.
Textuels : poème, extensions, fragments
.
Textuel poème
.
- Tandis que mes mains caressent : croyez-vous que vos seins attirent, croyez-vous que vos reins soupirent, que vos fesses riment avec tendresses ! Toutes ces formes, toutes ces caresses, se seront que préludes, préliminaires à des explorations des plus intimes qui n’ont d’autre but qu’orgasme. Pourquoi serait-ce passage obligé ! Les animaux, se font la cour, certes, mais très peu de préliminaires : droit au but, sans fantasmes. Les animaux n’ont pas de mains, sauf les singes qui nous ressemblent. Les animaux n’ont pas de seins, perçus par nous, comme zones sensuelles ! Tandis que mes mains caressent tes seins, mes lèvres effleurent la peau de tes reins, je sens que tes pleurs se mêlent aux miens : moments de bonheurs imparfaits, humains. Jusqu’à t’en abstraire, tu t’abandonnes enfin à mes touchers divins. Pour l’instant et pour l’heure, tu ne penses à demain. Jusqu’à pour me plaire, tu te détends toute nue. Sur un lit de vapeur, je pénètre ton corps, d’un désir plus fort. Jusqu’au manque d’air, voilà que je te pétris comme du bon pain, tes fesses à masser, pour te réchauffer. Jusqu’à, libertaire, j’écarte tes cuisses afin que je puisse entrer, que je glisse, que je t’emboutisse. Jusqu’à jambe de fer d’un membre érigé, tu accuses les coups, à t’en rompre le cou, à nous déhancher. Jusqu’à partenaire, l’on s’envoie en l’air, au plafond, grimpant bien le long, d’une courbe ascension. Jusqu’à orgasme planétaire du désir réveillant encore les plaisirs d’invitation à ce voyage textuel sans nom.
.
Textuel extensions
.
- Aucune description ni aucune vision, aucune démonstration acte sexuel humain ne peut jamais remplacer sa propre exécution : on peut le faire, mal, faire, moyen ou faire bien, selon soi-même, ses goûts, ses désirs, partenaire, ce dernier attendant autre chose pour se satisfaire. «C’était comment, dis-moi, sois franche c’était bien», demande amant avec femme qu’il ne connait pas bien. Intention, attention, intromission, n’y suffiraient pas à procurer de précieuses indications au partenaire qui y répond ou non, qui s’éclate ou se morfond. La mesure de l’attente, fantasmée, est la jauge de l’effet récolté et il arrive parfois qu’il est terriblement tronqué par la précipitation à en venir au bout le plus tôt possible. Qu’y a-t-il à rajouter : attardons-nous aux deux silhouettes. Il y a deux manières de les percevoir mais l’une s’imposera, en première vue à votre esprit alors qu’elles sont inverses ! Mais l’important n’est pas tant qu’on renverse deux formes qu’au fond, les caresses soient identiques lors tendresses ! Imaginer, voir, toucher, caresser, masser seins : autant sensations autant émotions, l’air serein ! Des femmes les exhibent, lors d’autres les cachent, des hommes les ignorent, lors d’autres … s’y attachent. Ni trop pointus, trop flasques ni trop petits, trop gros, juste comme il faut, d’en rajouter, n’en faut point trop. Le soutien-gorge, soutient, chacun sait, ce qu’il avance, il ne manque pas d’argument quand il fait une avance. Son rôle est de tout temps, en premier lieu, de protéger mais aujourd’hui, il a rajouté son pouvoir de suggérer ! La vue plongeante, au balcon, comme celle de l’escalier, en montant derrière, profite déjà de sa belle dulcinée. Un bilboquet avez-vous dit est mieux qu’un diabolo : que faire de ses mains s’il n’y a pas de lolos !
.
Textuel fragments
Toucher
.
- Partie du corps humain, organe du toucher et de la préhension, situé à l’extrémité du bras et muni de cinq doigts, dont l’un, le pouce est totalement opposable aux autres. On en dénombre pas moins de sept fonctions : organe du tact ; organe de la préhension ; exécution gestes expressifs ; évocation de sens symboliques ; servant à donner, à recevoir ; servant au travail. ; servant à frapper. La main exprime les idées d’activité, ainsi que de puissance et de domination. Autour d’un feu, des gens de conditions et races et tailles différentes se donnent la main pour une danse sans fin. Juste à côté, un guérisseur touche le front d’un malade récemment amputé d’une main qu’on voit par transparence dans sa tête comme si c’était une vraie main fantôme, le doigt pointé sur quelqu’un. Une danse, avec les expressions des mains, gantées de blanc lumineux dans le noir se met à jouer des ombres chinoises avec des animaux de la forêt sur un mur du salon dans une maison du village ou se sont rassemblés les enfants. Ils prennent peur soudain. La main est comparée à l’œil : elle voit. La main dans les rêves est comme un œil «L’aveugle aux doigts de lumière». Multiples activités seraient impossibles dans les mains : manuelles (outils, armes) mais aussi relationnelles (serrer la main, caresser, jouer, s’exprimer par gestes, se défendre, frapper la main, différencie l’homme de l’animal. La symbolique de la main est multiple : pouvoir, maîtrise. Laisser les mains libres à quelqu’un, lui laisser les mains liées. La main coupée ou arrachée fait allusion à la perte de pouvoir et à la castration. Se laver la main systématiquement évoque souvent une souillure, une culpabilité ! Tomber entre les mains de quelqu’un c’est nous forcer la main : soumission. Frapper, c’est porter la main sur quelqu’un : geste, même acte d’agression.
.
.
Illustrations : visuels, scénario et fiction
.
Visuels
.
.
C’est peu dire que je suis collé
à toi, approchant de tes seins
.
.
et c’est alors que, par derrière,
je les aurai longtemps caressé
.
.
et à tel point qu’à la fin nous
sommes devenus confondus.
.
.
mes deux mains, posées sur tes seins
les enveloppent d’une caresse intime.
.
Textuels symboliques
.
.
Bilboquet
- Symbolique de forme : L’origine du jeu de bilboquet est assez obscure. Certaines sources disent qu’il serait apparu pour la première fois en France, à la fin du xvie siècle, mais les vêtements des plus anciennes gravures montrent que des joueurs de bilboquet sont du xviie siècle. Le mot a une étymologie contestée. Inventé en France, au xvie siècle, on fait mention du mot bille, boucquet venant de bouquer (« encorner », comme le fait un bouc). Source, Wikipédia : bilboquet
.
Amour
- Symbolique de fond : Oubliés, les sérénades au clair de lune ; finis, la drague ringard, les baratins tout faits. Le tape-à-l’œil, l’esbroufe, c’est terminé : le marivaudage nouveau est de retour. L’amour est plus que de…saison. Les corps se dénudent et s’exhibent, la triste chair de l’hiver prend des couleurs d’épices sous un beau soleil. Reste à trouver le compagnon de jeu, ou la copine de plage. Modifié, source : lexpresse.fr séduction
.
Corrélations > si main caresse seins, à quoi bon si rien d’autre
- Liens fond/forme : Objet, complément d’objet : où est l’amour qui est sujet, relation tendresse, de toujours : sommer la femme de s’exécuter et consommer, passivement, n’est jamais autre que consommer un plaisir que l’on sait n’être pas bien partagé. Il n’y a rien de commun entre bilboquet et sein et c’est pareil entre un bilboquet et l’amour, si les mains, caressent les seins, de concert, à quoi bon plaisir si, à rien d’autre, ne sert. Le fond tourne alors le dos et le visage à la forme de tous les seins féminins. C’est juste une rime de travers qui pointe dans une boule attachée à son pieu !
.
.