830 – Monde: merveilleux, logique, absurde (I)

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

 .

Le Monde de notre enfance

Tire vers  le  merveilleux,

Lors  celui  des adultes

Vers plus de logique,

Lors celui de vieux

Vire à l’absurde !

Donc, en principe,

On ne devrait jamais

Sentir les trois à la fois,

Sous peine de devenir fou

De tomber à terre à genoux

Lors si le Monde est  ainsi,

Comment être, si l’on fuit,

Une des représentations

Tant  les trois font une,

Les trois, opportunes.

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Dans le Monde en lequel nous vivions,

Nous vivons à la fois  ou pour une part

En merveilleux, en logique, en absurde.

Chacun a droit de se voir  comme il veut,

Mais  ça ne changera rien  à leurs réalités

Qui nous échappent en totalité ou presque

Nous ne connaissons pas la matière sombre

Qui représente soixante pour cent d’Univers,

On peut dire autant d’inconscient en homme.

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Le côté merveilleux, se traduit, souvent, par

Conscience un peu floue que nous en avons :

N’est-ce pas déjà génial d’entrevoir, de voir

De comprendre, du moins, en partie

Toute la belle mécanique céleste

De repousser, sans cesse,

Nos  limites  psychiques

Tant  notre  côté  logique,

Se traduit par découvertes,

Raisonnements scientifiques.

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Expériences constituant trésor

Des savoirs,    des connaissances

Si ce n’est de lois qui s’accumulent

Que nous remettons sans cesse à jour

Pour expliquer   leurs  fonctionnements,

Nous aident à faire reculer limite inconnu.

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Le côté absurde se révèle à travers le non-sens

De toute construction, aveugle, d’un tel Univers

Qui s’étend depuis le Big Bang, en un vide sidéral,

Sans raison, but apparent en tous cas, étant connus.

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Il en est de même de notre vie lors elle s’achève pour

Redevenir  une matière, vidée  de ses programmes,

Vidée de sa mémoire et de sa lumière intérieure :

Absurde l’emporte sur merveilleux et logique.  

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Extensions  

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Et dieu merci, car le merveilleux est

Au-delà de la réalité et l’absurde en deçà,

Mais ils nous apprennent bien qu’il existe

Des univers parallèles dont on ne peut

Se séparer, et même au XXI° siècle,

Des croyances, déclarées infondées,

Continuent à diriger, conditionner,

Bien des esprits, humains, éclairés,

Y compris chez les …  scientifiques,

Et pas seulement  chez les religieux,

Dogmatiques au non-sens pratique !

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Comment ces trois termes contradictoires peuvent-ils cohabiter.

Il est vrai  l’on fait, déjà par le passé, sont issus de notre Histoire.

Mais à les mettre ensemble et en même temps on  peine à y croire

L’absurde, d’aujourd’hui, nous est illustré  par  le  Brexit, anglais ;

La logique, par l’Allemagne qui produit tout, et, rationnellement ;

Le merveilleux est le tourisme de  France mais sans conte de fées.

L’avenir, en futur proche, nous offrira peut-être  les trois à la fois.

 .

Mais comment pourrait-on être les trois à la fois,

Si tout est merveilleux rien n’a voir avec logique

Si tout est logique, encore moins avec l’absurde

Mais on peut passer de l’un à l’autre, successif.

 

Au bout d’un certain temps, d’un temps certain,

On finira bien par se faire des nœuds dans la tête

Ça n’aide pas à comprendre, interpréter le monde

Pourtant chacune des composantes  en fait partie.

 

On ne peut vivre, en permanence, en Absurdistan :

Tout deviendrait égal et rien n’aurait plus de sens

De croire que tout se doit d’être logique est faux ;

Reste le merveilleux, tant qu’il dure et on y croit.

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Fragments

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Le Monde est  formé par

La Terre et les astres visibles,

Conçu comme un système organisé.

On parle aussi de : cosmos, d’univers !

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La Terre, habitat de l’homme, l’humanité.

La surface terrestre,  où vivent les hommes.

On parle alors de planète Terre  ou de Globe.

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Le monde réel, extérieur est fait de ce qu’il est

Mais le monde humain est fait de ce qu’on sait

Il y aura ceux qui le déforment à leur avantage.

 .

Au début, enfant, jusqu’à cinq ans, monde réel

et monde imaginaire  se confondent  au  point

que l’on croit encore à une sorte de Père Noël.

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Une fois rendu adulte le monde s’élargit et se matérialise,

on veut sillonner la Terre, connaitre tous les gens, les activités.

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Vieux, le monde se réduit à l’environnement, es préoccupations

personnelles et ses relations à son entourage entourage immédiat.

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Le symbolisme du monde, avec niveaux, céleste, terrestre, infernal,

correspond à trois niveaux d’existence ou mode d’activité spirituelle.

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Espaces imaginaires se définissent les uns par rapport aux autres

dans un mouvement, une dialectique qu’on veut  ascensionnelle

entre  le monde d’en haut, monde d’en bas, monde du milieu !

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Conscience,

Réveil de l’intelligence

Vision planétaire en prise directe

Avec l’inconscient collectif et raison d’être.

Nous n’avons guère accès à la réalité du monde

Nous nous en forgeons chacun une représentation

Qui peut être différente selon cultures, individus.

Et il y a des mondes construits selon un mode

Particulier, et qui ferait preuve d’originalité,

Soit dans le style de création, soit l’action.

Si chacun aura son monde, comment

Faire alors pour se communiquer :

Il faut appeler un chat, un chat.

Voilà bien un terrain commun

Sur lequel on peut bâtir réalité

Sachant que la vérité n’est autre

Qu’une erreur sans cesse corrigée. 

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme

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Le Monde de notre enfance

Tire vers  le  merveilleux,

Lors  celui  des adultes

Vers plus de logique,

Lors celui de vieux

Vire à l’absurde !

Donc, en principe,

On ne devrait jamais

Sentir les trois à la fois,

Sous peine de devenir fou

De tomber à terre à genoux

Lors si le monde est  ainsi.

Comment être, si l’on fuit,

Une des représentations

Tant les trois font une,

Les trois, opportunes.

.

  Dans le Monde en       lequel nous vivions,

  Nous vivons à la             O   fois ou pour une part

  En merveilleux, en          N    logique, en absurde !

   Chacun a droit de se         D          voir comme il veut,

   Mais ça ne changera           E            rien à leurs réalités

 Qui nous échappent             *            en totalité, presque

Car nous ne connaissons    M          pas matière sombre

Qui représente soixante       E            pour cent d’univers

On peut dire autant d’in       R       conscient en homme

Le côté merveilleux, se               traduit souvent par

Conscience un peu floue         que nous en avons :

N’est-ce pas déjà génial       d’entrevoir, de voir

De comprendre, du     L     moins, en partie

Toute la belle mé      L    canique céleste

De repousser       E       sans cesse,

Nos limites        U    psychiques

Ou notre cô        té logique,

Se traduit en     *   découverte,

Raisonnement    scientifique,

 Expérience, cons     tituant trésor

Des savoirs, des     G   connaissances

Si ce  n’est  de  lois   I  qui s’accumulent

Que nous remettons  Q    sans cesse à jour,

Pour expliquer  les        U     fonctionnements,

Nous aident faire recu   E      ler limite inconnu.

Le côté absurde se révèle *     à travers le non-sens

De toute construction       A    aveugle de tel Univers

Qui s’étend depuis le Big    B    Bang en un vide sidéral

Sans raison, but apparent   S  en tous cas étant connus.

Il en est de même de notre  U  vie lors elle s’achève pour

Redevenir une matière          R    vide de ses programmes,

Vide de sa mémoire ou          D     de sa lumière intérieure.

        Absurde l’emporte sur         E    merveilleux et merveilleux.  

.

Forme

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Évocation 

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Un sablier, surmonté d’un vase

Un calice  voire  même un ciboire,

Mais on pourrait voir un diabolo !

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Un sablier rempli de sable, comme son nom l’évoque

Qu’on renverse pour mesurer un temps donné

Et qu’on associe souvent à la durée de la vie humaine

Comme la bougie, le fil et autres symboles.

Rien ne rime avec paix, globalité, égalité,

Mais le fond fait que les formes se font face

 .

Symbolique   

 .

Le sablier  est le plus communément

Symbole du temps et de la mort :

Le sable qui s’écoule et mesure

La durée suggère en effet le

Temps  sous  son  aspect

Irréversible et fatal,

Comme un lent ou

Rapide glissement

Inexorable que rien

Ne peut retenir et dont

Personne ne peut annuler

Les échéances lors la stérilité

Du sable évoquera le néant des

Choses simples accidents terrestres,

Arrêt mouvement rappelle celui cœur.

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Fond  

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Évocation 

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Diabolo, certes : supposons

Qu’il s’agit d’une double coupe,

Coupe du haut sera le présent ;

Du bas sera le passé, enfance.

 .

Symbolique 

 .

C’est grâce à un  effet  gyroscopique,

Qui   permettrait  de  maintenir

Diabolo  en  rotation

Équilibre sur fil.

Il existe des

Diabolos

 

Plus

 

Atypiques :

Divers diabolos

Inflammable, lumineux ;

À une seule calotte plus difficile

À manier ressemblant à des toupies 

Axe sur roulement à billes, sens unique.

fr.wikipedia.org/wiki/Diabolo_(jonglerie)

 .

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Fond/forme 

 .

On peut plus les réunir, rassembler.

L’économie, l’ethnie, religions, démographies

Les riches et peu nombreux seraient en haut

Les pauvres, et les plus féconds …  en bas !

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Ce n’est là que pure interprétation abusive

Ce qui importe est celui qui tient la corde

Les fait  danser  à sa guise : capitalisme.

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Nous  ne  manquons  pas  de  cerveaux,

Nous ne manquerions que de capitaux :

Ce qui serait à la fois logique et absurde,

Sans cerveaux, capitaux ne servent à rien

 Sans capitaux,  cerveaux seraient stériles !

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Un monde absurde serait comme un diabolo

Qui au  lieu de réunir hémisphère haut et bas,

Les sépare et inverse comme mondes séparés

Libre, après, pour tenir le bas sous sa coupe. 

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Textuels et illustrations  >>

 


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