827 – On aura beau dire … beau faire (I)

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Poème,  extensions, fragments

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Poème

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Le Monde bouge, c’est sûr,

Rien  n’est  immuable,

N’est inébranlable,

Et ça ne rassure.

Certains croient,

Qu’en    masquant

La réalité, aux gens,

Ils ne s’en aperçoivent.

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C’est ainsi que l’on dit,

«C’est  toujours   pareil»,

Pauvres   s’appauvrissent,

Lors  riches   s’enrichissent.

Qui fait quoi pour qu’il en soit

Autrement : en tous cas, pas moi.

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On  aura   beau  dire  et   beau  faire,

Notre  monde sera, toujours,  le même,

À se faire  ou faire  ou défaire  ou surfaire

Pour que les apparences de choses changent

Lors, très  rarement, le  fond,  dans ses réalités.

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Si changement, il y a : il sera, d’abord, individuel,

Car la démarche réflexive, permettra de se modifier

Sinon on va droit dans le mur, on ne peut  continuer

À se voiler la face, devant problème qui reste tenace,

Prise de conscience, collective, reste, seule, efficace.

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L’on  aura  beau dire   puis  l’on  aura  beau faire,

La réalité résiste, elle revient dans ses ornières

Et, même, si, l’on est fatigué, de ses misères,

On finit par s’accommoder et les accepter,

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Alors qu’il pourrait  en être  autrement,

Si on s’y penchait, prenait le temps

De les examiner, les solutionner

Pour début de nouvelle ère.

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Extensions

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Une ère basée davantage sur les

Connaissances que sur les finances

Sur la subsistance  que sur l’aisance.

Hélas, en dépit  d’un assistanat d’État,

Entraide, Bénévolat  pour  pallier au pire,

Le monde continue à prôner, système libéral,

Le « chacun pour soi »  lors les riches, de dire :

«Faites  comme  moi »  et même  plus, à  certains

«Regardez-moi, je suis parti de rien et j’en suis là.».

Oubliant c’est que certains ont tout, n’en font rien,

Que certains avaient toutes les cartes, en main,

Ont détruit des centaines, milliers d’emplois,

Si nouvelle ère  consiste à ce que richesses,

Changent de main où est le progrès social,

Après le chacun pour soi,  le slogan sera

«À  mon  tour,  mais  pas  différemment

Pour les autres, pour la planète Terre »

Jusqu’à la fin humaine, non des temps !

Pour la fin des temps : nous avons encore

L’éternité devant nous mais pas pour nous.

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C’est quand même, un peu, comme un aveu d’impuissance,

Comme que de jeter le bébé avec l’eau du bain, inconscience

Et si le monde vient de plus en plus complexe, indéchiffrable

Il ne s’est pas construit en un jour, et nous n’en avons qu’un !

Alors, plutôt que de vouloir, faire table rase  et  repartir à zéro

Il vaut mieux réenchanter le monde partout là où c’est possible

Comme on ne fait pas d’omelettes sans… il faut bien du courage.

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L’on aura beau dire et l’on aura beau faire :

Attention à ne pas rester sur constat d’échec

Il faudra se battre toute sa vie pour avancer,

Le monde ne bouge vite, en bonne direction.

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En matière de social, il est rare  qu’on puisse,

Changer les choses  en les attaquant, de front,

La plupart du temps, il faut phase négociation

Sinon d’amendement voire de contournement.

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Il en est de même au plan de gestion personnel,

On a beau lister problèmes probables, potentiels

D’autres, imprévus, apparaissent en plein projet,

Au point, parfois, qu’on ne voit plus de solutions.

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Les obstacles stimulent notre énergie  à vaincre,

Une fois franchis, ils nous permettent d’avancer

Arrive aussi que dernière ligne droite nous tue,

On n’a jamais gagné avant d’avoir tout signé.

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Fragments 

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Que ce soit par déni, aveuglement, égoïsme,

Ou, tout simplement, constat d’impuissance,

Terre devient autant que nous en déchéance.

Nous l’exploitons, nous la polluons, abimons

Et nous la maltraitons à travers nos prismes,

Lors bientôt, elle et nous, toucherons le fond.

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Certains pensent qu’il s’agit du cycle naturel,

Et que notre climat se rétablira de lui-même,

Qu’il est urgent de ne rien faire, rien modifier

Ou qu’il faut, au contraire, en tirer tout le sel

Mais que fera-ton des situations à l’extrême,

Où des gens mourront de faim, voire brulés.

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L’on aura beau dire et l’on aura beau faire

Année chasse l’autre, on remet à demain

Ce qu’il est urgent d’acter aujourd’hui.

On descend encore au fond du puits,

Puits de ressource, puits de misère

Ce monde ancien touche à sa fin.

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Quand on aura devant un mur,

Il ne s’agira plus de murmures

Mais bien d’entrer dans le dur

Au prix de sacrifices, pressure

Ne me dites pas : pas de futur,

Tant cette fatalité est à exclure.

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La solution clé en main qui l’aura,

Elle viendra par le haut, par le bas,

Chaque petit geste, vrai… comptera,

Sauf si nos gouvernants ne le font pas

Préférant être pyromane que pompier,

À nous de les destituer et les remplacer.

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Calligramme, forme, fond

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Calligramme

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Le Monde bouge, c’est sûr, 

Rien  n’est  immuable,

N’est inébranlable,

Et ça ne rassure.

Certains croient,

Qu’en    masquant

La réalité, aux gens,

Ils ne s’en aperçoivent.

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ON AURA

C’est ainsi qu’on dit,

 «C’est  toujours  pareil»,

Pauvres s’appauvrissent,

Lors  riches  s’enrichissent.

Qui fait quoi pour qu’il en soi

Autrement : en tous cas, pas moi.

BEAU DIRE

On  aura  beau  dire  et  beau  faire,

Notre  monde sera, toujours,  le même,

À se faire  ou faire  ou défaire  ou surfaire

Pour que les apparences de choses changent

Lors, très  rarement, le  fond,  dans ses réalités.

Si changement, il y a : il sera, d’abord, individuel,

Car la démarche réflexive, permettra de se modifier

Sinon on va droit dans le mur, on ne peut  continuer

À se voiler la face, devant problème qui reste tenace,

Prise de conscience, collective, reste, seule, efficace.

 ET BEAU FAIRE

L’on aura beau dire   puis  l’on aura  beau faire,

La réalité résiste, elle revient dans ses ornières

Et, même, si, l’on est fatigué, de ses misères,

On finit par s’accommoder et les accepter,

Alors qu’il pourrait  en être  autrement,

Si on s’y penchait, prenait le temps

De les examiner, les solutionner

Pour début de nouvelle ère.

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Forme  

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Évocation

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Ça peut être un  flacon de parfum

Ça peut être aussi pied de lampe,

Moi, j’aurais choisi un chaudron 

 .

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Ce chaudron ressemble un peu

À personnage des plus dubitatifs

Et qui a l’air de se poser des tas

De questions, sans réponses !

Il est certain que le Monde actuel, le Monde réel,

Ne s’est pas encore débarrassé de potion magique

Comme de poudre à tout faire, placebo tout guérir

Évoque le fond et le rapproche de forme chaudron.

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Symbolique 

Chaudron

 Dispense nourriture  

Presque      inépuisable,

Il  symbolise l’abondance.

 .

Par  analogie, il représente

La   connaissance  sans   fin.

Précisément    chez les celtes

Le    chaudron     du  Dagda  

 Dieu-druide,          contient

 Assez       de    nourritures  

En vue      de rassasier

Tous  les  hommes,

Et  les  connais

Sances du monde.

Modifié et mis en forme,

 source : 1001 symboles

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Fond  

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Évocation 

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Un chaudron quelque peu ordinaire

Pour y cuire  de  la potion magique,

En y mettant toutes sortes d’ingrédients,

Que connaissent druides, sorciers, chimistes

 

Symbolique 

 

Potion magique est breuvage imaginaire

Donne une force surhumaine à quiconque

 .

La boit dans l’univers     d’Astérix,  série de bande

Dessinée créée par René    Goscinny, Albert Uderzo.

 .

C’est aussi le nom donné        dans le langage populaire

Aux produits dopants  uti         isés par  les sportifs.  Wiki.

 .

Connaître  les vertus médi         cinales  des  plantes,  c’était,

De tout temps, et chez tous         les peuples, de disposer  d’un

 .

Pouvoir totalement inacces        sible au commun des mortels.

L’imaginaire collectif a eu      tôt fait d’assimiler aux sorciers

 .

Qui possédait ce savoir an   cestral, est capable de préparer

Tisanes, préparations préventives, curatives, purifiantes.

gerbeaud.com/jardin/decouverte/plantes-magiques-sorcellerie

 .

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Fond/forme 

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Le monde est comme un chaudron

En lequel on essaie potions magiques,

Pour qu’il devienne encore plus humain

Et rien ne s’y opposera avec nos moyens,

Mais la potion ne marche pas,  est amère,

Lors la forme n’épouse totalement le fond

Parce que chacun y a mis ses  problèmes

Et chacun espère ses propres solutions.

Les vertus accordées aux plantes

Ne seraient donc pas que médicinales :

Aphrodisiaques, divinatoires, purificatrices,

Défensives, apaisantes, porte-chance, punitives,

Ou encore favorable s… à la réussite, à la fortune,

L’amour, l’affection, la fécondité, le relationnel

Superstition attribue aux plantes innombrables

Propriétés, susceptibles d’avoir un effet dans

Des domaines aussi étendus que variés.

Savoir « médical » empirique bien mystérieux,

Hérité d’époque où la science n’avait pas apporté

Son éclairage, on aurait associé bien des pouvoirs ?

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