est d’ordre ironique, métaphysique,
D’ordre matériel et autant psychique.
À croire qu’il n’y a rien entre les deux :
Qu’on est soit malheureux, soit heureux,
Alors que tout est relatif, mixte, commun,
Et l’échelle du bonheur varie selon chacun.
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Peut-on comptabiliser les jours
Où tout va bien, où tout va mal !
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Quel pourcentage est supportable
Lequel devient plus qu’intolérable !
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Le verre à moitié vide, à moitié plein,
C’est bon pour pessimiste, optimiste !
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Si l’on peut aller de Charybde en Silla,
Comme en voyage, d’Ulysse, d’Homère,
N’y a-t-il pas des signaux qu’on oblitère
Et d’autres, plus anodins, qu’on exagère.
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La fin du Monde n’est pas pour demain,
Fin du mien si je meurs d’angoisse, faim.
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Enfin question quand même chaque jour
Comment tu vas ? Réponse : je vais bien !
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C’est les autres, le Monde, qui ne vont pas
Ils en profitent pour bien salir mon bain !
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Forme
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Évocation
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Un rasoir électrique sur piles,
Une colonne en trois morceaux :
Une salière, ou une poivrière ?
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Une salière si tout va bien,
Une poivrière, si tout va mal,
Mais l’on pourrait être en état
Intermédiaire : poivre et sel !
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Les deux formes de la salière et de la poivrière,
Sont proches du fond, sans le couvrir totalement
On pourrait prendre d’autres symboles bien/mal.
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Symbolique
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Le poivre et le sel sont encore considérés
De tous, parmi les épices les plus communes.
Pour célébrer deux indispensables en cuisine,
Le Roi des épices pour le poivre et l’Or blanc.
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Selon une devise chère à Alphonse Allais :
« Le sel de l’existence est essentiellement
Dans le poivre qu’on y met. »
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La sphère du Poivre représente
Des forces magiques et brûlantes
Et le sel est indispensable à la vie,
Tant il maintient l’eau à l’intérieur
Des cellules dans notre organisme.
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Descriptif
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808 – Des jours où tout va bien, tout va mal
Alignement central / Titre par mots / Thème calendrier
Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme
Symbole forme : salière / Symbole fond : épices
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Fond
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Évocation
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Une salière si tout va bien,
Une poivrière, si tout va mal,
Mais l’on pourrait être en état
Intermédiaire : poivre et sel !
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Symbolique
.
Le poivre et le sel sont encore considérés
De tous, parmi les épices les plus communes.
Pour célébrer deux indispensables en cuisine,
Le Roi des épices pour le poivre et l’Or blanc.
.
Selon une devise chère à Alphonse Allais :
« Le sel de l’existence est essentiellement
Dans le poivre qu’on y met. »
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La sphère du Poivre représente
Des forces magiques et brûlantes
Et le sel est indispensable à la vie,
Tant il maintient l’eau à l’intérieur
Des cellules de notre organisme.
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Fond/forme
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Il est normal d’hésiter entre salière et poivrière
Tant les formes se ressemblent, hormis le fond :
Blanc pour le sel ; gris ou noir, pour le poivre
Dans tous les cas, la rime, là, sera très libre
Quant à faire le lien avec le bien et le mal
Ce n’est ni la forme ni le fond qui décide,
Seulement vos humeurs, événements.
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C’est tout de même curieux qu’on présente les deux
Ensemble à table comme des jumeaux inséparables
Cela dit, l’on consomme plus de sel que de poivre,
Tant le poivre, on peut s’en passer ; le sel, non !
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Le sel serait le maître et le poivre, son chien
Mais le chien ne supporte pas le poivre
Comment fait-on pour les accorder !
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Visuel
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Un mannequin anodin devient
le porte-parole d’un message
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qui peut être danger nucléaire,
contradictoire, plus alarmiste,
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ou éclipse, carrément catastrophique,
préfigurant fin du Monde.
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en se cachant derrière un faux visage,
prophète auto-proclamé.
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Épilogue
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Si on a mangé avec bonnes épices
Un plat savamment cuisiné : délice,
Tout va bien, que digestion est bonne,
On en voudra pas au cuisinier, personne.
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Si on a mangé avec mauvaises épices
Un plat des plus mal cuisinés : supplice,
Tout va mal et la digestion se passe mal,
On en voudra au cuisinier, au monde entier.
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Pas assez de sel, insipide, mais trop, écœurant,
La cuisine, comme l’humeur reste affaire de goût,
Le repas servira avant tout, à bien se restaurer,
Mais sera aussi un plaisir pour compenser.
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Les jours où tout va bien : satisfaisants
Ciel reste au beau fixe, bon sentiment,
Les jours où tout va mal, angoissant
Le ciel est bas et lourd, déplaisant.
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Toi, comment tu vas : ça va bien
On passe à l’événement prochain !
Et toi, comment tu vas : ça va mal
Un silence et la question, pourquoi.
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Ainsi va le vie et ainsi vont les choses
La vie ne serait pas, tous les jours, rose,
Elle passe du blanc au gris pour finir noire
La seule touche de couleur est garder l’espoir.
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