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On nous avait dit, c’est un vieux village
Abandonné et depuis longs temps
Sur une crête, entre versants.
Avec panorama renversant,
Et accessible, uniquement,
À pied, tant il est sauvage :
C’est pourquoi on y est allé.
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Nid romantique Las Casillas
Sur arête entre versant d’Igueste
Et versant dit très sauvage d’Ijunas
Est un hameau où demeure un berger,
D’autres maisons en ruines, abandonnées.
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Deux cèdres, poussant près des dragonniers,
Témoins des temps meilleurs, qu’ils attestent,
Racontent quelques publicités afin de nous y mener
Suivons la route montante pendant une demi-heure,
Surveillons notre droite pour prendre le sentier fléché.
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La montée est continue, caillouteuse, raide, mal pavée,
De quoi vous essouffler jusqu’à faire suer de chaleur.
À mi-parcours, croisons un berger, avec chien, chèvres
Dont les grelots ou les clochettes tintinnabulent fort,
Et nous indiquent par là même, notre chemin au nord
Au milieu des cactus géants et des crottes de lièvres.
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Apercevons, soudain, une vraie faune de lézards
Se faufilant entre cailloux sur notre passage,
Deux buses chassant, survolant territoire,
Pour survies de mulots : peu d’espoir !
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Ce village perdu, deux heures rendus,
Reste accroché sur la crête des rochers,
Conserve un charme in-dé-finis-sable
Et surtout des vues imprenables
Sur ses versants in-ha-bi-tés !
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Contents, tant récompensés,
Où halte pour nous désaltérer,
Pour profiter du beau panorama
À couper souffle s’il ne l’est pas déjà.
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Restons une heure tout autour observant
Puis dévalons les pentes retour rapidement
Afin d’arriver, à temps, pour le dernier bus,
Pas question de rater, rentrer à pied en plus
Bonne occasion pour visiter village Igueste
Qui pour beauté, discrétion, pas en reste
Davantage que San Andres alpestre.
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Une randonnée vite fait, et par hasard :
Entrée marina, buvons bière fraiche à un bar,
Tradition qui nous console d’avoir marché tard.
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Extension
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L’important, dans une randonnée
Est de bien s’alimenter et de faire
Des pauses pour respirer mais, plus
Encore, de s’abreuver correctement.
De marcher, soleil trente-cinq degrés,
Le risque est grand de se déshydrater
Et cela sans même s’en rendre compte,
Sauf quand les crampes se manifestent
Mais il sera bien trop tard pour réagir,
Pour retrouver son équilibre, sa santé !
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Aucune randonnée ne ressemble à une autre : c’est tant mieux.
À force de randonner, on y prend plus de plaisir, et de résistance :
Si on se sent fatigué, on ralentit le rythme, on augmente les pauses.
On imagine mal, ressources qu’on a, si l’on veut aller jusqu’au bout.
Le fait d’être en bonne compagnie, de communiquer et de partager,
Son point de vue sur le paysage, sur la vie au sens propre et figuré,
Aide à transformer tout challenge en réussites et en satisfactions.
Le fait de croiser d’autres marcheurs, d’échanger avec certains
Rend une randonnée plus conviviale et plus communautaire.
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Il faut vous imaginer un village de trois maisons
Assez basses aux toits de tuiles et murs de torchis
Sur la crête entre deux vallons donnant sur la mer
Des bergeries de ci de là, et rien d’autre, sauvage !
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Il y aura au moins trois chemins pour s’y rendre
Au départ de la ville de Casillas en bord de mer,
Deux à mi-chemin puis un où tous se joignent
À travers une végétation dense et odorante !
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Une sorte de métaphore de la quête du sens
Plus on monte, plus le chemin sera choisi,
Plus on monte, plus le destin nous sourit,
Plus on monte, on trouve un sens à sa vie.
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Au fond, de mouton que l’on nait, l’on est,
On devient le berger, gardien de sa liberté.
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58 – Calligramme
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On nous avait dit, c’est un vieux village
Abandonné et depuis longs temps
Sur une crête, entre versants.
Avec panorama renversant,
Et accessible, uniquement,
À pied, tant il est sauvage :
C’est pourquoi on y est allé.
Nid romantique Las Casillas
Sur arête entre versant d’Igueste
Et versant dit très sauvage d’Ijunas,
Est un hameau où demeure un berger,
Autres maisons : ruines R abandonnées.
Deux cèdres, poussant près A des dragonniers,
Témoins des temps meilleurs, N qu’ils attestent,
Racontent quelques publicités afin D de nous y mener
Suivons la route montante pendant O une demi-heure,
Surveillons notre droite pour prendre N le sentier fléché.
La montée est continue, caillouteuse, N raide, mal pavée,
De quoi vous essouffler jusqu’à faire É suer de chaleur.
À mi-parcours, croisons un berger E avec chien, chèvres
Dont les grelots ou les clochettes, * tintinnabulent fort,
Et nous indiquent par là même, I notre chemin au nord
Au milieu des cactus géants G et des crottes de lièvres.
Apercevons, soudain, * U une vraie faune de lézards
Se faufilant entre * E cailloux sur notre passage,
Deux buses * S chassant, survolant territoire
Pour survies * T de mulots : peu d’espoir.
Village perdu * E deux heures rendus,
Et accroché sur la * * * crête des rochers,
Conserve un charme * À * in-dé-finis-sable
Et surtout des vues * * * im-pre-nables
Sur ses versants * C * in-ha-bi-tés !
Contents, tant * A * récompensés,
Où halte pour * S * nous désaltérer,
Pour profiter * I * du beau panorama
À couper souffle * L * s’il ne l’est pas déjà.
Restons une heure * L * tout autour observant
Puis dévalons les pentes A retour rapidement
Afin d’arriver à temps pour S le dernier bus,
Pas question de rater, rentrer à pied en plus,
Bonne occasion pour visiter village Igueste
Qui pour beauté, discrétion, pas en reste
Davantage que San Andres alpestre.
Une randonnée vite fait, et par hasard :
Entrée marina, buvons bière fraiche à un bar,
Tradition qui nous console d’avoir marché tard.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une poterie avec morceaux absents
Un vase ancien, avec tracés de motifs,
Trois chemins possibles se rejoignent
En un seul mais accédant tous en haut.
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On voit, sur cette poterie,
Décorée de bouquets de fleurs
Comme des chemins ressemblants
Et dont on ne saurait lequel prendre.
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Symbolique
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Bien que des poteries
Soient restées naturelles,
Il est fréquent de les trouver
Décorées de motifs géométriques.
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Les motifs sont produits par l’ajout,
Partiel ou total, d’englobe ou d’émail
Pour les poteries les plus vernissées.
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Le motif peut être exécuté par un
Procédé mécanique, scarification
Ou gravure de la surface ou bien
Par une réaction chimique après
Masquage de certaines parties.
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Descriptif
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58 – Randonnée d’Igueste à Casillas
Alignement central / Titre serpentin/ Thème rando
Forme en ovale / Rimes variées/ Fond accordé à forme
Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : chemin
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Fond
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Évocation
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Un pied de randonneur avec cinq doigts :
Pouce, grand chemin, jusque petit doigt,
Comme un large chemin pour le départ,
Trois, au milieu : un petit, à l’arrivée !
Symbolique
Le voyageur moderne recherche,
Tout comme le premier des croisés,
Le mystère des «terres inconnues»,
Et avec le souffle des grands espaces,
Avec le merveilleux d’une cité idéale.
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Adaptée aux techniques modernes,
Les symboles associés au voyage
N’ont rien perdu de leur vitalité :
L’appel, le départ, et le chemin,
Le passage, la rencontre, le guide,
Le retour et pour finir, le souvenir !
Modifié, source : cheminaidan.com
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Corrélations
Fond/forme
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Tous les chemins mènent à Rome, selon dicton,
Mais ce ne sera pas tant, destination, qui compte,
Que le parcours, le temps et manière de s’y rendre.
Il faut déjà garder le corps, l’esprit, en bonne santé
Et ne pas hésiter à s’hydrater et se reposer en route
Marcher est fait pour conserver, améliorer son état
Non pour le détériorer, non pour le pousser à bout !
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Un pied, un corps, un col, tout y est
Dans ce vase sauf qu’il n’a rien à voir
Avec une randonnée, quel qu’elle soit,
Sauf si on dessine, sur lui, des chemins.
Un peu chaotiques ses rimes et rythmiques
Mais malgré tout l’humeur demeure poétique
Au somment, panorama des plus magnifiques !
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Visuel
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Village pittoresque Las Casillas
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