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Après le départ, le séjour,
Après le séjour, le retour,
Après le retour, un jour,
Envie de refaire un tour
Reste un besoin naturel,
Et qui devient habituel,
Que de partir et revenir
Et ce, jusqu’ à mourir !
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On perçoit d’ailleurs,
Nettement différence
Par rapport à chez soi.
Et l’on croira l’étranger
Meilleur que chez nous,
Mais cela est superficiel,
Et d’apparence, trompeur.
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On finira, toujours, par faire
La part des choses, de réalité,
En concluant que nulle part,
Tout est grandiose ou tout rose.
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Deux mois de séparation, coupure,
D’une France qui me manque déjà,
Bien qu’ici, je vive, en vrai paradis :
Admirer paysage, je n’ai jamais fini,
Soleil garanti, la vie douce, non dure.
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Le premier mois : la traversée de mer,
Le second mois, randonnées, croisières.
Instant mitigé, que je ne vais pas conter :
Ma vie n’intéresse personne, en particulier,
J’en retiens toutefois que, quand on est loin :
Ce sont gens qu’on aime dont a le plus besoin,
Il nous faut quitter pour mieux les retrouver,
Ceux qui sont restés et qui n’ont rien demandé !
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Serait-ce à dire que je m’ennuie ou que c’est assez.
Point, car il y a, tant à découvrir, et, tant à raconter,
Deux mois ne suffisent pas, il faudrait toute une année
Avec un risque de ne jamais plus pouvoir la quitter :
Ce n’est pas tant que la France soit le plus beau pays
Mais j’y ai tous mes repères, ma famille, mes amis,
Ils font partie de moi, sont mon principal alibi,
Pour revenir, à mon ile, résidentielle, aussi.
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Séparation unilatérale ne serait pas banale
Elle entraine résolution, en bien ou en mal.
Voici que je me prends à parler et me livre
Faut-il que je sois à tel point, frappé, ivre !
Ivre, d’impressions nouvelles, d’étrangetés
Linguistiques d’entendre langues muettes,
De vouloir mon sentiment, communiquer,
Sans jamais pouvoir les échanger, en fait !
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Extensions
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Le retour est une certitude dès le départ,
Un couperet qui tombe, à la fin du séjour,
Une fermeture à l’encontre des ouvertures,
Sinon aux autres, à des paysages nouveaux,
Sites exceptionnels, fêtes extraordinaires.
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Si la chance vous sourit,
Rencontres ne le seront pas moins,
Avec des souvenirs à jamais imprimés.
L’avion qui vous y mène n’est pas le même
Que celui qui vous ramène, valise, non plus :
Pleine des cadeaux, pour vous, votre famille,
Vos amis, que vous avez glanés par-ci, par-là !
D’atterrir à l’endroit même d’où l’on est parti,
Me fait l’effet d’un boucle spatio-temporelle
Ratée ou réussie, satisfait ou remboursé :
Mais de quoi lors tout dépend de vous.
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L’avion emporte en lui, près ou loin, ses bagages, passagers
Avec leurs projets, leurs rêves, leurs attentes et leurs espoirs.
Il nous permet de raccourcir le temps de déplacement, voyage.
En un jour, il peut faire le tour de la Planète, comme…téléporté.
Mais le plus important rester a la destination pour l’atterrissage,
Sans parler, du séjour, de son programme, parfois bien chargé.
Aventures, expériences, découvertes, rencontres, se succèdent.
Voilà venu le temps de repartir, avec une valise de souvenirs,
Avec des idées de retour sur place ou projections ailleurs.
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Ceux qui ont la passion du voyage
Vous diront, souvent, qu’ils partent
Pour changer et pour mieux revenir
Mais dès qu’ils sont revenus, ajoutent
C’est pour mieux repartir très bientôt.
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Retours seront perçus, vécus, différents,
Selon qu’il s’agit d’une escapade ou fuite,
Pendant trois jours, voire trois semaines,
Ou d’une aventure à épisodes ou répétitions
Comme en itinérance ou bien en résidence !
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Toujours est-il que prendre l’avion pour revenir
Est comme entrer en sas, en bulle, téléportation :
On vous prend ici, et, comme un simple colis, là-bas
On vous dépose lors un grand espace vous avez franchi
En toute intégrité et sans accident, et voire avec plaisir !
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61 – Calligramme
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Après le départ ********************************* le séjour,
Après le séjour ****************************le retour,
Après le retour, R un jour,
Envie de refaire E un tour
Est un besoin T naturel,
Et qui devient O habituel,
Que de partir U et revenir
Et ce, jusqu’ R à mourir.
On perçoit * d’ailleurs,
Nettement * différence
Par rapport C à chez soi.
L’on croira A l’étranger
Meilleur que N chez nous,
Mais cela est A superficiel,
Et d’apparence, R trompeur.
On finira toujours I par faire
La part des choses E de réalité,
En concluant que S nulle part,
Tout est grandiose * ou tout rose.
Deux mois de séparation, coupure,
D’une France qui me manque déjà,
Bien qu’ici, je vive, en vrai paradis :
Admirer paysage, je n’ai jamais fini,
Soleil garanti, la vie douce, non dure.
Le premier mois : la traversée de mer,
Le second mois, randonnées, croisières.
Instant mitigé, que P je ne vais pas conter :
Ma vie n’intéresse A personne, en particulier,
J’en retiens toutefois R que, quand on est loin :
Ce sont les gens qu’on I aime dont a le plus besoin,
Il nous faut quitter S pour mieux les retrouver,
Ceux qui sont restés * et qui n’ont rien demandé !
Serait-ce à dire que je E m’ennuie ou que c’est assez.
Point, car il y a, tant à N découvrir, et, tant à raconter,
Deux mois ne suffisent * pas, il faudrait toute une année
Avec un risque de ne A jamais plus pouvoir la quitter !
Ce n’est pas tant que V la France soit le plus beau pays
Mais j’y ai tous mes I repères, ma famille, mes amis,
Ils font partie de O moi, sont mon principal alibi,
Pour revenir, à N mon ile, résidentielle, aussi.
Séparation * unilatérale n’est pas banale
Elle entraine résolution, en bien ou en mal.
Voici que je me prends à parler et me livre
Faut-il que je sois à tel point, frappé, ivre !
Ivre, d’impressions nouvelles, d’étrangetés
Linguistiques d’entendre langues muettes,
De vouloir mon sentiment, communiquer,
Sans jamais pouvoir les échanger, en fait !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un haut-fourneau,
Ou un pilier de base,
Ou, simplement, un vase,
Atterri là par téléportation
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Difficile de projeter la forme d’un avion
Bien qu’il s’agisse aussi de forme fuselée
Ça demeure un vase, avec un long col !
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Ce vase ressemblerait à un vortex, avec
Une entrée, et une sortie
Et lié à un processus de téléportation
Presque en plein milieu.
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Symbolique
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Le vortex est aussi connu
Sous le nom de Tourbillon.
Les tourbillons de vidange
Sont parmi les plus connus,
On les obtient en vidant lavabo
Au cours d’ouverture de la bonde
Un léger mouvement de rotation à l’eau.
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Tourbillon dans la bouteille: on prend une
Bouteille d’eau en plastique et on perce
Le bouchon, on fait tourner, rapidement,
En secouant. Et on observe que les bulles
Se déplacent vers le centre et matérialisent
Cœur tourbillon où la pression est plus faible.
lmm.jussieu.fr/~lagree/Kfe/KfeVol/MEDIAKfe/VORTEX
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Descriptif
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61 – Retour Canaries >Paris en avion
Alignement central / Titre oblique/ Thème transport
Forme courbe / Rimes égales/ Fond éloigné de forme
Symbole de forme : vase / Symbole de fond : téléportation
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Fond
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Évocation
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Téléportation ne sera pas virtualisation
Que ce soit en image ou en hologramme,
C’est comme traverser un miroir, réel,
Et se trouver intact, derrière et loin.
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Symbolique
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Selon Wiki, l’on nomme téléportation
Le transfert d’un corps dans l’espace
Sans parcours physique des points
Intermédiaires départ et arrivée.
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Thème traité en science-fiction
En physique ou parapsychologie !
Nous n’avons pas de raison de croire
Que la téléportation d’un être humain
Préserverait la continuité d’une conscience
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Corrélations
Fond/forme
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Le principal problème, dans la téléportation,
Ne serait ni matière, ni distance, mais la forme
Ou plutôt l’intégrité et ressemblance à l’arrivée.
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Mais, qu’à cela ne tienne, on sera de toute façon,
Pas le même exactement, en partant et revenant,
Sinon à quoi bon voyager, et séjourner, ailleurs :
Le retour implique des choses en plus et en moins.
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Grace à dieu, nous n’avons pas traversé de vortex
Dont les tourbillons dans des vitesses des plus folles
Nous auraient réduits charpies tombés en pleine mer
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Visuel
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Vol charter direct Canaries -Paris
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