.
Textuels
.
Textuel poème
.
- Pas facile de gouverner le Monde, lorsque chaque région joue pour elle, selon son propre et unique intérêt, lorsque chaque personne, en son sein, fait de même, par mimétisme, créant une sorte de cercle vicieux au lieu de se remettre en cause, partager ses savoirs, ses richesses, ménageant forces et faiblesses. Si l’on s’adresse à chacun pour changer ses comportements, cela produirait-il quel qu’effet sur la gouvernance du Monde : oui et non ! Les avis divergent alors même que les finances convergent vers ceux qui auront choisi de sacrifier le Monde pour leur félicité ! L’on aura beau dire, l’on aura beau faire, le monde tel qu’il est, si on le laisse faire, tout ira de guingois, tout ira de travers et ce ne sera pas la faute d’une sœur, ou d’un frère, mais bien de la sienne, par délaissement ou délégation à des incompétents qui sont sous haute pression des plus riches à millions, locataires de leurs terres ou de leurs argents. L’on aura beau dire, l’on aura beau faire, il y aura toujours, sur notre Terre, ceux qui aiment d’abord les gens et ceux qui aiment d’abord l’argent. Et si les deux ne sont pas, par nature, incompatibles : dans le premier cas, l’argent sert les gens ; dans le second, les gens servent l’argent. Il ne s’agit pas que d’un simple renversement de point de vue : un écart de salaire allant de un à cent devient inacceptable, intolérable ! Si fait que, lors certains croulent ou patinent sur l’or, d’autres deviennent ou restent nus.
.
Textuel extensions
.
- La morale n’existant pas dans les rapports internationaux, c’est toujours et encore la loi du plus fort qui prévaut, à tort. Je t’achète, je te vends, je te rachète, je te fusionne, je te démembre, te décapite, te rase, t’enterre et je ne sais quoi d’autre. Preuve s’il en est que la guerre économique suivra les mêmes lois ou presque que la guerre physique : la seule différence est que cette dernière y met les gants et agit de très haut, sans évaluer les dégâts humains, les solutions de recours, tant la diplomatie a bon dos. Des palabres, des palabres pour faire croire à un vrai dialogue, une franche négociation alors que la décision est prise bien avant et de manière unilatérale. C’est là que notre liberté en prend un sacré coup. Paradoxe : quand on a trop de liberté, en a-t-on encore ; quand on n’en a pas assez, en a-t-on vraiment ? Entre un diseur et un faiseur, lesquels préférez-vous ? Sans parler de ceux qui contredisent ou font des bêtises. Le sens de la marche se devrait d’être le même pour tous, si l’on veut, un jour atteindre un but. C’est cela, gouverner en avance de phase plutôt que courir après la mêlée. Entrer en politique est tomber dans un chaudron : y a toujours un autre qui veut être le patron, dieu merci, en démocratie, y a les élections sinon ce serait l’anarchie ou la révolution ! Les gens souhaitent tout et son contraire : tourné vers eux est le plus ordinaire, on ne se sent pas, toujours, sœur et frère, la société est comme la famille, parfois arbitraire. Comme il n’y a pas de meilleur modèle, il ne peut y en avoir que de pire en somme : il faut choisir le meilleur parmi les moins pires, c’est dire si on n’en a pas fini des alternances. Contenter les uns sert à mécontenter les autres. On dira que le Pays demeure ingouvernable : c’est peut-être ce qui dégoute de la Politique, incapable d’offrir une stabilité de croissance sur le long terme !
.
Textuel fragments
.
- Le Monde n’est pas une nation ? Le Monde serait redevenu ce qu’il aura toujours été : un chaudron et avec épée de Damoclès sur tête ! Seules, taille, nombre, puissance des épées aura changé et le crin, pour les empêcher de tomber est devenu beaucoup plus fi. Pour que tout explose : trois fois rien suffirait! Est-ce que la politique n’est faite que d’«égos», moi qui pensais qu’on était tous «égaux» hors combat des frontières naturelles tant qu’Internet n’en aura que d’artificielles. Les attaquants s’érigent en victimes, c’est l’histoire du loup et de l’agneau, il lui faut éradiquer le mal par le mal et ce d’autant qu’un attaquant le définit. On aura beau dure et on aura beau faire, quand tout va de guingois, va de travers, faire la paix devient profond mystère, sauf pour les dictateurs semant leurs misères.
.
.
Illustrations
.
Visuels
.

.
Gouverner c’est mécontenter,
déplaire, dit Adolphe Thiers.
.

.
D’abord des mots, il en faut,
et des gestes aussi, d’accord.
.

.
Mais jouer, n’est pas gagner,
lors tricher, n’est plus jouer.
.

.
Dire non/oui, en même temps, est
vouloir jouer sur les deux tableaux.
.
Textuels symboliques
.
Chaudron
- Symbolique de forme : Ancien symbole de l’utérus céleste et source de toute vie, voire même de sagesse, le chaudron aura figuré en bonne place dans l’histoire en la mythologie de nombreux peuples en raison du rôle qu’il a joué. À travers le temps, diverses cultures, le Chaudron, considéré comme un navire de métal, était, aussi, un symbole du lieu et du moyen de la revigoration et de la régénérescence et de la résurrection. sciencetradition.forumactif.com/ t337-le-symbole-du-chaudron
.
Interprétation
- Symbolique de fond : Pourquoi interpréter une image ? Pour rechercher les symboles archétypaux qu’elle contient, peut-être pour en tirer des enseignements sur soi-même ? Sur le monde ? Sur la réalité ? Sur l’état de notre perception voire de notre sensibilité ? Si le besoin d’interprétation se fait sentir, c’est qu’il y a doute : douter sera salutaire de certaine façon. Modifié, source : Bloc-notes Antiochus
.
Corrélation > interprète signe, ingrédient, bon mauvais régime
- Liens fond/forme : La potion magique du droit est affaire de mélange décidé en compromis avec les sphères d’influences : chacun ajoute son gré de sel, retire un grain poivre, tant et si bien qu’il faut interpréter entre les signes, ingrédients différents selon bon ou mauvais régime. Un chaudron avec deux anses, un couvercle et trois pieds, peut être posé solide sur le feu mais ce qu’on y met, ce qu’on y cuit, prépare est un globi goulbaa, difficile à interpréter qui, lors dégusté, nous laisse pantois. On parlera d’interpréter des formes et des contenus d’un chaudron, fussent-ils magiques, réels, or c’est une loi générale de l’esprit humain que d’être en mesure de tout interpréter.
.