66 – Ruisseau, parc de La Gomera

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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L’eau, c’est la vie, son bruit

Demeure empreinte de loin

Qui, notre cerveau, réjouit,

Se souvenant  son  besoin.

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L’on imagine son… débit

Et, ses fraicheurs vives,

Montagne si soleil luit,

Présence nous ravive.

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S’ils ne chantent pas,

Pour nous, humains,

Oiseaux, l’entendent,

C’est plus que certain,

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Même, s’en réjouissent,

Pour peu ruisseau jouisse

D’un flot plus tumultueux,

Et qui lui viendrait des cieux.

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Ruisseau est un petit torrent

Qui serpente entre rocs,

Transformé en cascade, en chutant,

Faisant mare du stock ;

Son doux bruit, son ruissellement,

Chatouillent notre ouïe,

Nous dira  qu’il s’en ira … chantant

Joies d’hier, aujourd’hui.

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Le ruisseau du grand Parc Naturel

De La Gomera

Murmure plein chant à vos oreilles,

Il vous laissera

Des empreintes de son bref passage,

Des plus sauvages.

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Deux mille ans qu’il accorde image,

Sans humain partage

A ses flutes de pan jouant son vent,

Courbant ses arbres,

Répondant  en écho, à ses chants,

Froids comme marbre.

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La Nature est, ici, bien vivante,

Tout comme vibrante

Et elle s’auto-suffit à elle-même,

En sa forêt primaire,

Comme mère de nos écosystèmes,

Car rien à soustraire

À nos yeux demeurant émerveillés

Par tant de beauté !

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Extensions

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L’accompagner, le croiser, le descendre,

Le remonter, s’y arrêter, voire s’en abreuver,

Jouer avec lui, jouer pour lui ou se jouer de lui,

Autant d’excitations nous procurant et rappelant

Des émotions enfantines qui remontent en surface,

Le cours de l’eau est perpétuel renouvellement de vie.

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L’eau  n’est pas  qu’autour de nous,  à couler sur le sol,

À se frayer un passage pour rejoindre son éternelle mer,

Elle est aussi  au-dessous, au-dessus, en dedans de nous.

Limpide, fraiche, vivifiante, elle se charge de minéraux

Au fil de son parcours et vient sourdre comme une

Source chargée d’oligo-éléments en remplissant

Bouteilles d’eau, minérale, gazeuse, pétillante.

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De l’eau, avec un peu d’air et un peu de terre,

Calcaire  nitratée, au gré des sols, traitements

L’eau est témoin de nos modes de vie et folies.

Et de boire de l’eau fraiche d’un parc, vierge de

Toute intervention humaine, est devenue comme

Privilège de notre monde moderne : faut-il encore

Marcher jusqu’à elle pour la mériter et l’apprécier.

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Un ruisseau qui serpente, murmure, étincelle

Avec une belle eau bien claire qui ruisselle

Au pied des arbres et parmi les roches

S’attarde parfois dans une poche,

Avant de repartir en cascades

Et tomber comme douche

Vingt mètres plus bas.

Qui ne s’émerveille,

De ce spectacle-là.

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Les ruisseaux seront parfois surprenants

Par  leurs méandres serrés, écoulements ;

Sans compter murmures, roucoulements !

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Départ de la source, ils ont l’air de chanter,

Contents  d’aller  à l’aventure  et au  hasard,

Rejoindre  la  mer, si  ce  n’est … leur  mère,

D’où ils viennent, et, contents d’y retourner.

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Parfois ils se trainent, se divisent, dispersent

Parfois, accélèrent, ou tombent  en cascades,

Joignent rivière comme mouton, le troupeau

Et se fondent en un fleuve, rendus incognito.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières,

Il s’agit d’argent pour le banquier, non d’eau.

Filant la métaphore on dit argent coule à flot,

Ce n’est pas avec ruisseau on est millionnaire.

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Fragments

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Ruisseau, ruisselle,

Ça fait  ritournelle,

Lors ruissellements,

Font comme chants.

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On le voit  se faufiler,

Entre herbes et rochers

Puis grandir en s’écoulant

Jusqu’à devenir un torrent !

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Je préfère ses longs murmures,

Qui me séduisent en me susurrant

Que la vie n’est que chanson qui dure

Suspendant le temps à chaque moment.

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Si l’on ne sait trop d’où il prend sa source

On la découvrirait rien qu’en le remontant

On ne sait pas davantage où finit sa course,

Sinon qu’en mer et toujours, se renouvelant.

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Me suis allongé près de lui, ai fermé les yeux,

Son roucoulement et son rythme, lancinants,

M’ont rappelé le cœur en ventre de maman

Je me suis dit son chant est merveilleux !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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R

L’eau, c’est la    U  vie, son bruit

   Demeure emp   I  reinte de loin

      Qui, notre ce    S  veau réjouit,

          Se souvenant,  S    son besoin.

              L’on imagine  E   son…débit

                  Et, ses fraic   A   heurs vives,

                    Montagne    U  si soleil luit,

                     Présence      *   nous ravive,

                      S’ils ne chan  L     tent pas,

                      Pour nous,   A     humains,

                      Oiseaux,     *  l’entendent,

                      C’est plus   G  que certain.

                      Même, s’en  O   réjouissent,

                      Pour peu ruis M   seau jouisse

                     D’un flot plus  E    tumultueux,

                     Et qui lui vien  R drait des cieux.

                Ruisseau est un  A    petit torrent

           Qui serpente entre rocs,

                   Transformé en cascade, en chutant,

            Faisant mare du stock ;

                Son doux bruit, son ruissellement,

             Chatouillent notre ouïe,

              Nous dira  qu’il s’en ira … chantant

                Joies d’hier, aujourd’hui.

        Le ruisseau du grand Parc Naturel

    De La Gomera

      Murmure plein chant à vos oreilles,

  Il vous laissera

Des empreintes de son bref passage,

Des plus sauvages :

Deux mille ans qu’il accorde image,

Sans humain partage

A ses flutes de pan jouant son vent,

Courbant ses arbres,

Répondant  en écho, à ses chants,

Froids comme marbre.

La Nature est, ici, bien vivante,

Tout comme vibrante

       Et elle s’auto-suffit à elle-même,

    En sa forêt primaire,

               Comme mère de nos écosystèmes,

          Car rien à soustraire

                      À nos yeux demeurant émerveillés

                   Par tant de beauté ! 

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Forme

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Évocation

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En plein d’eaux,

Un petit ruisseau,

Lors en pleine nature,

Serpente en descente.

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L’on imagine assez bien, un ruisseau

qui serpente le long de ses méandres,

fond accordant forme à cœur fendre.

Que ce soit ruisseau, rivière,

Ou un fleuve … tous serpentent

Et tous couleront vers leur mer,

Lors s’en nourrissent des nuages.

 .

 Symbolique 

 .

L’histoire de ruisseau,

Et même celui qui naît,

Se perd, en la  mousse,

Est l’histoire de l’infini

Et  de  ces  gouttelettes

Scintillant …sautillant

Ont traversé le granit,

Le  calcaire  et  l’argile

Car  qu’est le ruisseau,

Sinon  le  site  gracieux

Où nous avons vu son eau

S’enfuir sous l’ombre des trembles,

Où nous avons vu se balancer ses herbes

Serpentines et frémir les joncs de ses îlots ?

Modifié et mis en forme, source : Wikisource.org

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Fond

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Évocation 

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Un petit ruisseau qui serpente

Dans une prairie verte

Tout en descendant d’une colline

Où elle puise sa source.

 .

Symbolique 

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L’eau naît en une source

Cet endroit annonce la vie,

La mobilité  et  l’écoulement

Vers l’eau première originelle

Et aussi mère de toutes choses.

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Et la sacralisation  des  sources

Reste universelle, du fait qu’elles

Constituent une bouche d’eau vive

Ou de l’eau vierge  qui  assurera  la

Fécondation, croissance d’espèces.

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De se trouver près d’une source limpide

Est un message merveilleux de jouvence :

Idées vives et sentiments jaillissants.

Source bouillonnante, chaude,

Souterraine, tarie, sulfureuse.

Modifié, source : Mots 265

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Fond/forme 

 .

Une source, un ruisseau, une onde pure,

Et qui rime totalement avec lit, en nature,

Font que forme, fond s’épousent en accord,

Murmurent, chantent air plus ou moins fort.

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S’il est question de couler voire de roucouler

Son cours se traine ici, se gonfle ou s’étale, là

Il se fait rapide et bruyant devenant cascade,

Quand ce n’est pas torrent, puis lac ou rivière.

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Textuels et illustrations  >>


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