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Je te parle, avec mes mains,
Comme geste des plus divins
Qui, lors effleurant ton corps,
Lui imprime son tendre accord.
Ma main se déplace … en surface,
Lentement, caresse ta peau, douce,
Repart, revient et peu à peu elle trace
Des sensations, produisant secousses.
Lors nos mains, se croisent, s’emmêlent
Tout autant que nos jambes, et nos bras :
Il n’y a plus d’endroits … que nos mains
Ne connaissent, dont ne se repaissent.
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Mes mains te caressent,
D’une infinie tendresse,
C’est fou : je le confesse,
Et même si tu ne dis mot,
Tes murmures sur ta peau,
Susurrent plaisirs bas/haut.
Mains effleurent et courent,
Vallées et monts parcourent
Nos deux mains concourent,
Provoquent des soubresauts
Du cou jusqu’au bas du dos,
En long, en large, en cerceau.
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Caresses, souffles puis baisers
Sur ta peau douce, très légers,
Parviendront à te posséder
Et quand ton corps, je masse,
Sensation, fugitive, repasse,
Que nulle autre ne remplace
Car toi-même, tu le confesses,
En propriétaire de tes fesses :
N’en suis qu’hôte et toi hôtesse,
Elles font partie du tout et reste
Elles me parlent aussi du zeste,
De ton âme pure sans conteste.
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Lors : qui ne dit mot, consent,
Lors tu t’abandonnes, le temps
Qu’il me faudra, en explorant
Surfaces diverses de ta peau,
Frissonnantes même sur dos,
Résonnantes ailleurs, d’échos.
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Lors, entends doux murmures,
De tes lèvres qui me susurrent
Mon prénom celui femme pure
Lors moi, j’ai le diable au corps
Pour plaisir, plus fort, encore,
Au point je t’étreins, très fort.
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Main est ossatures, jointures,
Entre amoureuses postures,
Et sa caresse est une adresse,
Munie d’une pleine tendresse
Sur ton corps que je confesse.
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Extensions
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De la pointe des pieds, jusqu’au sommet de la tête,
Nos mains s’affairent pour qui sait y faire.
Il n’y a d’autre meilleur préliminaire.
Quand le corps devient un instrument de musique,
De chambre ou d’orchestre, la main
Devient comme archet sur cordes,
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Vibrant d’harmoniques, et, des plus fantastiques.
Mains ne sont rien sans le cerveau
Qui les guide, rien, sans les sens qui les orientent,
Intentions qui les mettent en œuvre.
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S’ils caressent et s’ils embrassent comme autant
De marques de tendresse, elles peuvent,
Tout autant, frapper, gifler, blesser, étrangler…
Et que sais-je encore de plus pratique !
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Toucher des mains, joindre ses mains, se prendre par la main.
Premier contact, première sensation, communication engagée,
Quant à «refuser sa main» ce n’est qu’une métaphore pour sexe
Des expressions, avec la main, il y en tant et tant, il y en a plein,
Les sourds en auront fait tout un langage, avec gestes, complet.
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La main est un outil, une parole, une intention, une projection,
Et lors il devient caresse, ce sera autant au cœur qu’il s’adresse
D’avoir deux mains, avec un pouce, permettant la préhension,
Constitue une caractéristique de l’homme et certains singes.
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Deux mains avec, chacune, cinq doigts
Dont un, le pouce, la rend préhensible,
Même si certains gestes, inappropriés,
Sont considérés étant répréhensibles.
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Mains servent, d’abord et avant tout,
A faire, fabriquer, attaquer, défendre,
Puis, en second lieu, à communiquer.
Tant, dans le toucher, dans la caresse,
Tout est une question de tact, dosage,
Une différence entre frôler et masser,
Ou divergence entre frotter et boxer.
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Prendre la main, n’est pas l’effleurer,
Caresser la main, n’est pas la baiser,
Se toucher les poings, pas la serrer,
Autant de codes…à bien respecter.
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Épilogue
Sans notre belle et forte main,
Et la particularité d’opposition
De son pouce pour préhensions
Ni sans la finesse de ses doigts
En vue de meilleures adresses,
Cerveau ne se serait développé
Et réciproquement, bien sûr !
On dit pattes pour animaux,
Et on dit griffes pour oiseaux.
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Pour connaitre notre destinée,
Faut lire entre lignes de main :
N’allons pas si loin, car demain
Ne dépendra pas d’un signe né.
La mort, l’amour ne se devinent,
Sont évènements qui culminent
Dans des états de peine et de joie
Mains sont en action ou en croix.
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Pour faire sa demande en mariage
L’homme devait demander la main
De dulcinée à son père, parentalité,
Le reste avec, tout comme il se doit,
Avant de lui passer la bague au doigt
Et pour finir, par prendre … son pied,
Il en était réduit à de telles extrémités.
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De toucher la main, ou prendre la main
La serrer, la porter contre soi, sa poitrine
Est signe d’empathie, émotion, solidarité.
Toute caresse reste pleine d’une tendresse,
Qui nourrit corps, cœur et âme en détresse,
Tout comme elle étale son baume de plaisir.
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On ne finit pas d’évoquer tout ce que la main
Sait faire, peut faire et tant en bien qu’en mal :
On parlera de torture, de souillure, de blessure ;
On parlera de couture, de sculpture, de peinture,
Pour ne citer qu’elles parmi centaines ou milliers.
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440 – Calligramme
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Je te parle, avec mes mains,
Comme geste des plus divins
Qui, lors effleurant ton corps,
Lui imprime son tendre accord.
Ma main se déplace … en surface,
Lentement, caresse ta peau, douce,
Repart, revient et peu à peu elle trace
Des sensations, produisant secousses.
Lors nos mains, se croisent, s’emmêlent
Tout autant que nos jambes, et nos bras :
Il n’y a plus d’endroits … que nos mains
Ne connaissent, dont ne se repaissent.
Mes mains te caressent,
D’une infinie tendresse,
C’est fou : je le confesse.
Et même si tu ne dis mot,
Tes murmures sur ta peau,
Susurrent plaisirs M bas, haut.
Mains effleurent A et courent,
Vallées et monts I parcourent
Nos deux mains N concourent,
Provoquent des S soubresauts
Du cou jusqu’au bas du dos,
En long, en large en cerceau.
Caresses, souffles, puis baisers
Sur ta peau douce, très légers,
Parviendront à te posséder
Et quand ton corps, je masse,
Sensation, fugitive, repasse,
Que nulle autre ne remplace
Car, toi-même, tu le confesses,
En propriétaire de C tes fesses :
N’en suis qu’hôte et toi A hôtesse,
Elles font partie du tout R et reste
Elles me parlent aussi E du zeste,
De ton âme pure sans S conteste.
Lors : qui ne dit mot, S consent,
Lors tu t’abandonnes E le temps
Qu’il me faudra, en * explorant
Surfaces diverses D de ta peau,
Frissonnantes ‘ même sur dos,
Résonnantes, A ailleurs, d’échos.
Lors, entends M doux murmures,
De tes lèvres O qui me susurrent
Mon prénom U celui femme pure,
Lors moi j’ai R le diable au corps
Pour plaisir, plus fort, encore,
Au point je t’é treins, très fort.
Main est os sature jointure,
Entre amou reuses postures,
Et sa caresse est une adresse,
Munie d’une pleine tendresse
Sur ton corps que je confesse.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un bras, en haut ;
Un poignet, une main,
Et des doigts, en bas :
Et le compte y sera ?
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Une main, au bout d’un poignet,
Au bout d’un bras et d’un cerveau
Et Dieu sait tout ce qu’elle serait
Capable de faire, par amour !
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Symbolique
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Les gestes impliquant les mains
Sont innombrables.
Chacun de ses signes permettent
De communiquer.
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Par exemple, la bonne poignée
De main, secouée,
La main levée, avec la paume
Tournée vers extérieur,
Ou encore le baisemain,
Sont façons de se saluer.
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Au contraire, fermer sa main
Pour montrer le poing
Est plutôt un signe d’hostilité,
Agressivité, combativité.
Source : 1001 symboles
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Descriptif
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440 – Tes mains pour caresses d’amour
Alignement central / Titre analogue / Thème sens
Forme courbe droite / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : mains / Symbole de fond : doigts
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Fond
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Évocation
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Un, deux, trois quatre cinq doigts ou le pouce
Contre l’index, majeur, annuaire
Et le petit dernier qu’on dénomme auriculaire
Le seul à pouvoir aller en l’oreille !
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Symbolique
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Doigts
Le symbole
De précision,
De mouvement,
Et ils représentent
Moments présents.
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Si on ressent regret,
Remords : on se mord
Les doigts, culpabilisant
Lever l’index est symbole
De la force d’un caractère,
Des décisions, de l’autorité.
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Il serait utilisé pour donner
Des ordres ou pour menacer
Faire comprendre, montrer
Quelque chose à quelqu’un.
psycho2rue.fr/doigt
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Corrélations
Fond/forme
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Le poignet, la main, les doigts : merveille !
Et quand elles sont jointes, elles sont pareilles,
Comme deux rimes qui se répondent… en échos,
Elles se croisent, elles se fondent, comme stéréo.
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Il n’y a rien qu’elles ne puissent faire, ni défaire,
Le fond épousera toute forme qu’on lui donnera.
Lors si c’est l’esprit, la pensée qui choisit les vers,
C’est bien une main qui les écrit, qui les transcrit.
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On peut, parait-il, lire dans les doigts de la main
On y croit, on y croit pas, on croise les doigts !
Sûr, que main caresse et frappe d’une claque,
Masse, cogne du poing, parfois même, tue !
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Bouts des doigts est un des endroits du corps
Ou l’on disposera de la plus grande sensibilité
Ça tombe bien par les caresses et tout toucher.
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Visuel
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Douce et tendre caresse d’amour
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