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Calligramme
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Être ce que A ¤¤ T je suis
Être ce que V ¤¤¤ I je parais,
Choisir être O ¤¤¤¤¤ T différent
Des autres I ¤¤¤¤¤¤ É soi-même,
Tout un pro R ¤¤¤¤¤¤ * gramme vie,
Confondant * ¤¤¤¤¤¤¤ D être et paraitre
Ma différence Ê ¤¤¤¤¤¤¤ I est mon plus-être
Pas en avoir T ¤¤¤¤¤¤¤¤ F serait moins-être,
Mais si je suis R ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ F entre plus et moins,
Mon identité E ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ É risque de disparaitre.
Être de nulle : ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ R part n’est de partout,
La nouvelle I ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ E culture se plie en vous
Dès que vous D ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ N la fréquentez, l’adoptez,
Et lors vous E ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ C disparaissez sous clichés.
Être riche N ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ E n’est pas vraie culture,
Être pauvre – ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ S n’empêche pas culture.
¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Ai-je un problème d’identité
De ne trouver assez différences
Avec les autres ou trop j’en aurais
Quand je les mettrais sur ma balance.
L’identité, qu’est-ce c’est : tout et rien.
À culture, société et famille, j’appartiens.
Oui mais lesquelles, lors elles me rejettent,
Si elles ne me retiennent que par mes dettes.
Etre, c’est en avoir, lors en avoir… c’est en être,
Être à cheval, sur deux cultures, est un plus être,
N’être pas ou plus de nulle part serait moins être,
Etre comme un métis ni noir ni blanc à part être.
Oui mais voilà : plutôt que de voir … la réalité,
En face, ou dans le miroir, je me suis inventé
Un personnage complètement d’emprunt
Que je sais jouer et même assez bien,
Sauf, dans mon, mirifique, miroir,
Qui me reflète en blanc et noir
Comme un pur vrai démon
Lors exister, sans avoir,
Serait exister sans être,
Mais exister, pour avoir,
Est ombre parmi les êtres,
Ombre vie, ratée, à la gagner,
Sur le dos des autres paupérisés
Pour son seul profit, seul bien être
Dans son seul souci de bien paraître.
Autrefois, ailleurs, et, depuis, toujours,
La religion, le droit, le respect … l’amour,
Constitueraient des contrepoids d’équilibre
Pour vie solidaire, en égaux, frères et libres !
L’histoire retient que la liberté est celle de créer
Des richesses, ceux qui n’en ont pas sont mangés
Par les autres par qui ils se feront si vite exploités.
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Textuel
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Être ce que je suis, être ce que je parais,
choisir d’être différent, des autres, de moi-
même : tout un programme de vie, confondant
être et paraitre. Ma différence est mon « plus-
être », ne pas en avoir serait « moins-être »,
mais si je suis entre plus et moins, mon
identité risque de disparaitre ! « Etre de nulle
part » n’est pas « être de partout » Toute
nouvelle culture s’imprime en vous dès que
vous la fréquentez, l’adoptez, et alors, vous
disparaissez des clichés. Etre riche n’est pas la
vraie culture, être pauvre n’empêche pas la
culture. L’identité : qu’est-ce c’est ! Tout et
rien ! A ma culture, ma société, à ma famille,
certes, j’appartiens. Oui, mais lesquelles, si
elles me rejettent ou ne retiennent de moi que
mes dettes envers elles ! Etre, c’est en avoir !
En avoir, c’est être ! Etre à cheval sur deux
cultures est-il un plus ou moins être. N’être
pas ou plus de nulle part serait un moins être.
Etre comme métis, serait-il un plus être !
Plutôt que de regarder la réalité en face, je
me suis inventé, un personnage d’emprunt
que je sais bien jouer, sauf, dans mon miroir,
qui me reflète, noir comme un démon, un
vampire, une ombre, voire je peux imaginer
pire, monstre. Aurais-je un grave problème
d’identité si je ne trouve pas assez de
différences entre moi et les autres ou alors j’en
aurais de trop quand je les mettrais sur ma
propre balance. Cela est vrai, en théorie, pas
de fait et encore moins dans les faits. Exister
sans avoir, c’est exister sans être. Exister pour
avoir, c’est avoir sans être. Sauf être comme
ombre de vie ratée à la gagner sur le dos des
autres, paupérisés, pour son seul profit, son
seul bien être dans son seul souci de bien
paraître. Autrefois, ailleurs, et, depuis
toujours, la religion, le droit, le respect,
l’amour, constituaient des contrepoids
d’équilibre, pour vie solidaire, égaux entre
frères, qu’on soit libres, libertaires. L’Histoire,
ne retient que le fait : seule liberté est celle de
créer des richesses !
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Poème
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Être ce que je suis
Être ce que je parais,
Choisir d’être différent
Des autres, être soi-même
C’est tout un programme vie
Confondant l’être et le paraitre.
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Ma différence est mon plus-être,
Pas en avoir, serait «moins-être»,
Mais si je suis entre plus et moins,
Mon identité risque de disparaitre.
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Être de nulle part, n’est de partout,
La nouvelle culture se pliera en vous,
Dès que vous la fréquentez, l’adoptez,
Et lors vous disparaissez sous clichés,
Être riche n’est pas une vraie culture,
Être pauvre n’empêche pas culture.
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Ai-je un problème d’identité
De ne trouver assez différences
Avec les autres ou trop j’en aurais
Quand je les mettrais sur la balance.
L’identité, qu’est-ce c’est : tout et rien.
.
À culture, société et famille, j’appartiens,
Oui mais lesquelles, lors elles me rejettent,
Si elles ne me retiennent que par mes dettes.
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Etre, c’est en avoir, lors en avoir… c’est en être,
Être à cheval, sur deux cultures, est un plus être,
N’être pas ou plus de nulle part serait moins être,
Etre comme un métis ni noir ni blanc, à part être.
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Oui mais voilà : plutôt que de voir … la réalité,
En face, ou dans le miroir, je me suis inventé
Un personnage complètement d’emprunt
Que je sais jouer et même assez bien,
Sauf, dans mon mirifique miroir,
Qui me reflète en blanc et noir
Comme un pur vrai démon.
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Lors exister, sans avoir,
Serait exister sans être,
Mais exister, pour avoir,
Est ombre parmi les êtres,
Ombre vie, ratée, à la gagner,
Sur le dos des autres paupérisés
Pour son seul profit, seul bien être
Dans son seul souci de bien paraître.
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Autrefois, ailleurs, et, depuis, toujours,
La religion, le droit, le respect … l’amour,
Constitueraient des contrepoids d’équilibre
Pour vie solidaire, en égaux, frères et libres !
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L’histoire retient que la liberté est celle de créer
Des richesses, ceux qui n’en ont pas sont mangés
Par les autres par qui ils se feront si vite exploités.
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Extension
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Ceux qui n’en ont pas,
Ceux étant mangés par les autres
En se faisant exploités, au point que,
Même en travaillant, dur, et longtemps,
Ils auront de la peine à se nourrir, se vêtir,
Se loger, se divertir, de la peine à « être ».
Ils se sentiront lors leur emploi perdant,
Devenir de plus en plus, insignifiants
Et l’insignifiance est encore pire
Que l’exploitation parce que
C’est la négation de l’être.
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Cette personne n’est pas une lumière dit-on.
D’accord, mais de quelle lumière, parle-t-on !
De son aura, de son charisme, son intelligence
Ou tout simplement, de son manque de culture,
Tout autant, savoirs, expérience, connaissance !
Il faut apprendre à distinguer entre être et avoir.
Deux jumeaux ont le même ADN mais pas visage :
La ressemblance est frappante mais non confondue
Riche et pauvre sont êtres humains, diffèrent statut.
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Toute différence entre être et paraitre,
Peut être nulle, tenue, sensible, grande,
Elle est grande, on parle de personnage,
Elle est petite, de personne authentique
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Nous avons tous en nous zones d’ombre
Impossible, impensable, de mettre tout,
En pleine lumière sans s’être surexposé,
Cela procéderait d’une attitude naïveté.
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Y a certains qui prônent l’égalité en tout
Entre riche et pauvre, savant et ignorant
Mais plus encore entre sexes, seul genre,
En somme une uniformité à en mourir !
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Quel que soit ma proximité, ma distance,
Avec les autres, il me faudrait bien être né
Sinon voir éduqué, acculturé quelque part,
Il n’y aura chez personne, de terrain vierge.
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Ceux qui n’ont rien sont perçus comme rien
Et souffrent chaque jour de leur insignifiance
Or combien se sentant aliénés en la population
Éprouvent ce même sentiment pour exploitation.
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Forme
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Évocation
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Champignon atomique nucléaire
Une flèche indiquant une direction
Une bombe à ailette, à percussion,
Lampe de chevet avec lumière.
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La forme lampe de chevet éteinte ou allumée
Éloigne du fond, avoir étant éteint, être allumé :
Certains prétendant contraire, autres, équivalence.
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Avoir est la matière, et la forme ;
Être, la lumière avec son ambiance
En alternance, matière argentifère,
Lampe de chevet au pied en verre.
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Symbolique
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Le symbolisme de la lampe
Est lié à l’émanation de la lumière.
La lampe est une représentation de l’homme :
Comme lui elle a un corps d’argile, une âme végétative,
Ou principe de vie qui est huile, un esprit qui est la flamme.
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L’usage chrétien d’offrir
Et brûler des cierges,
Devant la statue des
Saints symboliserait
À la fois, le sacrifice,
L’amour et présence,
Comme une flamme.
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Descriptif
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821 – Avoir, être : identités, différences (II)
Alignement central / Titre dédoublé / Thème choix
Forme conique/ Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole forme : lampe/ Symbole fond : lumière
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Fond
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Évocation
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Avoir est la matière, et la forme ;
Être, la lumière et son ambiance :
Et l’alternance, matière argentifère,
Lumière bleue procure atmosphère !
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Symbolique
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La lumière a une forte valeur symbolique;
Permettant de percevoir objets
Avant de les toucher,
Elle s’associe, en toutes cultures humaines,
À connaissances, savoirs, tandis
Que toute opposition
Entre tous types de lumières, ténèbres
Se relie à celles entre vie, mort
Entre bien et mal.
Modifié et mis en forme,
source : Wikipédia
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Fond/forme
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Lumière est une chose, utilisation, une autre
Certains ont de quoi éclairer Château Versailles
D’autres s’éclaireront à l’aide de peu d’ampoules.
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Ces derniers travailleront pour garder leur lumière,
L’augmenter un peu, lors les premiers, pour la doubler
Ainsi va le monde, ainsi va la vie, depuis qu’il y a le feu,
Or la lumière en l’imaginaire restera totalement gratuite.
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Avoir, c’est l’énergie, c’est le moyen
Être : c’est la lumière, connaissance.
Lumière rime avec projection de soi,
Énergie avec projets de construction.
Mais, toute comparaison s’arrête là :
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Le fond ne peut pas épouser de forme
Correspondant à la fois, être et avoir.
Quel que soit l’objet que l’on posséderait,
Lumière en lui, autour de lui, qu’il reflète,
Ne pourra éclairer valeur d’être ni d’avoir.
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Visuel
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il y a une différence entre gens,
à la fois de postures et de richesses,
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si on parvient à réduire la différence
de sexe entre homme et femme,
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l’ambiguïté demeurerai lorsque vue de face
et parfois même de dos !
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Visuel
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il y a une différence entre gens,
à la fois de postures et de richesses,
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si on parvient à réduire la différence
de sexe entre homme et femme,
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l’ambiguïté demeure sur cette silhouette
sur la vue de face ou vue de dos :
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hommes et femmes et couleurs de peaux :
sans parler de cheveux, âges et habits.
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Épilogue
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L’on sait que, génétiquement,
Nous sommes tous … égaux :
Pas de nouveaux éléments,
Hormis couleurs de peaux.
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Comparables à lampes de chevet
Un pied, un abat-jour, ampoule,
Si je fais varier les couleurs,
Ce sera toujours la même.
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Il y aura le sexe, me direz-vous :
Pas un élément discriminant,
En changer dépend de vous,
Il en faut deux pour enfant.
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Bon nombre de différenciations
Sont culturelles, économiques,
Et on les appelle identitaires,
Pour les répartir sur Terre.
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Chacun de nous, demeure unique,
Appartient à même Humanité,
Liberté, égalité, fraternité
Est notre credo civique.
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