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Lors l’amour n’est plus là,
C’est qu’il est secrètement las,
Qu’il nous rend… comme absent,
Si l’on en rêve durant trop longtemps.
Bien de trop peu ou pas de prétendant,
Quand un seul, le bon, est l’important
Comment l’atteindre, comment savoir
Et, déjà, le dépeindre, déjà, apercevoir.
Ça peut être toi ou lui, je ne le sais pas.
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Du moins pas fort de l’aimer.
Sur impossible, cœur serait bloqué
Au point qu’en aucune personne,
Je me reconnaitrais plus.
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Pourquoi l’amour, secrètement las,
Se révèle là où, on ne l’attend pas ;
Pourquoi les nuits où je rêve de toi,
Chaque fois, tu te confonds en moi,
Mille précautions pour trouver l’élu,
Valent mieux que d’ardents tourbillons
Du lendemain où me retrouve, et nue,
Même s’il vaut mieux se donner à fond
Que de, sans cesse tourner et en rond,
Et à chaque sortie, à chaque occasion
Moi, qui ne suis rien autre que femme,
Perdue en moi-même, hors extase,
Moi qui ne suis rien qu’une flamme
Cachée dans l’ombre qui l’embrase,
J’attends avec beaucoup d’émotion
L’homme qui fera son apparition,
Trouvera visage beau assombri,
Duquel sort, enfin, un énorme cri
D’amour qui ferait cesser l’ennui.
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Tout comme les jours se suivent,
Et ne se ressemblent pas,
Hommes et femmes… s’enfuient,
Au premier faux pas !
Ne voilà-t-il pas, divine surprise,
Qu’un bel inconnu,
De mon attrait, à maintes reprises,
S’en trouve ému !
Voilà qu’entre lui-moi se noue
Bel acte de foi,
Preuve qu’il est aussi fou
Que … moi !
Lors il s’en apercevra, pour lui, déjà trop tard,
Pour se retirer de moi, dire, ne plus m’aimer !
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Extensions
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L’amour, secrètement las,
Est une cendre couvant sous braise,
Prête à s’enflammer, moindre comburant,
Pour peu qu’elle trouve carburant qui convienne
Comme amant : feu ne peut jaillir que de frottements,
Et ce feu ne pourra s’éteindre que d’un long effritement,
Entre deux, il y a comme un frètement, un prix à payer
De sa personne, et cela même quand il s’agit d’un don,
Ou qu’il s’abandonne : lorsque l’acte est consommé,
Il est beaucoup trop tard pour s’en … désengager.
Il est beaucoup trop tard pour ne… plus payer,
Il est beaucoup trop tard pour y … renoncer,
Amour se rend, pour finir, tout à fait, las,
Amour n’est plus, tout à fait, ici ni là,
Amour est comme devenu hors loi
En attendant qu’un … miracle
Se produise ou renoncement.
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L’amour est là, l’amour est las ; l’amour est pas là, l’amour est pas las :
Des déclinaisons identiques phonétiquement bien que contradictoires
Mon amant ne vient pas, ne viendra pas, il n’est pas venu, c’est foutu
Tant il n’est pire humiliation qu’attendre en faisant le pied de grue !
Une aventure, débutée sur chapeaux de roues, se termine en butoir
Tel rendez-vous, manqué, certaines pardonnent, et d’autres, pas !
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Le désir et le plaisir s’émoussent, las,
Dans leur ronde circulaire
Et bien plus s’ils ne se renouvèlent pas
Changeant de lit ou d’air !
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J’ai beau écrire, téléphoner, passer voir,
Il ne répond, ne vient pas
Pourtant, je le sens attiré par mes seins,
Par mon buste, ma poitrine.
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C’est cela qui, de jour en jour, me chagrine
Attendre, de lui, un mot, geste,
Ce qui me comble le plus serait sa présence
Tant me morfonds de son absence.
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Je le revois encore caressant mes seins
Puis poursuivre sur tout mon corps
Je suis las de moi, de lui, de tout
Je vais écrire un mot d’adieu.
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Épilogue
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Il n’est pas là, j’en suis las : homophonie.
Toute lassitude tiendrait-elle d’exactitude.
« Je suis las de vous et lors je suis las de tout »
Peut être début, rupture, dépression d’amour.
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Lassitude évoque fatigue tout autant qu’attente
Femme gonfle poitrine, seins, en profond soupir
Il n’y a plus rien qui tient, plus rien qui l’attire,
Pourtant rechercher l’élu, elle continue, tente.
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Si son cœur battra toujours dans sa poitrine
Et si son souffle parvient à soulever ses seins,
Son parcours de vie, destinée, la chagrinent :
Qui sait si elle est venue sur Terre, pour rien.
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Tout est illusion, prothèse, pathétique, virtuel
Tout ce qu’elle veut n’est autre que mari… réel
Une telle quête ne pourra durer, être éternelle
Un jour, elle jettera l’éponge : la vie est cruelle.
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Telle lassitude de quête atteint couple établis :
Au bout d’un certain temps, ou au fond du lit,
Se trament et se tissent des vêtements d’ennui
Qui font de lassitude une cape de jour en nuit.
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459 – Calligramme
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Lors l’amour n’est plus là,
C’est qu’il est secrètement las,
Qu’il nous rend… comme absent,
Si l’on en rêve durant trop longtemps.
Trop peu ô ou pas de ô prétendant,
Quand un seul et // le bon est l’important
Comment l’atte // indre comment savoir
Et, déjà le dé // peindre déjà apercevoir.
Ça peut être toi ou lui, je ne le sais pas.
Du moins pas ==== fort de l’aimer.
Sur impossible, cœur serait bloqué
Au point qu’en aucune personne,
Je me reconnaitrais plus.
.
Pourquoi l’amour, secrètement las,
Se révèle là où, on ne P l’attend S pas ;
Pourquoi les nuits O où je rêve E de toi,
Chaque fois, tu te U confonds en C moi…
Mille précautions R pour trouver R l’élu,…
Valent mieux que Q d’ardents tour È billons…..
Du lendemain U où me retrouve, T et nue,…..
Même s’il vaut O mieux se donner E à fond ……
Que de, sans I cesse tourner et M en rond,…….
Et à chaque * sortie, à chaque E occasion………
Moi, qui ne L suis rien autre que N femme,……
Perdue en ‘ moi-même, hors T extase,…..
Moi qui ne A suis rien qu’une * flamme….
Cachée dans M l’ombre qui l’ L embrase, …
J’attends avec O beaucoup A d’émotion
L’homme qui U fera son S apparition,
Trouvera visage R beau * assombri,
Duquel sortira enfin un énorme cri
D’amour qui ferait cesser l’ennui.
.
Tout comme les jours se suivent,
Et ne se ressemblent pas,
Hommes et femmes… s’enfuient,
Au premier faux pas !
Ne voilà-t-il pas, divine surprise,
Qu’un bel inconnu,
De mon attrait, à maintes reprises,
S’en trouve ému !
Voilà qu’entre lui-moi se noue
Bel acte de foi,
Preuve qu’il est aussi fou
Que … moi !
Lors il s’en apercevra, pour lui, déjà trop tard,
Pour se retirer de moi, dire, ne plus m’aimer !
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Forme
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Évocation
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Un personnage Lego,
Un fantôme pour Halloween,
Une tête et un buste de femme,
Paire de ses seins plutôt généreux
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On peut, de fait, y voir ce qu’on veut, qui on veut
C’est un peu la forme de projection de moi-même,
Sur une silhouette que je verrais comme femme.
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Une poitrine de femme, seins très généreux
Et une chevelure si nattée,
Peut plaire à nombre d’hommes un moment
Avant de bien s’en lasser.
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Symbolisation
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Le sein
Est l’organe
Contenant les glandes
Mammaires de la femme
Qui permet l’allaitement.
Il est le symbole de la
Fécondité et de la
Féminité.
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La mise en valeur des seins a toujours existé.
Ainsi, les décolletés, les corsets, les soutiens gorge,
Ont été, sont encore moyens de mettre la poitrine
En valeur, afin de la rendre plus attirante.
1001 symboles
Descriptif
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459 – Pourquoi l’amour, secrètement las
Alignement central / Titre dédoublé / Thème sexualité
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à la forme
Symbole de forme : seins / Symbole de fond : sein
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Fond
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Évocation
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Les formes de seins des femmes, il y en a plusieurs
Chacune assume ou modifie les siennes
La chirurgie plastique, et dite parfois esthétique
Remédiant à un manque ou trop plein.
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Symbolisation
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Chez la femme, les seins
Sont faits glandes mammaires,
De graisse, tissus fibreux, mamelons,
En lien féminité qu’elle assume ou non
Elle peut ne pas se sentir réalisée féminine,
Ou se sentir dépendante de sa féminité,
Se sentir atteinte par des critiques,
Une dévalorisation … esthétique,
Stérilité, agression, moquerie
Et elle peut tout aussi bien
Les mettre en avant pour
Séduire certains hommes.
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Corrélations
Fond/forme
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Forme animée, humaine, féminine, généreuse,
Ces quatre mots pour qualifier cette apparence
Sont complétés par un plus spécifique : le sein.
..
Un sein rime parfaitement avec un grand bien,
Et ainsi de suite à répétition et… jusqu’à la fin,
Jusqu’à ce que forme fusionne avec la forme,
Nous accueille au sein de notre terre mère.
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Les seins pointent, s’affaissent, tombent
En fonction de l’âge, des soins, poids
Exercices, constitutions, passions
Amant quel qu’il soit ne les voit
Ils restent là, deviennent las.
Et lors l’amour s’en ira !
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Visuel
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Pas là, plus là et toujours las !
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