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Fut-il clair, ou sombre, ou noir :
Regard d’une femme, sur vous,
Ne laissera jamais indifférent :
Les fenêtres de l’âme, dit-on !
Portes du paradis ou d’enfer,
Je vous en demande pardon :
Elles vous fouillent intérieur,
Ce qu’il y de mal ou meilleur
Dans l’intention à leur égard.
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Des diamants, comme joyaux,
Leurs yeux qui vous illuminent
Coupants comme des couteaux,
Leurs yeux qui vous assassinent.
Parfois insondables ou facétieux,
Souvent rieurs, parfois en pleurs,
Rarement, d’innocence, ou béance,
Entre la déception et le merveilleux.
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Futiles, ces hommes qui prétendent que, leurs yeux,
Sont, chez les femmes, fenêtres de leurs âmes.
Âmes en regards de femmes, parfois, facétieux,
Abusent aussi des regards d’hommes infâmes.
Lors femmes, point, sont plutôt des diamants
Brillants si forts dans la nuit d’amours…fous.
Fous quand ils pénètrent et au fond de vous,
Vous déshabillent de leurs regards… béants.
Béants d’innocences et latences suprêmes,
Nul ne le sait … mais le sait-elle elle-même.
Même le blanc de leurs yeux, tout blême,
Contraste avec leur iris, dilaté à l’extrême.
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Extrême regard, changeant, se modifiant
Fonction d’humeurs, ou lumières du jour.
Jour de leurs ébats, jour d’ébats d’amour :
Bien qu’ils demeurent, le même, toujours.
Toujours même mystère, cherche à percer,
Vers où elles veulent me conduire quand !
Lors elles s’activent à me séduire, me nuire :
Est-ce pour mon apparence, ma personnalité.
Personnalité est, en moi, difficile à entrevoir,
Mais elles prendront plaisir à la percer, le soir.
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Soir contemplant mon âme en miroir sans tain
En féminin comme mienne fusionnant soudain.
Certains explorant jusqu’au fond de leur écrin :
Puits de lumière de ses yeux fermés, étincèlent.
Étincelle qui la distinguera d’autre merveilleux
Au pouvoir d’enchantement et au parfum divin.
Divin, ce regard intérieur qui épousera le mien,
Quand même, yeux fermés, on se voit aussi bien.
Bien que d’autres lumières nous soient plus utiles,
Celles de nos feux d’amour sont loin d’être futiles !
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Extension
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Le regard peut être aussi,
Morne, vide, pour ne pas dire livide,
Autrement dit, sans aucune expression,
Sans intention, voire en tout cas difficile
Pour ne pas dire impossible à discerner.
On parle aussi de regards faux-fuyant,
Ou regards bas, dans les chaussettes.
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Les yeux ne sont pas faits que pour voir
Ils sont là et tout autant, pour être vus.
C’est toute une vision de notre regard,
Qui se superpose à notre perception,
Comme signaux faibles, détectables
Par qui est attentionné et aimable
Les yeux parlent, ne mentent pas
Lors un sourire reste trompeur,
Et fermés, ne sont dormeurs !
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Qu’y a-t-il donc dans les regards des femmes
Pour certaines, un vide béant proche néant
Ou en tous cas indécelable, indécodable,
Pour d’autres, un reflet de soi-même
Qui renvoie une image déformée
Pour autres, profond mystère
Un trésor, jugé inestimable,
Énergie jugée inépuisable.
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Jugé n’est pas le bon mot,
Pour estimé, évalué, jaugé,
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En gros on pourra le qualifier
De positif et voire d’intéressé,
De bienveillant…compatissant,
De neutre, informatif, ou passif,
Quand il n’y aura pas d’accroche,
Abord interrogatif ou de méfiance,
Lors elle soupçonne une hypocrisie.
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446 – Calligramme
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Fut-il clair, ou sombre, ou noir :
Regard d’une femme, sur vous,
Ne laissera jamais indifférent :
Les fenêtres de l’âme, dit-on !
Portes du paradis ou d’enfer,
Je vous en demande pardon :
Elles vous fouillent intérieur,
Ce qu’il y de mal ou meilleur
Dans l’intention à leur égard.
.
Des diamants, comme joyaux,
Leurs yeux qui vous illuminent
Coupants comme des couteaux,
Leurs yeux qui vous assassinent.
Parfois insondables ou facétieux,
Souvent rieurs, parfois en pleurs,
Rarement, d’innocence, ou béance,
Entre la déception et le merveilleux.
.
Futiles, ces hommes qui prétendent que, leurs yeux,
Sont, chez les femmes, Y fenêtres de leurs âmes.
Ames en regards de E femmes parfois facétieux,
Abusent aussi du U regard d’hommes infâmes.
Lors femmes X point, sont plutôt diamants
Brillants si forts * dans la nuit d’amours…fous.
Fous quand ils D pénètrent et au fond de vous
Vous déshabillent E de leurs regards…béants.
Béants d’innocences * et latences suprêmes,
Nul ne le sait…mais le F sait-elle elle-même.
Même le blanc de leurs E yeux, tout blême,
Contraste avec leur iris, M dilaté à l’extrême.
Extrême regard changeant M se modifiant
Fonction d’humeurs, ou lumi E ères du jour.
Jour de leurs ébats, jour d’ébats * d’amour :
Bien qu’ils demeurent, le même, E toujours.
Toujours le même mystère cherche N à percer
Vers où elles veulent me conduire * quand !
Lors elles s’activent à me séduire R me nuire :
Est-ce pour mon apparence, ma E personnalité.
Personnalité est, en moi, diffi G cile à entrevoir,
Mais elles prendront plaisir à A la percer, le soir.
Soir contemplant mon âme R en miroir sans tain
En féminin comme mienne D fusionnant soudain
Certains, explorant jusqu’au * fond de leur écrin :
Puits de lumière de ses yeux I fermés, étincèlent.
Étincelle qui la distinguera d’ N autre merveilleux
Au pouvoir d’enchantement T au parfum divin.
Divin, ce regard intérieur qui I épousera le mien,
Quand même, yeux fermés on M se voit aussi bien.
Bien que d’autres lumières nous E soient plus utiles,
Celles de nos feux d’amour sont * loin d’être futiles !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une tour escalier,
Une plateforme,
Une lanterne :
Yeux du phare !
Un phare pour sûr, n’a pas d’œil, d’yeux
Et pourtant, il éclaire, surveille, renseigne,
Fond et forme s’approchent de cette manière.
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Les yeux d’une femme sont
Comme des phares qui rayonnent :
Parfois éteints, et parfois fixes,
Parfois secteurs, parfois tournants.
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Symbolique
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Le symbolisme
Du rêve de phare
Est très positif,
Représente la lumière
Qui guide les hommes :
Le phare indiquera une
Direction, un sens sacré.
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À l’instar de toutes tours,
Il affirmera sa verticalité.
Cette construction possède
Cependant un sens opposé
Puisqu’elle reste faite pour
Être vue tandis que la tour
Est d’abord faite pour voir.
Phare est porteur de lumière.
tristan-moir.fr/phare
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Descriptif
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446 – Yeux de femme en regard intime
Alignement central / Titre serpentin / Thème sens
Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : phare / Symbole de fond : yeux
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Fond
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Évocation
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Les yeux d’une femme sont
Comme des phares qui rayonnent :
Parfois éteints, et parfois fixes,
Parfois secteurs, parfois tournants.
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Symbolique
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« Les yeux sont le miroir de l’âme »
Expression des plus métaphoriques, s’il en est.
Si, bien sûr, nos yeux nous permettent de voir
À l’extérieur, c’est aussi à travers eux
Que l’on perçoit, un tant soit peu,
Nos états intérieurs, émotions
Et sentiments, que nous vivons.
En outre, des yeux grands ouverts
Synonymes de curiosité et entrouverts,
De méfiance, ou de réserve ou de crainte.
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Corrélations
Fond/forme
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Ce que l’on voit ne dit rien à l’autre
De ce que l’on perçoit… entrevoit,
Lors si l’on projette ce qu’il voit,
Son regard, l’on interprétera,
Qu’y a-t-il de lui, et de nous,
Dans de telles additions,
Si ce n’est soustraction,
De vrai et d’erroné.
Et à lui imputer
Nul ne sait !
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Rapprocher les yeux d’un phare, pourquoi pas
Surtout s’il peut contrôler à la fois, la direction
L’intensité et qui sait l’intention d’un faisceau,
Lumineux comme celui des yeux, pour regard
Sur ce point regard et phare riment ensemble
Et leurs mobilités sont pareilles, il me semble.
Si la forme du phare n’épuise pas le regard,
Sa fonction le rapproche du fond au hasard.
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Visuel
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Regard intime d’une femme
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