451 – Bras et jambes de la femme

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Visuels scénario

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Enlacés, avez-vous dit : méfiez-vous,

elle a de quoi se défendre,

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encastrés, avez-vous dit : méfiez-vous

 tant elle peut faire un clé,

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et, au final, elle peut se replier sur elle,

nue, mais inaccessible !

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Textuel calligramme 

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  • Bras et jambes, leurs extrémités sont membres, pour enserrer tout corps ou le faire frissonner ! Leurs bras et jambes s’animent jusqu’à danser, donnant au corps une posture à épouser en séductrice jusqu’à la pointe des pieds. Il faut des bras forts, pour porter un enfant, sinon deux, contre sa poitrine, s’ils sont fatigués, d’humeurs chagrines. Jambes bien galbées, longues, longilignes, laisseront  entrevoir des  dessous dignes de se pencher dessus pour explorer la promesse de s’y attacher et ce jusqu’aux chevilles, jusqu’aux pieds, tant désirés, pointés.  Etre femme est avoir, en l’air, des bras, jambes de race. Les premiers vous embrassent, les secondes vous enserrent ! Quand leurs bras se détachent de fines mains s’y attachent, attirant l’homme perdu, cachant enfant, quand dépourvu. Dépourvu de finesse et sensibilité que femme exprime bien à danser, quand ses bras s’envolent dans l’air ou se concentrent tout au contraire. Il faut des bras forts pour porter un enfant sinon deux contre sa poitrine, s’ils sont fatigués ou d’humeurs chagrines, les deux ne sont pas de trop pour les entourer. Des jambes galbées cachent des genoux et des cuisses mais il n’y a que les mains du mari qui s’y glissent, prenant son petit pied pour leur faire mille baisers. Et ses jambes écartelées parfois fatiguées le soir, lui font prendre et donner tout ce qu’elle aime, entier, penchées dans cette pose résumant un être passionné. Il faut que son courage soit grand pour ses bras fragiles, que ses jambes s’accrochent  à tous les  pics de montagnes, tant elle grimpe avec mains et jambes à des mats de cocagne. Ses bras embrassent toutes activités, musclées ou graciles et ses jambes la supportent  sans  arrêt, plantées ou galbées. Gestes, attitudes, par milliers, sont autant de langages poétisés quand elle décide les utiliser pour l’art, la peinture, la musique sans compter écriture, sports ou ballets de compositions magiques.

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Textuel extension

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  • Les bras et les jambes sont membres soumis aussi aux critères de beauté, pour le moins harmonie, avec l’ensemble du corps : les nains les ont comme raccourcis, les géants comme démesurés, les grosses comme plantureuses, les anorexiques comme osseuses. Est-ce même plaisir d’aimer !  Qu’en dire de plus, vite en vitesse, à s’enfuir et à toutes jambes, sinon, rester sur place, croiser les bras, attendre que ça passe. Bras et jambes en danse forment comme une langue corporelle que les cultures, inventent, diffusent, et renouvellent, à l’infini ! Viens dans mes bras entre mes jambes est étreinte de tendresse.  Nos bras et jambes constituent nos membres : nos bras pour travailler, embrasser, étreindre ; nos jambes pour nous déplacer, courir, danser.  Sans bras, jambes, nous serions quadriplégiques, en fauteuil roulant lors entièrement dépendants. Se mouvoir devient un corolaire de s’émouvoir. Jambes de femmes sont un atout de séduction. Lors elles sont loin de nous laisser indifférent tant elles sont les seules à les montrer nues. Parfois elles les habillent de bas ou collants ou de manchons, long gants, pour les bras. Entre leurs jambes, on se sent bien, souvent.

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Textuels symboliques 

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Bras

  • Symbolique de forme : Le bras est associé à l’action, la communication et à l’amour : nous enlaçons, nous serrons dans  nos bras, les personnes   qu’’on aime. Un geste, marque d’affection. C’est pourquoi les bras évoquent l’amour tendre et la consolation. Par ailleurs, notion d’amour s’exprime de façon plus abstraite dans de belles expressions telles  quembrasser la vie ou  embrasser  une carrière, qui évoquent le  fait de faire e que l’on aime, à s’engager avec plaisir.

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Jambe

  • Symbolique de fond : La jambe représente la capacité d’avancer tout au long de sa vie ainsi  que celle d’aller de l’avant. Les problèmes des membres inférieurs renvoient, d’une manière plus concrète, à la problématique liée aux mouvements toutefois, de manière plus symbolique, aux directions à prendre dans sa vie. Quant aux bras, ils sont associés directement à l’action, à la communication et à l’amour. Ils évoquent l’’amour tendre et la consolation : celle d’embrasser !

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Corrélations > Force, adresse, beauté, entourer, enserrer, galbe

  • Liens fond/forme : Il y a bras, il y a jambes, de force ou adresse ; il y a ceux qu’on dresse, celles qu’on caresse. Jeter beauté de femme par-dessus la jambe ne sera pas lui faire honneur, il me semble. Si les bras entourent, les jambes enserrent ; trop fins, trop fines, et c’est l’anorexie ; trop gros, trop gras et c’est la boulimie. Deux bras, deux jambes, riment avec membres et s’ils ne se confondent pas avec le corps, l’évoquent bien mieux,  s’attachent. Ils n’ont pas que fonctions de préhension, locomotion, ils provoqueront, aussi, beaucoup d’émotions, par la grâce  de leurs mouvements dansants ; galbe et finesse de leurs formes  longilignes, qu’on a plaisir à voir en leur déhanchement quand leurs bras seront un refuge aimant !

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Bras

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Un membre supérieur d’un humain

Qui tient à l’épaule par articulation

Et qui se prolonge jusqu’à la main,

En passant par coude, avant-bras.

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D’être dans les bras de quelqu’un

Est de se reposer sur sa poitrine,

Pour amoureux, on dit : enlacés

Pour parents, amis : embrassés

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Si je dis : je vous offre mon bras,

Vous vous appuyer pour marcher

Si je vous dis : j’ai besoin de bras

Pas du votre mais main-d’œuvre

Allez, jetez m’en donc une brassée !

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 « Jesse Sullivan a perdu ses deux bras après avoir accidentellement touché une ligne à très haute tension. Des chercheurs ont travaillé à lui greffer des bras artificiels qui sont pratiquement contrôlables par la pensée. Les impulsions électriques dégagées par le cerveau sont interprétées, transformées en mouvement par les bras mécaniques. »

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Bras de fer (virtuel/réel) à distance ? Six musées américains se sont dotés d’appareils permettant de mesurer sa force d’un bout du pays à l’autre. Je vais m’asseoir à San José devant une machine dont sort un bras. Vous en faites autant devant sa jumelle à New York et nous pouvons nous affronter en direct par Internet interposé.

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Les bras permettent d’étreindre, d’embrasser, d’accueillir et leur présence dans le rêve traduisent un besoin de tendresse et d’affection physique. Les bras permettent aussi d’enserrer  une personne, de la bloquer, comme les bras de la mère castratrice qui empêche son enfant de voler de ses propres ailes. Bras ouverts et accueillants. Bras fermés et oppressants.

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« Viens dans mes bras », y a-t-il expression plus tendre

Pour affirmer ses sentiments d’affection, de confiance

Et c’est bien mieux que d’avoir quelqu’un sur les bras,

Dont on ne sait que faire mais qu’il faut sortir d’affaire

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Et moi je m’en lave les mains, de jouer aux bras de fer

Me jetant dans les bras de Morphée, pas pour morfler

Mais bien pour m’endormir dans une douce quiétude,

Et qui me rappelle le sein de ma mère lors j’étais bébé.

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Je ne vais pas baisser les bras, faire un bras d’honneur

Ce sont attitudes négatives de soumission, provocation

Je vais m’adresser à un de mes amis qui a le bras long ;

L’on verra, ensemble, qui, au final, aura le bras coupé !

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En prétendant cela, les bras m’en tombent… paralysés !

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