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Textuels
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Textuel poème
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- Vous le pensez très bien, habitants de cette belle ville, que votre patronyme ne rime pas avec vil ! Résidant l’Ile Grande, reliée à la côte par un pont, mon patrimoine, abscons, ne sera jamais d’humanité ! Ici, nous sommes dans ce cas, à San Cristobal de La Laguna : le tramway venant de Santa Cruz nous y mène droit pour ouvrir le bal. Bel enchantement, de revenir deux siècles en arrière, avant de devenir bénéficiaire de reconnaissance et d’authenticité. Cette cité est riche de couleurs et lumières, construite en architecture typique des Canaries qu’on retrouve à San Sébastian de la Gomera. Elle nous a laissé une belle impression d’harmonie entre ses murs, ses habitants, la nature. San Cristobal, haut perché, haut de quinze cent pieds, à huit kilomètres en les terres, se montre, en tout, fière de son présent et son avenir, à voir les touristes venir la visiter, musée faisant revivre passé. San Cristobal de la Laguna, un nom qui sonne, et qui va, saturé d’architectures ornées de grandes façades balconnées avec palettes de couleurs ardentes, avec des rouges, jaunes, marrons, alternant à chacune de ses maisons, où chacun se verrait bien comme en résident. Air de gaieté, sérénité à vivre à l’abri de calamités : ici une église, une cathédrale ; plus loin, une école doctorale ; là, un palais, un comptoir, un hôtel, avec patio aux touches pastel. On s’y promène en marchant en ses rues comme dans un tableau en trois dimensions, en admirant le tout, bien vivant ! La nuit tombée, des lampions éclairés créent des atmosphères chavirés de rêves inachevés et illuminés, que nous avons, en mémoire, gardés.
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Textuels extensions
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- Patrimoine de l’humanité est distinction lourde à porter, empêchant la fantaisie commerciale en plus de toutes évolutions architecturales. Pour autant, comme le vieux centre de Las Palmas, San Cristobal de la Laguna est loin d’être une ville morte : touristes affluent de toutes parts, manifestations culturelles et religieuses se succèdent à un rythme soutenu. J’en garde souvenir de tableau vivant en trois dimensions où on se promène selon ses points de vue. Évident espace rempli d’imaginaire, pas seulement du passé, du présent, mais aussi d’avenir que l’on revisite rêvant nouvelles harmonies de vie ! Déclarée «Patrimoine de l’Humanité» 1999, par l’UNESCO, San Cristobal de la Laguna, devient un sanctuaire, au plus haut. Centre religieux, par ses églises, par ses temples, Centre culturel par son université et son musée, elle rayonne comme un phare dans Tenerife. On s’y plait, on se sent bien, à se promener en ses rues, ruelles, en l’atmosphère des siècles derniers, sans renier la modernité. Des rues entières avec des maisons colorées, pastels, mélangés, à deux étages, maximum : aucun poteau électrique, que des lampadaires discrets. Tous signes et publicités de modernité, auront été gommés pour conserver une ambiance d’immersion en témoignage vivant du passé. Souvent, à la tombée du jour, le coucher de soleil apporte sa lumière pour magnifier ses couleurs, puis au fil de l’heure, une semi obscurité, donne à la ville un aspect fantomatique, suranné. Nous avons pris plaisir à déambuler sans but précis dans son dédale de ruelles et dans ses parcs bien arborés.
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Textuel fragments
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- Décrire «ville musée» n’est pas des plus aisés sans citer monuments, par liste à la Prévert, nombre de guides s’en chargent lors éclairés par des informations mises à jour, été, hiver. Y venir, y être, sans la moindre idée personnelle, crée la surprise, comme un choc émotionnel, c’est à vous de créer le récit et non le vérifier seulement, devenant acteur et non pas que spectateur avisé. Ce n’est pas tant l’âge, le nombre ni la variété de monuments, habitations qui comptent que l’atmosphère qui s’en dégage, s’imprime d’architecture urbaine d’une époque révolue. Le label «Patrimoine de l’Humanité», accordé pour le tourisme constituant la meilleure publicité, lui sert de renommée mais lui donne aussi et a contrario, un caractère figé : toute ville se doit, le temps passant, d’évoluer. Nombre de riches et retraités, son conquis par la beauté d’une ville, fidèle héritière de son passé mais en important parvenus et chassant natifs, d’ici, on finit par créer un ghetto pour seuls gens fortunés.
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Illustrations
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Visuels
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Rue colorée, centre-ville de San Cristobal
de la Laguna, en haut de l’ile de Tenerife,
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puis une autre rue aux couleurs pastel,
se côtoyant, comme témoins du passé,
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une place arborée de touristes, de l’église
avec sa grande tour munie d’une horloge,
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et bien plus encore, comme ce parc du centre,
agrémenté de quelques palmiers endémiques.
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Scénario
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Fiction
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Textuels symboliques
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Vase
- Symbolique de forme : Si les vases funéraires sont emprunts de symbolique, à l’image des monuments cinéraires ou funéraires qui émaillent cimetières, ils sont également le reflet du caractère du défunt ou des liens, l’unissant à l’entourage, soucieux de lui rendre un dernier hommage … personnalisé. deces-info.fr/arts-funeraires/ornements/symbolique-lornement-funeraire
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Ville
- Symbolique de fond : les civilisations occidentales et moyenne-orientales ont nombre de mythes et récits légendaire ayant trait à la création des villes. Par-delà leur réalité historique, ces récits nous renseignent sur le sens même donné par les hommes à ces établissements construits par eux : la ville reste un espace concentrant population humaine, symbolise l’activité, la richesse et la fertilité. Source : Wikipédia
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Corrélations > Ville, architecture, passé, centre, musée
- Liens fond/forme : Chaque ville, ayant été bâtie indépendamment, et par des gens qui voulaient lui donné un style architecturalement très plaisant, notamment, aura conservé au moins un centre, un noyau qui témoigne de son passé, son avènement mais ici, c’est une ville entière, préservée, intacte comme le jour de son élévation. On y circule comme en musée, le temps l’avait figé ! Un pied, un corps, une tête : nul doute, un vase de grande taille et quatre anses pour le porter : rien à voir avec une ville, sauf antique, son passé historique, vestige symbolique. Par contre, ses rimes s’accorderont à ses courbes, et l’on s’attend à un fond prometteur, intéressant.
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