45 – Second bain, nord Fuerteventura

Visuels et textuels >>

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Bain,  trempette

C’est une vraie fête.

Un poisson sommeille

En nous  comme univers

De notre corps, sans pareil.

.

Maillon d’évolution de formes

De vies, sur notre planète Terre.

Lors, telles sensations demeurent

Tant jamais, en nous, ne meurent,

Suite à leur empreinte indélébile.

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Un bain est, toujours, bienvenu,

Même si on le pratiquer… nu,

C’est bien le cas en tous cas

Aujourd’hui, et ici même,

Ce n’est que, pour cela,

Que nous sommes là.

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Lendemain, notre second bain

En décor plus vrai que… Nature,

Face à une plage blanche et pure :

Par la baie de Fuerteventura, bercé,

Dans une eau, très calme, juste tiède,

De couleur claire entre le bleu et le vert

Nous admirons ses fonds mais à l’envers.

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Point n’est besoin d’être un marin

Ni même d’être   grand palmipède,

Il nous suffit de nous laisser couler

Pour être par poissons, chatouillés

Par leur douceur et leur fraicheur,

Caressant nos corps, ainsi massés,

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Vaguelettes, exotiques, en lécheurs,

Parviennent à fraichir chair échauffée

De baroudeurs, étrangers, de canariens,

Allant de mouillage en mouillage forain,

Pour admirer ces lieux sauvages, divins,

Et se reposer en ne faisant presque rien.

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Pile, perle blanche face, une perle noire.

Sa plage de dunes aussi bien fréquentée

De sa pointe vers grand promontoire,

D’un rayon vert soleil, nous a gâtés.

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Une seule halte, une seule journée,

Et deux plongeons pour trois photos,

Autant de souvenirs, autant de clichés,

Autant de pages écrites, autant de mots.

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Éclairs trop brefs, pour  tout bien capter,

Mots trop pauvres pour tous les raconter,

Ceux qui ne les auront jamais fréquentés,

Mes vers ci, suffiront-ils à les en consoler.

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Extension

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Nous sommes d’anciens poissons et amphibiens

Nous souvenant encore de notre mer « matrice »

Qui nous  aura  bercés, sans  la  moindre  tension.

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L’eau, par sa communication directe avec la peau

Nous réserve des moments rares, moments beaux

Qui redonnent, à tous, leur  âme  d’enfant, réflexe

De poisson nageant, tant l’ivresse de la portance

En surface est loin certes de celle de la plongée

En profondeur mais l’élément qui les relie

Nous redonnerait, à force et à terme,

Nos primitives branchies.

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Il n’y pas si longtemps, finalement,

Que nous avons pris l’air,

Que nous sommes sortis de l’eau

Pour explorer la terre.

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Plonger est un plaisir quand il y a peu d’eau, on peut nager entre deux eaux

Inspecter le fond, admirer coquillages, petits poissons, avec masque et tuba.

L’on se sent,  se croit  comme en un aquarium

Sans jamais toucher, ni percevoir, les bords !

Quand l’eau est chaude, on y reste longtemps

On retrouve un confort d’un ventre maternel

Même si on ne s’en souvient, ni le recherche !

Mais je délire, allons donc, ce n’est rien d’autre que de l’eau de mer, salée :

C’est pas faux, mais je lui ajoute mon imaginaire qui lui est des plus sucré.

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Le contact de l’eau tiède, ses sensations

Nous remémore encore notre vie fœtale

Et ce alors même  que notre cerveau,

N’était pas à même de les analyser.

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On l’appelle empreinte première

Et voilà qu’en bain pleine mer,

On a l’impression de renaitre

D’une mère bien primitive.

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Plus on s’enfonce en eau

Et plus on se couperait

De notre monde réel,

De nature aérienne.

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Puis les poissons

Nous entourant

Bien frétillants

Vivants, sont.

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Tête hors de l’eau

Le ciel nous parait beau

Le paysage nous rassure

Nous sommes bien terriens.

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45 – Calligramme 

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Bain,  trempette

C’est une vraie fête.

Un poisson sommeille

En nous comme univers

De notre corps, sans pareil !

Maillon d’évolution de formes

De vies, sur notre planète Terre.

Lors telles sensations demeurent,

Car, jamais, en nous, ne meurent,

Suite à leur empreinte indélébile.

Un bain est, toujours, bienvenu,

Même si on le pratiquer… nu,

C’est bien le cas en tous cas

Aujourd’hui, et, ici même,

Ce n’est que, pour cela,

Que nous sommes là.

Lendemain, notre second bain

En décor plus vrai que… Nature,

Face à une plage blanche et pure :

Par la baie de Fuerteventura, bercé,

Dans une eau, très calme, juste tiède,

De couleur claire entre le bleu et le vert

Nous admirons ses fonds mais à l’envers.

.

Point n’est besoin          S            d’être un marin

Ni même d’être          E        un grand palmipède,

Il nous suffit             C         de nous laisser couler

Pour être par             O           poissons chatouillés

Par leur douceur            N                leur fraicheur,

Caressant nos corps            D             ainsi massés,

Vaguelettes, exotiques               *         en lécheurs,

Parviennent à fraichir chair       B           échauffée

De baroudeurs, étrangers,        A       de canariens,

Allant de mouillage en          I       mouillage forain,

Pour admirer lieux          N        sauvages et divins,

Et se reposer en ne        *        faisant presque rien.

Pile, perle blanche       F         face, une perle noire.

Sa plage de dunes       U         aussi bien fréquentée

De sa pointe vers         E            grand promontoire,

D’un rayon vert            R               soleil nous a gâté.

Une seule halte              T             une seule journée,

Et deux plongeons           E           pour trois photos,

Autant de souvenirs          V          autant de clichés,

Autant de pages écrites      E       et autant de mots.

Éclairs trop brefs, pour       N         tout bien capter,

Mots trop pauvres pour       T      tous les raconter :

Ceux qui ne les auront        U       jamais fréquentés

Mes vers ci, suffiront        R      ils, à les en consoler.

A

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Forme

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Réduction

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Évocation

 .

Grand pinceau  pour la peinture

Grand piédestal  et  petite statue,

En bas, l’eau de la mer, pavé bleu,

Lors haut, plongeon d’un voilier.

 .

La ressemblance du pinceau avec le poème : oui

Mais  ressemblance du pinceau  avec le saut : non

Rimes dans les poils du pinceau, libres, en manche.

Le face à face entre le fond et la forme fait question.

 .

Plongeon  direct dans l’eau de mer,

En  plongeant du pont du voilier :

Qu’y a-t-il   de  plus  rafraichissant,

De plus excitant et de plus marrant !

.

 Symbolique 

 .

Le saut activité pratiquée avec assiduité

Dans nos rêves, sous toutes ses formes.

Et quelle que soit la nature du saut,

Cette action est toujours positive

Puisqu’elle met en scène

Le  déploiement  d’une

Énergie d’effort ou de risque.

S’il ne s’agit pas de se jeter à l’eau,

Quand on saute, il est très important

De bien  retomber  sur ses  deux pieds !

Modifié, source : psychologie.com

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Descriptif

 .

45 – Second bain, Nord Fuerteventura 

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  mer

Forme ovale droit / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Plongeon / Symbole de fond : voilier

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Fond

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Évocation

 .

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Le voilier au mouillage, vite, profitons

D’une mer calme pour se baigner

Par devant le bateau, derrière, sur cotés

Qu’importe, la piscine est immense

 .

 Symbolique

Le voilier

Symboliserait les

Changements de décors,

Déplacements, les découvertes

Orientation, grandes aventures,

Pensées alertes,  vision intuitive,

Maîtrise de son destin, décisions

Changements de cap, buts visés.

Dans son ensemble, la carte du

Voilier  exprime, toujours, une

Transformation  orientations

En vue  de  pouvoir  arriver

À bon port et très heureux.

communication visionnaire.

com/ cartes_intuition

  .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Un beau saut dans l’eau en tant qu’humain

Pour un beau séjour en tant que ..…  requin

Probable ancêtre de baleine et de dauphin

Et en s’attendant à en voir, au moins, un

Mais il n’y avait que poissons exotiques

Minuscules mais nombreux et colorés

Au point on se serait cru en piscine.

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Visuel

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Bain en eau turquoise

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