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Calligramme
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Exotisme de l’étranger, avez-vous dit
Pour changer d’air ou d’atmosphère,
Pour vous vider, réellement, l’esprit,
Le remplir d’autre chose, d’autrui.
Barrière de la langue, est obstacle,
Bien que celle de la culture attire !
Ce n’est pas tant, que l’on e sente
Étranger, mais touriste, d’ailleurs.
Il y a fond commun entre humains
Mais chacun se distingue : normal !
On n’est pas tous forgés sur un modèle
Adaptés à tous lieux, climats, régimes.
À l’étranger, je ne suis, connu, reconnu,
Incognito : ne suis important personne,
C’est à la fois, une liberté, une restriction,
Et si je parle anglais, sait-on d’où je viens !
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¤¤¤¤ Est-on vraiment soi-même R à l’étranger ! ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Loin de chez soi, son travail E ses soucis, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Après bon mois d’absence S à se reposer ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Sans se considérer comme T habitant d’ici. ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Nul doute qu’une rupture E des habitudes, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Nous fait poser mille et une – questions, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Rencontrant, autres couples T en attitudes ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Après avoir tout largué lors ‘ navigation ! ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Sans parler des gens locaux O et des ports, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Anglais, allemands ou autres N origines : ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Autant de nouveaux mondes * autant sorts, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Aux destinées bien remplies S d’adrénaline. ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Tant et si bien que tout à la fin O questionne ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Ce que l’on est : on est souvent, I personne, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Assujettie à la société, et voire – à sa culture, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Ou purs conditionnements M hors nature ! ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Monotone, ou répétitive, vie Ê lasse, souvent. ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Travailler, changer, voyager M consommer : ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Si chaque opportunité, nous E passe un tour, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ On n’a plus de temps pour se * renouveler. ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ J’entends dire, qu’en Laponie À mon voisin ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ A les mêmes soucis que moi * d’infortunes ! ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Au-delà de, langues, races, us L et coutumes, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Nous sommes tous, mêmes, ‘ frères humains. ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Car si, ici, chez moi et dans É ma vieille rue, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Je fais partie des personnages T bien connus, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Comment endosser autre rôle R autre habit ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Par-delà les frontières qui se A joueront aussi. ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Je peux être quelqu’un d’autre N ou personne, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Et même me mentir, dès que G l’on me nomme, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Mais mon identité française, E en moi, résonne, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Car je suis bien conditionné R par mes neurones. ¤¤¤¤¤
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Textuel
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Exotisme étranger, avez-vous dit, changer
d’air et d’atmosphère, pour vous vider
réellement l’esprit, le remplir d’autre chose,
d’autrui. La barrière de la langue fait obstacle,
bien que celle de la culture attire. Ce n’est pas
tant que l’on se sente étranger, mais touriste
et d’ailleurs. Il y a un fond commun entre
humains mais chacun se distingue, c’est
normal ! On n’est pas tous forgés sur le même
modèle, ni adaptés à tous lieux, climats,
régimes ! À l’étranger, je ne suis pas connu,
reconnu : incognito, je ne suis pas important,
je suis personne ! Liberté ou restriction : je
parle anglais, sait-t-on d’où je viens ! Est-on
vraiment soi-même à l’étranger, loin de chez
soi, de son travail, de ses soucis, après un mois
d’absence pour se reposer, sans se considérer,
en ce laps de temps, comme habitant d’ici !
Nul doute que la rupture de nos habitudes
nous fait poser mille et une questions lors de
rencontres d’autres gens, d’autres couples,
d’autres attitudes, après avoir tout largué, lors
d’une navigation. Sans parler des gens locaux,
des ports, des anglais, des allemands ou
d’autres origines : autant de nouveaux mondes
étrangers au nôtre, de sorts, de destinées plein
d’adrénaline. Tant et si bien que, tout à la fin,
on questionne ce qu’on est vraiment. L’on est
souvent qu’une personne assujettie à la
société, voire à sa culture ou à de purs
conditionnements, nature ou hors nature.
Monotone ou répétitive, notre vie nous lasse
souvent à travailler, changer, voyager,
consommer. Si chaque opportunité nous passe
son tour pour changer, l’on n’a plus de temps
pour se renouveler. J’entends dire qu’en
Laponie, mon voisin aurait les mêmes soucis
que moi, y compris d’infortunes : au-delà des
langues, des races, des us et coutumes, nous
sommes tous les mêmes frères humains ! Car
si, ici, dans ma vieille rue, je fais partie des
personnages connus, comment puis-je
endosser d’autres rôles, d’autres habits, par-
delà les frontières qui jouent les leurs aussi.
Je peux être quelqu’un d’autre ou personne
et même me mentir dès que l’on me nomme,
mais mon identité française, en moi résonne
toujours tant je suis conditionné en mes
neurones.
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Poème
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Exotisme de l’étranger, avez-vous dit
Pour changer d’air ou d’atmosphère,
Pour vous vider, réellement, l’esprit,
Le remplir d’autre chose, d’autrui.
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Barrière de la langue, est obstacle,
Bien que celle de la culture attire !
Ce n’est pas tant, que l’on se sente
Étranger, mais touriste … d’ailleurs.
.
Il y a un fond commun entre humains
Mais chacun s’en distingue : normal !
On n’est pas tous forgés sur un modèle
Adaptés à tous lieux, climats, régimes.
.
À l’étranger, je ne suis, connu, reconnu,
Incognito : ne suis important personne,
C’est à la fois une liberté, une restriction
Si je parle anglais, sait-on d’où je viens !
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Est-on, vraiment, soi-même à l’étranger,
Loin de chez soi, son travail, ses soucis,
Après un bon mois d’absence à se reposer
Sans se considérer comme habitant, d’ici.
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Nul doute qu’une rupture des habitudes,
Nous ferait poser mille et une questions,
Rencontrant autre couple, autre attitude
Après avoir tout largué lors de navigation.
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Sans parler des gens locaux et des ports,
Anglais, allemands ou d’autres origines :
Autant de nouveaux mondes autant sorts,
Aux destinées bien remplies d’adrénaline.
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Tant et si bien que tout à la fin questionne
Ce que l’on est : on est, souvent, personne,
Assujettie à la société et voire à sa culture,
Ou purs conditionnements hors de nature.
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Monotone, ou répétitive, vie lasse, souvent.
Travailler, changer, voyager, consommer :
Si chaque opportunité nous passe un tour,
On n’a plus de temps pour se renouveler.
J’entends dire, qu’en Laponie, mon voisin
A les mêmes soucis, que moi, d’infortunes.
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Au-delà de, langues, races, us et coutumes,
Nous sommes tous, mêmes, frères humains
Car si, ici, chez moi et dans ma vieille rue,
Je fais partie des personnages bien connus,
Comment endosser : autre rôle, autre habit
Par-delà les frontières qui se joueront aussi.
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Je peux être quelqu’un d’autre ou personne,
Et même me mentir, dès que l’on me nomme,
Mais mon identité française, en moi, résonne,
Car je suis bien conditionné par mes neurones.
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Extension
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Changer de lieu, habitude, environnement, climat,
Ne suffirait pas à changer ma personnalité… profonde :
Seulement en surface, comme de mettre de nouveaux habits
Ou de jouer de nouveaux personnages, ne changeront pas
Pour autant ma vie, je reste moi-même à l’étranger,
Et ce aux variations, de mes comportements prés,
Sauf si j’y reste longtemps, épouse la culture,
Si je m’y installe avec femme et enfants !
Et cela va dans le sens d’un enrichissement
Jusqu’à un ré-enracinement en nouvelle patrie.
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Être soi-même, conserver sa propre identité : superposables ?
En partie peut-être ; en partie, sans doute, mais cela, jusqu’où ?
Changer du tout au tout intérieurement en demeurant identique
Est un pari qui ne tiendrait pas la route, ne franchirait l’obstacle !
À l’étranger je peux me croire quelqu’un autre, jouer personnage
Au retour, je retrouverai ma personne, avec tous ses problèmes,
Sauf un peut-être celui d’avoir pris du recul et de la relativité.
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L’on dresse, parfois de soi, un portrait
Que l’on assimile à une identité sociale
Si l’on n’aurait d’occasion le confronter
Aux représentations de nombre d’autres
On pense qu’il est ainsi partout toujours.
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Or, quand on voyage, le paysage change,
Autant que son identité, aspect et visage,
Aux yeux étrangers qui nous catégorisent
Projetant, sur nous, traits socioculturels,
Comme autant d’archétypes, stéréotypes.
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Chez nous, c’est pas comme ci, comme ça,
L’air de dire : c’est mieux, ou plus logique,
Normal, mais sans trop savoir… pourquoi.
Vérité en deca, erreur au-delà : Montaigne
Cela reste toujours vrai, mieux vaut savoir.
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Une des choses que nous enseigne voyages,
Est la relativité de toutes choses, attitudes,
C’est ainsi que l’on s’intègre ailleurs ou pas
En faisant l’effort de s’y adapter sans juger.
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Moi, pour avoir beaucoup sillonné l’Europe
Je me garderai bien de porter un jugement,
Sur les us et coutumes, y compris minorités,
Tant manières de vivres sont diverses, égales.
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À la question reste-t-on soi-même à l’étranger
La réponse est oui, en grande partie, tant il est
Impossible de tout effacer et de repartir à zéro,
On s’adapte, s’acculture et, par-là, on s’enrichit.
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Forme
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Évocation
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Ça peut être une porte avec imposte
Ou en bas, cadre avec son portrait,
Que l’on connait, ou qu’on reconnait,
Ou qu’on prendra pour un étranger ?
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Pour sûr, le portrait n’est pas ressemblant
Mais n’est pas non plus d’un extra-terrestre
On a fixé le cadre dans lequel on l’aura peint,
Chacun peut y projeter personne de son choix.
Cet homme a l’air d’un étranger dans la foule,
Devant glace, ne se reconnait pas son portrait.
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Symbolique
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Le portrait
Est genre graphique
Avec but de représenter,
De façon bien ressemblante,
Une personne : au-delà de la
Représentation de l’apparence
D’un être humain, lors le portrait
Répond à la volonté de transcrire
Le vrai caractère d’une personne,
Et voire sa façon d’être. Le portrait
Pourrait révéler, tout aussi bien, une
Image que s’en ferait le portraitiste,
D’une personne, par l’intermédiaire
De l’idée, ses sentiments, envers elle.
Aspect pouvant amener à s’éloigner
D’apparence physique du modèle.
Wikipédia : portrait
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Descriptif
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818 – Reste-t-on soi-même à l’étranger ?
Alignement central / Titre droit / Thème identité
Forme oblique/ Rimes libres / Fond approché de forme
Symbole forme : portrait/ Symbole fond : étranger
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Fond
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Évocation
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Pour sûr, cette personne n’est pas française
Peut-être japonaise, chinoise
En tous cas un étranger, ou une étrangère
Attendant quelqu’un du pays.
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Symbolique
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Le monde familier a disparu,
Il me paraît flou, voire étranger,
Autant que toute mon identité passée.
Je n’ai plus de « moi » auquel m’identifier.
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Personnes concernées se perçoivent différentes
D’elles-mêmes se sentent détachées d’individualité.
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Mais quand cette intensité des signes cliniques,
Est trop importante, l’on parlera alors de
Troubles de la dépersonnalisation.
Source : Magazine Cerveau et Psycho
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Fond/forme
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L’étranger est une personne d’autre pays.
Cela est certes la définition la plus commune,
Car on peut être étranger en son propre pays,
Si l’on est pas connu, et encore, moins reconnu.
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L’étranger en un pays frère est celui qui ne parle
Pas la langue, ne pratique pas toutes les coutumes.
On ne serait toujours l’étranger de quelqu’un d’autre
Avant d’avoir présenté des points communs d’identité.
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Étrange étranger, ne se reconnaissant, en portrait :
L’étranger rimant bien avec différence et indifférence
Et ses vers ne s’accorderont ni au fond ni à la forme,
Et pourtant ils sonnent pour lui comme sublimation
Lors deux étrangers se font face, incompréhension,
Se lit sur leur visage, ils se rejettent mutuellement.
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Leur faudrait juste se trouver un destin commun.
Reste-t-on soi-même à l’étranger : sûr que oui,
En ayant l’impression d’être quelqu’un d’autre,
Qui doit s’adapter, qui doit faire plus attention
À ce qu’il doit, fait, à ce qui est permis ou non.
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Visuel
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D’accord, mais qu’est-ce que cela
veut dire que d’être soi-même :
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cela veut-il dire, rester le même,
et à l’intérieur, et à l’extérieur :
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en ce cas, si j’avais le choix
je préférerais être authentique
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Où commence et où finit l’étranger :
un étranger au Monde, n’existe pas !
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Épilogue
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À l’étranger : reste à savoir
Où il commence et où il finit !
Pas en Belgique, pas en Suisse
En fait nulle part en Europe.
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L’étranger est celui qui n’est
De la même nation que vous.
C’est vrai au plan juridique
Mais pas psychologique.
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Voisin français peut m’être
Complétement étranger
Un autre, expatrié,
Un grand ami.
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La langue pratiquée,
Notre langue maternelle
Constituerait un obstacle,
Pour mieux communiquer.
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Et ainsi va la vie et les choses
Que chacun peut être étranger,
Pour quelqu’un d’autre, inconnu
Si ce n’est étranger à … lui-même.
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Alors rester soi-même à l’étranger,
Reste à redéfinir complétement.
Il s’agira plus d’ouverture
Que de distanciation.
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Si l’étranger est celui
Qui n’est pas comme nous
Nous indiffère voire nous irrite,
Alors le monde humain est absurde.
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C’est bien le message d’Albert Camus
Dans l’Étranger : on peut être insensible
À tout, dans son pays, communauté, famille
Rester soi-même suppose de rester à l’écoute.
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Non pour critiquer le mode des vie des autres,
Mais pour le comprendre, l’intégrer, s’enrichir
Ce qui ne veut pas signifier renoncer au sien
Simplement s’adapter à tous lieux, gens.
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