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Textuels
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Textuel poème
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- Des demoiselles coiffées, pourquoi en faire un cirque : s’agit-il de métaphores ou de statues de sel, desséchées ! La Nature nous concocte des curiosités, faisant penser à des œuvres humaines mais ce sont des projections, vaines. Art, beauté, ne sont pas de notre fait, ici, pas de dessein pour les réaliser pas plus de messages à nous délivrer bien que nous les admirons ! Nous sommes trois au détour du sentier de randonnée qui nous y mène à pied, au fond d’un paysage lunaire, qui éclaire les contreforts de ce cirque extraordinaire. Enfin nous y sommes face à ces Demoiselles coiffées chacune de leur caillou, en chaperons, bien dressées de quinze à vingt mètres de long, sculptées par l’érosion en cônes fins de gravillons blancs bien collés et serrés en rond autour d’elles. On pourrait les croire jumelles de celles d’Avignon ! Majestueuses, elles dominent le fond du cirque torturé par des coulées de lave autant chahuté que par un torrent, nichées en plein cœur d’une forêt de pins, pour se protéger, à l’abri du regard indiscret des passants mal intentionnés. Que de photos d’elles, de nous avec elle, avons-nous pris : tant il est vrai que, tous les jours nous ne viendrons pas ici ; car, pour nous seuls, ce spectacle en plein soleil, reste divin, lunaire, pour dire, extraordinaire : pas commun ! C’est à regret, nous l’avouons, que nous quittons ce territoire, qui nous joue des tours, nous nous trompons de sentier, quelle histoire ! Il nous oblige à rebrousser chemin, pour, une nouvelle fois, le voir dans l’ombre des pins, des pics et des monts leur servant d’avaloir. Nous rentrons, par un lacis de pierres de lave et d bombes éclatées, avant de pénétrer dans une forêt épaisse qui nous fait respirer l’air sain des montagnes Canariennes dans cette grande ile de Tenerife. Nous voici, au bout des quatre heures, redescendus à Vilaflor : nous en sommes partis à midi, il est vingt heures, jour dehors, avec l’envie, depuis longtemps, de boire une bière fraiche et vive. Et si vous ne m’en croyez : allez donc par vous-mêmes le vérifier. Si vous ne les trouvez pas, c’est qu’elles sont décoiffées, et, c’est évidemment votre incrédulité qui les aura vexées. Elles se méritent ces petites : on leur rend visite à pied. Ces Demoiselles peuvent, de jour et de nuit, en témoigner même si elles ne figurent en aucun parc ni musée.
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Textuels extensions
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- Voir un tel site en photo ou en vidéo ne procure pas la même sensation, que d’y être, physiquement, de marcher dedans, d’y être presque écrasé. Vous me direz que désormais on peut le restituer en réalité virtuelle 3D, c’est mieux, comme illusion, sensation, mais vous n’y êtes toujours pas, à crapahuter, à glisser sur leurs flancs, à les tancer, de votre petite taille. Huit heures de marche, en montée-descente, en aller-retour, à Vilaflor, avec vue imprenable sur la plus haute montagne d’Espagne, celle du Teide. Phénomènes géologiques que ces demoiselles coiffées suite à l’érosion de roches très friables durant million d’années, dont formes très longilignes et coiffures caillouteuses de têtes, ont suggéré de les dénommer : cheminées de fées. Au bord du cirque puis au centre, la vue est différente, au pied d’une de ces demoiselles, on se sent tout petit : faut-il croire que, sur la Lune, on trouve de telles géantes, sur la face cachée peut-être : je pense que non, mais qui sait. En Bretagne, nous avons nos menhirs, en alignement mais ce sont des pierres érigées par des hommes.
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Textuel fragments
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- Toutes les sculptures formées par la Nature, qu’elles soient faites par érosion du sol, par eau, air, feu, nous surprennent lors elles ne sont au mieux, que des ressemblances de fonds de diverses cultures. Il ne saurait y avoir ni message ni intention, ces formes ne sont qu’espaces de nos projections. Ici, on les a surnommées, est-ce à tort ou à raison, cheminées de fées, et ailleurs, demoiselles coiffées : cheminée se rapprochant pour leur aspect physique de fées, parce que l’imaginaire ajoute côté magique, ce qui donne à la Nature, pouvoir de recréation. On est, à la fois, proche et loin, du Mont Rushmore, dit des Présidents Américains dans le Dakota du sud, réalisé sur la Nature, mais en l’anthropomorphisant : on en trouve de semblables dans différentes contrées. L’on a pas la même impression, vu d’en haut de falaise, que d’en bas, à leurs pieds et comme entourés par elles : elles ne sont pas alignées, comme nos menhirs bretons. On ne finit pas de les contempler : merveilles de nature, pour peu qu’on ait une imagination débridée et pure ! Mais à chacun la sienne, quand on échange, c’est sûr !
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Illustrations
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Visuels
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Nous contemplons la roche sableuse
érodée par le vent de Tenerife,
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les cheminées qui nous rappellent
celles, accolées, d’immeubles,
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nous admirons beau point de vue sur
le Cirque des Demoiselles coiffées,
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nous bénéficions de cette magnifique
vue au retour, sur le sommet Teide.
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Scénario
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Fiction
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Textuels symboliques
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Menhir
- Symbolique de forme : Le menhir est une pierre dressée vers le ciel, associée à la dureté tout autant qu’à l’Éternité. L’on ne sait, toujours pas, exactement quelles fonctions occupaient les menhirs dans le monde celtique. On suppose toutefois qu’ils étaient associés à des rites de fertilité et des cycles saisonniers, à des rites sacrificiels, ou encore à des calendriers primitifs. D’ailleurs, les menhirs existaient déjà des milliers d’années avant l’arrivée des Celtes. 1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir
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Cheminée de fée
- Symbolique de fond : Une vraie cheminée de fée, appelée aussi selon les régions, Demoiselle coiffée, ou pyramide, est une grande colonne naturelle, constituée par des roches friables, mais le plus souvent, sédimentaires, et dont le sommet demeure composé d’une roche résistant mieux à érosion. Ces formes étranges, parfois phalliques, présentes un peu partout sur la Planète, sont à l’origine de bien des croyances et légendes. Modifié, source : Wikipédia
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Corrélations > sculpture de nature, formes pétrifiées, chapeau
- Liens fond/forme : On a beau voir photos, reportages, témoignages, rien ne remplace l’œil dans ces mêmes paysages. Marchant, longtemps, pour s’y rendre, l’explorer, cheminée de fée nous le rend, merveilleusement, en cadeau de l’effort pour découvrir cette sculpture de nature, à nulle autre pareille, dont on rêve de suite, même en plein sommeil. On constate bien l’effet de l’érosion à l’œil nu et on mesure le temps pour y être parvenu. Les cheminées et pyramides vont de pair et, quand elles sont de fées : de concert. Elles riment ensemble par bien des côtés qui font que des formes, identifiées, nous insufflent, au fond, leurs formes, pétrifiées. Je délire un peu : monde magique accepte les illusions, pratiques, pour qu’esprit vagabonde, à son gré, pour mettre fond et forme en musique jusqu’à projeter menhir breton.
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