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Calligramme
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Enfin quoi j’ai la cer C ti S tude que je suis né,
Que je vis et même O qu’un A jour, je mourrai.
«Tout homme est M mortel N or, Socrate est
Un homme, donc M Socrate S est mortel !»
C’est simple, E logique, * imparable
Une vérité, N en rien, C contestable !
Cela ne me T dit pas ce E que je fais,
Sur la Terre, * si je ne suis R que passage
Pour aller vers S quelqu’ailleurs T là où j’erre
Comme une U âme en peine I mystère !
Ce qui est valable R pour moi T l’est autant
Depuis naissance V humanité U toute entière,
Je ne doute pas suis I homme D mais suis-je
Moitié animal, moitié V divin ou E erreur de nature,
Que m’apporte de plus R ma su S prême domination
Sur elle, une fois mort E enterré ? disparu, en elle !
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Le doute serait créateur, proclament
Les philosophes ainsi qu’artistes
Mais il serait créateur de quoi :
De finitudes, ou d’infinitudes !
Douter conduit à incertitude,
Celle de ne plus rien pouvoir,
Celle de ne plus rien savoir,
Celle de ne plus rien avoir,
Et, au moment de mourir,
Aurai-je cette certitude,
D‘avoir très bien vécu,
Alors que j’en doute !
Art est faire cohabiter
Le doute et croyance
L‘erreur et vérité,
Et cela bien que
Par nature, ou
Par essence :
An-ti-no-mi-que.
Je crois que je doute
Et je doute que je crois
Sont seule et même chose.
Une pièce à deux faces en laquelle
Mon esprit s’emplit de tout, en oscillant
De l’une à l’autre avec constante au milieu,
Toute connaissance, que j’acquiers, contribue
À la réduction de nombre de mes incertitudes.
C’est valable aussi, l’Humanité, Terre entière,
Ma connaissance du Monde, Tour de Babel,
Ne sera jamais achevée, bien plus encore,
La connaissance, intime, de moi-même.
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Textuel
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Enfin quoi, j’ai la certitude que je suis né, que
je vis et même qu’un jour je mourrai : « Tout
homme est mortel or Socrate est un homme,
donc Socrate est mortel. » C’est simple,
logique, imparable : une vérité en rien
contestable ! Cela ne me dit pas ce que je fais
sur la Terre : si je suis de passage pour aller
vers ailleurs ou si j’erre comme une âme en
peine, un mystère ! Ce qui est valable pour
moi, l’est autant depuis la naissance de
l’humanité toute entière. Je ne doute pas je
suis homme, mais suis-je : moitié animal,
moitié divin ou une erreur de nature ! Que
m’apporte de plus ma suprême domination
sur elle, une fois mort, enterré, disparu, en
elle ! Le doute est créateur, proclament les
philosophe et les artistes, mais créateur de
quoi : de finitude ou d’infinitude ! Douter de
tout conduit à des certitudes : celle de ne plus
rien avoir, celle de ne plus rien pouvoir, celle
de ne plus rien savoir. Au moment de mourir,
aurai-je la certitude d’avoir bien vécu, alors
que j’en doute. La certitude d’avoir bien vécu
m’ôte-t-elle le doute sur ma mort définitive en
prétendant que ma vie n’aura servi à rien ?
Rien ne me sert de croire ni de nier si ma vie
n’a de sens que par son passé et que je ne
peux, en aucune façon, en projeter son devenir
lointain. Comment faire cohabiter le doute et
la croyance, l’erreur et la vérité, alors même
que, par nature ou par essence, ils sont
antinomiques ? Je crois que je doute et je
doute que je crois sont une seule et même
chose. Une pièce à deux faces dans laquelle
mon esprit s’empile tout en oscillant de l’une à
l’autre avec une constante au milieu : toute
nouvelle connaissance que j’acquiers
contribue à réduction d’incertitude. Cela est
valable aussi pour l’Humanité, la Terre entière
car la connaissance du Monde, tout comme la
Tour de Babel, ne sera achevée, bien plus
encore, connaissance de moi-même.
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Poème
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Enfin quoi j’ai la certitude que je suis né,
Que je vis et même qu’un jour, je mourrai :
«Tout homme est mortel or Socrate est
Un homme, donc Socrate est mortel !»
C’est simple … logique … imparable,
C’est une vérité, en rien, contestable !
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Mais cela ne me dira pas ce que je fais
Sur la Terre, si je ne suis que de passage
Pour aller vers quelqu’ailleurs là où j’erre
Comme une âme en peine : vrai mystère !
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Ce qui sera valable pour moi, le sera autant
Depuis la naissance d’humanité toute entière,
Je ne doute pas que je sois homme mais suis-je
Moitié animal, moitié divin ou erreur de Nature,
Que m’apporte de plus ma suprême domination
Sur elle, une fois mort, enterré, disparu, en elle.
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Le doute serait créateur, proclament
Les philosophes ainsi qu’artistes
Mais il serait créateur de quoi :
De finitudes, ou d’infinitudes !
.
Douter conduit à incertitude,
Celle de ne plus rien pouvoir,
Celle de ne plus rien savoir,
Celle de ne plus rien avoir,
Et, au moment de mourir,
Aurai-je cette certitude,
D’avoir très bien vécu,
Alors que j’en doute !
.
Art est faire cohabiter
Le doute et croyance
L’erreur et vérité,
Et cela bien que
Ou par nature,
Ou par essence,
An-ti-no-mi-que :
Je crois que je doute
Et je doute que je crois
Sont seule et même chose.
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Une pièce à deux faces en laquelle
Mon esprit s’emplit de tout, en oscillant
De l’une à l’autre avec constante au milieu,
Toute connaissance, que j’acquiers, contribue
À la réduction de nombre de mes incertitudes.
C’est valable aussi, l’Humanité, Terre entière,
Ma connaissance du Monde, Tour de Babel,
Ne sera jamais achevée : bien plus encore,
La connaissance, intime, de moi-même.
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Extension
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Je ne peux pas douter que le monde existe,
Ni que j’existe dans ce monde car dès lors que
Je le fais, j’acquiers une certitude, celle de l’altérité,
Que les choses peuvent être autres, je les vois, le crois.
Mais croire « supposer être vrai » : qui décide cela ?
Ce n’est que l’homme, ce n’est que l’Humanité !
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Aucune vérité, certitude, ne nous vient de l’intérieur.
Les lois et théories de la physique sont dites immuables :
Leurs réfutabilités nous feront changer de cadre de pensée.
Expliquer le fonctionnement mécanique, fut-il quantique,
Est une chose ; comprendre l’homme est une toute autre,
En ses s arcanes, ses déboires, folies, mystères, passions.
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Nous avons des certitudes, ne serait-ce que :
Celle qu’on est né, qu’on existe, qu’on meurt ;
Celle d’être différent de tous les autres animaux
Celle de faire partie d’Univers incommensurable
La plus incertaine demeure la vie après la mort,
Si je peux me croire et dire, immortel, incarné
Croire me prolonger à travers ma progéniture
Doute subsiste, faute de preuve de l’au-delà.
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Nombre de certitudes se font de plus en plus rares
De nos jours tant nombre de croyances subsistent,
En dépit de preuve scientifique de non fondement,
Connaissance, intelligence, ne suffisent, en vérités.
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Le plus simple est déléguer et donner sa confiance
À une secte, une religion, un parti, dogme, système
Sans, à aucun moment, douter qu’on est manipulé,
Et au vu du contraire, résister pour ne désespérer !
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Avant même de croire en quelque chose, quelqu’un,
De croire en soi, constitue la base de l’interrogation,
Je sais que j’existe, que j’aurai un destin si je l’écris.
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Après quoi, si toutes les vérités et faussetés, existent
Et parfois même en même communauté, coexistent,
Elles ne se valent pas toutes, faut bien faire le choix.
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Lors, pour ce faire, ce qui me parait plus que certain
C’est qu’aucune vérité ne vient de moi, de l’intérieur :
Je ne peux être le seul à la détenir et l’imposer à tous,
On me traiterait d’intolérant, en plus d’être ignorant.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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En bas, vase col étroit fleur solitaire ;
Et en haut : trois fleurs paradisiaques,
Qui me mettent en chemin de certitude
Pour voir une vie plus rose que celle-ci.
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Une vie en rose, pour ceux qui s’en posent
Bien de questions :
Mais quelle certitude j’aurai que ce vase
Et cette fleur, seront roses ?
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Symbolique
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On appelle symbolisme
Des fleurs le fait d’attribuer
À certaines fleurs des vertus,
Ou de servir d’emblème.
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Et l’iconographie des cinq sens,
Représente l’odorat
Sous la forme de compositions florales
Ou sous l’aspect d’une figure qui tient
À la main un bouquet de fleurs
Ou en hume les parfums.
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Depuis l’antiquité, l’image de la fleur
Est associée à l’idée de la brièveté de la vie,
De la beauté et des Vertus.
Wikipédia : fleurs
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Descriptif
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812 – Comment survivre, sans certitudes ?
Alignement central / Titre dédoublé / Thème vérité
Forme courbe/ Rimes libres / Fond éloigné de forme
Symbole forme : fleur / Symbole fond : certitude
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Fond
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Évocation
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La certitude qu’il y a encore des aliments
Exempts de toute pollution
N’existe pas ou plus, sauf des exceptions
Mais il faut cherchez loin.
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Symbolique
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Le doute est remise en question
Des certitudes, et, des croyances.
Elle est nécessaire car ces deux notions
Éloignent du chemin commun évolution vie.
Mais certitudes et croyances sont nécessaires
Car elles aident à vivre en conjurant la peur !
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Un paradoxe de l’humain en quête de sens,
A affronter : qu’est-ce qui me prouve
Que tel produit est bien bio ?
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Corrélations
Fond/forme
La certitude est comme la vérité : approchée
Jamais totale, il subsiste une once de doutes !
Comme l’on en peut douter de tout et de soi,
En permanence, on se forge des croyances
Résistant à remise en cause dans la durée
Et au bout d’un temps, elles sont câblées
Au point de ne plus …s’en débarrasser,
Surtout quand on n’aura rien d’autre
De crédible … à mettre à leur place !
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La différence entre les fleurs naturelles
Et les fleurs artificielles, devient minime,
Du moins à l’œil qui pourrait s’y tromper.
Vous pensez bien que si sur le plan naturel
L’on peut faire erreur et en toute bonne foi,
Que dire des concepts, idées, opinions, etc. !
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Quant à survivre sans, je serais d’accord avec
« Ce que les hommes veulent, en fait, n’est pas
La connaissance, est la certitude. Bertrand Russel
L’homme n’est en définitive que ce qu’il croit, je dis
Bien l’homme et non la science qui elle est bien plus
Objective et certaine que lui, en dehors de lui, et que
L’homme, avec méthodes, découvre et n’invente pas.
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Visuel
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Croire en soi-même, c’est déjà
un acte de foi, une certitude,
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bien qu’il faille pointer tous les
points noirs de son identité,
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les confronter au reste du Monde,
voire à toutes ses connaissances :
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quelle confiance, quelle incertitude :
aux autres voire à vous d’en décider.
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Épilogue
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Échangera certitudes scientifiques
Contre mes doutes métaphysiques,
Histoire d’être tranquille d’esprit,
Ne pas mourir en ignorant : ahuri !
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La certitude n’est pas pour demain :
Théorie scientifique pour être validée
Doit se rendre capable d’être réfutée :
Comme serpent… se mordant la queue.
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Cela ne l’empêche pas d’avancer, rampant
Dans ses certitudes, éphémères, provisoires,
Elle s’appuie sur accumulations d’expériences,
Ne devant rien aux subjectivités de chercheurs.
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Certains considèrent la science, religion, croyance,
Ou pensent que le nombre l’emporte sur pertinence,
À ce jeu-là, sur la place publique, une peine de mort
Servira d’alibi en justice, pour s’en laver les mains !
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Faites observer un bouquet de fleurs en un vase :
Certains verront vase et fleurs de même couleur
D’autres, de couleurs différentes, changeantes,
Variations créeraient un biais expérimental.
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On pourrait multiplier les exemples,
En changeant contexte, situation
La seule certitude que l’on a
Est que l’on va mourir.
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Si certains la dénient,
Si certaine…la renient,
C’est qu’ils n’ont compris
Que toute vie est faite finie.
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