38 – Contact avec les Canaries

Textuels et illustrations   >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Contacts,

Avec   lieux,    gens,

Seront annonciateurs

De  leurs propres valeurs !

L’archipel offre  nombre ports,

Abrités de tous  vents,  aux  voileux,

Et,  là,  nous  sommes  bien  des  leurs,

Tant, cette  heure, et, tant,  cet  endroit,

Est au pur repos car nous en avons assez

De voir la mer, toujours, au raz de l’eau.

Depuis qu’on espère voir apparaitre,

N’importe laquelle étrange Terre.

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Après cette inconnue d’erre.

Lors soudain, nuée d’oiseaux

Volant puis nous survolant,

Nous font fête, devant nous.

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Notre premier matin s’est avéré divin,

Après nuit, près des côtes, mouillage forain,

À l’arrivée, nous n’avions vu que des ombres,

Formant l’Ile Graciosa et Lanzarote sombres.

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Pointons le nez pour faire un tour d’horizon,

Le port de Graciosa, alors  nous découvrons,

Derrière nous la haute falaise de Lanzarote,

Accrochée  à  des nuages, percée de grottes.

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Autour de notre voilier, une eau très limpide,

De couleur entre verte et bleue et transparente,

Bien plus chaude que Bretagne, plus engageante

À se baigner nu sans que la peau devienne livide.

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Notre petit-déjeuner en cockpit pris en terrasse,

Nous permet d’admirer de nouveaux paysages,

Espaces qui nous évoquent peu à peu l’image,

D’un paradis terrien pour des enfants sages.

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Pour être sûr d’y accéder, et  de le mériter,

Il est recommandé de venir avec son voilier,

Ce n’est qu’au terme  de treize jours  entiers

De navigation que nous voilà  récompensés.

 .

Passerons sept semaines en ce coin que déjà,

Y projetons une vingtaine tant son air de vie

Pour moitié civilisé et pour moitié sauvage,

Nous convient comme destination voyage.

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Partage nature culture différent de nôtre,

Avec sept iles qui se révéleront originales

Qui se revendiquent  comme identitaire,

Graciosa  nous a déjà bien attiré, choyé,

Et lors, nous serons ses fidèles apôtres.

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Extensions 

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Nous ne savons rien encore

De ce qui nous attend à terre,

Tant nous n’avons forgé en nous

Que sommes d’impressions futiles,

Fugaces à vérifier lors de rencontres

Qui seront au-delà de nos projections

N’ayant rien lu ou, pratiquement, rien

Sur Canaries, je m’attends  à découvrir,

Un monde totalement différent du mien.

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La plage, les monts, les barques,

Les dragonniers, avec les palmiers,

Sans parler du soleil, de l’eau chaude

On est bien dans le sud.

Il règne atmosphère pleine chaleur, d’été,

Que notre plaisir n’essaye pas de bouder !

D’un côté, que plages de sable ou presque

De l’autre, des hautes falaises, découpées,

Un beau port tout près à nous accueillir.

S’il nous aura fallu sept jours de mer,

Avec notre voiler, pour y parvenir

En avion : trois heures, deux

En haute atmosphère.

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Après sept jours en mer, on a perdu nos repères

Plus de contacts avec personne et routine de nav :

Le silence s’est installé comme une seconde nature

Immensité de l’océan nous pousse à la méditation.

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Notre première envie n’est pas  de boire une bière,

Ni de manger un bon repas  en un bon restaurant,

Mais bien de prendre une douche, laver vêtement,

De se reposer sans être de quart, une nuit entière.

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Bateaux entassés le long des pontons ou des quais,

Des gens qui s’activent, autres qui se promènent,

La vie sociale reprend ainsi que les commissions

La civilisation reprend son cours et ses raisons.

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Fragments

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Douze jours en mer sans une douche

De l’eau tout autour mais pas sur soi,

À peine le droit d’une toilette de chat :

Pas de manque eau à boire, en bouche.

..

Douches  portables : pulvés  ou  besaces,

Pleine  d’une eau  qu’on chauffe au soleil,

Feraient l’affaire, prise en fond du cockpit,

Notre réserve d’eau douce ne le permettait.

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On peut toujours stopper le voilier un temps

Et plonger dans l’eau de mer bien que fraiche

Mais elle ne nettoie guère la peau sans savon,

Comme chacun sait savon et eau mer divorce.

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Alors on passe son temps à naviguer, à pêcher,

À faire les quarts, à bricoler, dormir, à manger,

On garde un peu la peur d’une panne électrique,

Sans instruments de bord : pas même musique.

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Le capitaine, qui est un ancien pilote, sait manier

Le sextant, demeure pour moi plus que rassurant,

Il m’a beaucoup appris à naviguer de jour et nuit :

Un marin doit toujours savoir où il est et où il va !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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Contacts,

Avec   lieux,    gens,

Seront        annonciateurs

De  leurs      propres    valeurs !

L’archipel     offre  nombre   ports,

Abrités  de tous  vents,  aux  voileux,

Et,  là,  nous  sommes  bien  des  leurs,

Tant, cette  heure, et, tant,  cet  endroit,

Est au pur repos car nous en avons assez

De voir la mer, toujours, au raz de l’eau.

Depuis qu’on espère voir apparaitre,

N’importe laquelle étrange Terre.

.

Après cette inconnue C d’erre.

Lors soudain, nuée  O d’oiseaux

Volant puis nous      N   survolant,

Nous font fête, devant      T       nous.

Notre premier matin s’est avéré   A   divin,

Après nuit, près des côtes, mouillage  C    forain,

À l’arrivée, nous n’avions vu que des     T       ombres

Formant l’Ile Graciosa et Lanzarote       ¤        sombres.

Pointons le nez pour faire un tour         A            d’horizon,

Le port de Graciosa, alors  nous          V             découvrons,

Derrière nous la haute falaise          E                  de Lanzarote,

Accrochée  à  des nuages,            C                 percée de grottes.

Autour de notre voilier            ¤                une eau très limpide

De couleur entre verte                    et bleue et transparente,

Bien plus chaude que         E         Bretagne, plus engageante

À se baigner nu sans          S     que la peau devienne livide.

Notre petit-déjeuner         ¤    en cockpit, pris en terrasse,

Nous permet d’admirer       C      de nouveaux paysages,

Espaces qui nous évoquent       A      peu à peu l’image

D’un paradis terrien pour des     N      enfants sages.

Pour être sûr d’y accéder et de      A       le mériter,

Il est recommandé d’y venir avec   R  son voilier,

Ce n’est qu’au terme de  treize  I jours entiers

Navigation que nous voilà  E  récompensés.

                S

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Passerons sept semaines en ce coin que déjà,

Y projetons une vingtaine tant son air de vie

Pour moitié civilisé et pour moitié sauvage,

Nous convient comme destination voyage.

Partage nature culture différent de nôtre,

Avec sept iles qui se révéleront originales

Qui se revendiquent  comme identitaire,

Graciosa nous a déjà bien attiré, choyé,

Et lors, nous serons ses fidèles apôtres.

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Forme

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Évocation

 

Un flacon crème de soins,

Du genre douche relaxant,

Et bien posé  sur son socle :

Douche  après  navigation !

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Un massage douche douceur et relaxation

Et toutes traces de la fatigue s’estompent,

En tous cas, en surface pas apparence.

Après une très longue navigation.

La forme rejoint le fond sur la navigation

Et le bain pris aux alentours du voilier,

Sans toutefois couvrir tout le poème

Comme élixir douceur, relaxant.

 . 

Symbolique 

 .

La  salle de bain

Est endroit agréable

Pour prendre bonne douche,

Se détendre et se débarrasser

Des impuretés et de la saleté

Des journées, elle nous rend

Plus confortable, plus joyeux.

 

C’est un lieu de joie et de détente,

Où l’on pourra passer des moments

En éliminant tous les stress accumulés

En cours croisière on pourrait en prendre

Sinon problème coexistence interpersonnelle.

Inspiré et modifié de : interpretationreve.com/douche

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Fond

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Évocation 

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La navigation serait un art consommé

Pour un loup de mer

Néanmoins, peut être sujet stress, fatigue

En cours de tempêtes.

 .

Symbolique 

 .

Histoire navigation est liée

À l’histoire  de  toutes les civilisations

Depuis les dra          kkars pour les vikings

Ou  depuis    les                felouques pour arabes,

Les    jonques  et                     sampans, des chinois,

Prao  polynésiens,                           pirogues africains.

Pour faire sa route,                         les cartes, une règle,

Un compas à pointes                       sèches, rapporteur

Pour suivre son cap,                    disposer compas.

Faire le point, compas            de relèvement,

Un sextant, concordances     de tables

Logarithme, radiophare, Decca

 Et maintenant un G.P.S

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Fond/forme 

 .

Navigation rime avec atterrissage

Mais pas avec un flacon de parfum,

Et, même s’il met du baume au cœur,

Contact se fait : à coups, opportunités,

On s’ignore, on se fait  face, s’accorde,

Chaque rencontre est une découverte

Si barrière de langue ne l’empêche.

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Naviguer en l’océan est un art consommé

Avec des savoirs, des calculs et instruments :

Naviguer, parmi les humains, en est un autre,

Pour lequel il n’y aura pas que des procédures,

Ni que des processus : adaptations  seulement,

À l’autre, aux autres, au monde  environnant.

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Autrement dit, ce ne sont les moyens qui font

Qui font communication, ce sont intentions

En particulier, accueil écoute, tolérance !

Qui dit navigation dit prendre des risques ;

Qui dit navigation dit prendre des décisions ;

Qui dit navigation dit se plier aux adaptations ;

Qui dit navigation dit recalculer trajet destination.

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Textuels et illustrations   >>


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