58 – Randonnée Igueste – Casillas

Visuels et textuels   >>  

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On nous avait dit, c’est un vieux village

Abandonné et depuis longs temps

Sur une crête,  entre versants.

Avec panorama  renversant,

Et accessible, uniquement,

À pied, tant il est sauvage :

C’est pourquoi on y est allé.

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Nid romantique   Las Casillas

Sur arête entre versant d’Igueste

Et versant dit très sauvage d’Ijunas

Est un hameau où demeure un berger,

D’autres maisons en ruines, abandonnées.

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Deux cèdres,  poussant près  des  dragonniers,

Témoins  des  temps  meilleurs,  qu’ils  attestent,

Racontent quelques publicités afin de nous y mener

Suivons la route montante  pendant une demi-heure,

Surveillons notre droite pour prendre le sentier fléché.

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La montée est continue, caillouteuse, raide, mal pavée,

De quoi vous essouffler jusqu’à faire  suer   de  chaleur.

À mi-parcours, croisons un berger, avec chien, chèvres

Dont les grelots  ou les clochettes  tintinnabulent  fort,

Et nous indiquent par là même, notre chemin au nord

Au milieu des cactus géants et des crottes de lièvres.

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Apercevons, soudain, une vraie faune de lézards

Se faufilant entre cailloux  sur  notre passage,

Deux buses chassant, survolant territoire,

Pour survies de mulots : peu d’espoir !

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Ce village perdu, deux heures rendus,

Reste accroché sur la crête des rochers,

Conserve un charme in-dé-finis-sable

Et surtout  des vues imprenables

Sur ses versants in-ha-bi-tés !

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Contents, tant récompensés,

Où halte pour nous désaltérer,

Pour profiter du beau panorama

À couper souffle s’il ne l’est pas déjà.

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Restons une heure tout autour observant

Puis dévalons les pentes retour rapidement

Afin  d’arriver, à temps, pour le dernier bus,

Pas question de rater, rentrer à pied en plus

Bonne occasion pour visiter village Igueste

Qui  pour beauté, discrétion, pas en reste

Davantage que  San Andres  alpestre.

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Une randonnée vite fait, et par hasard :

Entrée marina, buvons bière fraiche à un bar,

Tradition qui nous console d’avoir marché tard.

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Extension

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L’important, dans une randonnée

Est  de bien s’alimenter  et de faire

Des pauses pour respirer mais, plus

Encore, de s’abreuver  correctement.

De marcher, soleil trente-cinq degrés,

Le risque est grand  de se déshydrater

Et cela sans même s’en rendre compte,

Sauf quand les crampes se manifestent

Mais il sera bien trop tard  pour réagir,

Pour retrouver  son équilibre, sa santé !

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Aucune randonnée ne ressemble à une autre : c’est tant mieux.

À force de randonner, on y prend plus de plaisir, et de résistance :

Si on se sent fatigué, on ralentit le rythme, on augmente les pauses.

On imagine mal, ressources qu’on a, si l’on veut aller  jusqu’au bout.

Le fait d’être en bonne compagnie, de communiquer et de partager,

Son point de vue sur le paysage, sur la vie au sens propre et figuré,

Aide à transformer tout challenge en réussites et en satisfactions.

Le fait de croiser d’autres marcheurs, d’échanger avec certains

Rend une randonnée plus conviviale et plus communautaire.

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Il faut vous imaginer un village de trois maisons

Assez basses aux toits de tuiles et murs de torchis

Sur la crête entre deux vallons donnant sur la mer

Des bergeries de ci de là, et rien d’autre, sauvage !

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Il y aura au moins trois chemins pour s’y rendre

Au départ de la ville de Casillas en bord de mer,

Deux à mi-chemin puis un où tous se joignent

À travers une végétation dense  et  odorante !

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Une sorte de métaphore de la quête du sens

Plus on monte, plus le chemin  sera choisi,

Plus on monte, plus le destin  nous sourit,

Plus on monte, on trouve un sens à sa vie.

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Au fond, de mouton que l’on nait, l’on est,

On devient le berger, gardien de sa liberté.

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58 – Calligramme

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On nous avait dit, c’est un vieux village

Abandonné et depuis longs temps

Sur une crête,  entre versants.

Avec panorama  renversant,

Et accessible, uniquement,

À pied, tant il est sauvage :

C’est pourquoi on y est allé.

Nid romantique   Las Casillas

Sur arête entre versant d’Igueste

Et versant dit très sauvage d’Ijunas,

Est un hameau  où demeure un berger,

Autres maisons : ruines    R     abandonnées.

Deux cèdres, poussant près   A  des dragonniers,

Témoins des temps meilleurs,     N     qu’ils attestent,

Racontent quelques publicités afin  D   de nous y mener

Suivons la route montante pendant     O   une demi-heure,

Surveillons notre droite pour prendre   N    le sentier fléché.

La montée est continue, caillouteuse,     N    raide, mal pavée,

De quoi vous essouffler jusqu’à faire      É    suer   de  chaleur.

À mi-parcours, croisons un berger         E    avec chien, chèvres

Dont les grelots ou les clochettes,         *     tintinnabulent  fort,

Et nous indiquent par là même,        I      notre chemin au nord

Au milieu des cactus géants            G      et des crottes de lièvres.

Apercevons, soudain,        *        U       une vraie faune de lézards

Se faufilant entre       *           E        cailloux  sur  notre passage,

Deux buses            *             S        chassant, survolant territoire

Pour survies         *              T               de mulots : peu d’espoir.

Village perdu        *                E                  deux heures rendus,

Et accroché sur la     *             *    *              crête des rochers,

Conserve un charme  *         À      *             in-dé-finis-sable

Et surtout des vues   *          *           *            im-pre-nables

Sur ses versants    *           C             *           in-ha-bi-tés !

Contents, tant     *           A              *          récompensés,

Où halte pour    *           S              *     nous désaltérer,

Pour profiter     *          I            *  du beau panorama

À couper souffle  *        L       *   s’il ne l’est pas déjà.

Restons une heure  *    L  *  tout autour observant

Puis dévalons les pentes  A     retour rapidement

Afin d’arriver à temps pour   S   le dernier bus,

Pas question de rater, rentrer à pied en plus,

Bonne occasion pour visiter village Igueste

Qui  pour beauté, discrétion, pas en reste

Davantage que  San Andres  alpestre.

Une randonnée vite fait, et par hasard :

Entrée marina, buvons bière fraiche à un bar,

Tradition qui nous console d’avoir marché tard.

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Forme

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Réduction

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58 4

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Évocation

 .

Une poterie avec morceaux absents

Un vase ancien, avec tracés de motifs,

Trois chemins  possibles  se rejoignent

 En un seul mais accédant tous en haut.

 .

On voit, sur cette poterie,

Décorée de bouquets de fleurs

Comme des chemins ressemblants

 Et dont on ne saurait lequel prendre.

 .

  Symbolique 

 .

Bien que des poteries

Soient  restées  naturelles,

Il est  fréquent  de les  trouver

Décorées de motifs géométriques.

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Les motifs sont produits par l’ajout,

Partiel ou total, d’englobe ou d’émail

Pour les poteries  les plus vernissées.

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Le motif  peut être exécuté   par  un

Procédé mécanique,    scarification

Ou gravure  de la surface  ou bien

Par une réaction chimique après

Masquage de certaines parties.

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Descriptif

 .

58 – Randonnée d’Igueste à Casillas

Alignement central / Titre  serpentin/ Thème  rando

Forme  en ovale / Rimes variées/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : chemin

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Fond

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Évocation 

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58 6

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Un  pied de randonneur avec cinq doigts :

Pouce, grand chemin, jusque petit doigt,

Comme un large chemin pour le départ,

Trois, au milieu : un petit, à l’arrivée !

 

Symbolique 

 

Le voyageur moderne recherche,

Tout comme le premier des croisés,

Le mystère  des  «terres inconnues»,

Et avec le souffle des grands espaces,

Avec le merveilleux d’une cité idéale.

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Adaptée aux techniques modernes,

Les symboles associés au voyage

N’ont rien perdu de leur vitalité :

L’appel, le départ, et le chemin,

Le passage, la rencontre, le guide,

Le retour et pour finir, le souvenir !

Modifié, source : cheminaidan.com

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Tous les chemins mènent à Rome, selon dicton,

Mais ce ne sera pas tant, destination, qui compte,

Que le parcours, le temps et manière de s’y rendre.

Il faut déjà garder le corps, l’esprit, en bonne santé

Et ne pas hésiter à s’hydrater et se reposer en route

Marcher est fait pour conserver, améliorer son état

Non pour le détériorer, non pour le pousser à bout !

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Un pied, un corps, un col, tout y est

Dans ce vase sauf qu’il n’a rien à voir

Avec une randonnée,  quel qu’elle soit,

Sauf  si on dessine, sur lui, des chemins.

Un peu chaotiques ses rimes et rythmiques

Mais malgré tout l’humeur demeure poétique

Au somment, panorama des plus magnifiques !

 .

Visuel

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Village pittoresque Las Casillas

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Visuels et textuels   >>  


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