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D’instant en … instant,
Quel que soit notre labeur,
Temps passe inexorablement,
L’on dit, souvent, que, demain,
Est un autre jour mais l’heure
Et l’instant, le seront tout autant,
Sans que l’on y puisse grand-chose,
Que l’on s’agite, voire, que l’on médite
La mort arrive et alors la messe est dite.
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De jour en jour, d’heure en heure, instant,
Le temps passe, et vie le suivra, lentement,
Que me réserve demain, que retenir d’hier,
Est-ce moi qui gouverne ma vie ou la misère.
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En principe, on devrait faire ce que l’on veut.
En fait, on ne fait jamais que ce que l’on peut :
On attend beaucoup de vous, vous pouvez peu.
Je veux mon neveu mais veux quoi, veux un jeu,
Que je perde du temps, que j’en gagne, change
Quoi, le monde, ne va pas ralentir, ni s’accélérer !
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Je suis air, lumière, poussière, et grain de misère
Et l’on me remplacera, dès le jour où je serai parti,
Oui mais quand même, en attendant j’existe, exige,
Que temps m’appartienne ou, du moins, en partie.
Les mangeurs du temps des autres sont par milliers
Ne comptant pas pour eux, vos heures, à leur côté.
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C’est bien, d’avoir un programme, pour la journée
Voire semaine mais, de là, à ce que, chaque heure,
Soit déjà chargée, ne vous laissera aucun instant
De répit, me parait être de la boulimie d’activités
Je n’en suis pas là, me réserve précieux instants
Pour flâner, rêvasser, communiquer en méditant
Non sur la fuite du temps que je ne peux arrêter,
Et sur ce qui me tient à cœur, comme priorité.
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Lors, instants se suivent sans être programmés,
Ils me paraissent moins lourds ou plus légers,
Chaque jour, différent, même chaque heure,
Est faite d’instants s’accordant aux humeurs
De jour en jour, heure en heure, d’instant,
Je vis sur la crête de chacun des moments
Que me réserve ma vie toute simple, ici,
Qui me comble, ainsi, qui me réussit.
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Extensions
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Le temps ne s’enfuit pas :
C’est bien nous qui le fuyons
Et ce de bon nombre de façons,
En faisant l’autruche, le snobant
Jusqu’à ce qu’il nous… rattrape
Et que notre moral, nous sape
Ou contraire,… nous réjouit.
Le temps est une invention
Humaine, chacun le sait,
Et pourtant, il lui plait,
De penser autrement
Son cours du temps
Pour en avoir plus,
Plus en intensité.
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«Tempus fugit, ultima necat» ou «le temps fuit, le dernier tue»
On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve, celui-ci coule.
Une fois rendu à l’orée de la mer, il se fondra en océan indifférencié.
Nous étions une goutte d’eau, à notre conception, nous le redevenons
Nous avions franchi porte d’avenir par aller voir dehors et rentrons.
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Ma porte du temps s’ouvre, disent certains, lors naissant,
D’autres contestent lors ils affirmeront, à ma conception
Puis les derniers, bien avant : ovulation, spermathèque.
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Ma porte du temps se refermera à l’instant de ma mort
Mais s’agit-il de mort cérébrale ou d’une mort sociale,
La vie végétative, irréversible, est-elle celle d’homme !
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Toujours est-il que, d’heure en heure, de jour en jour,
Je m’approche d’une issue fatale, de manière radicale
Et elle se produira dès que mon œuvre, j’aurai achevé.
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846 – Calligramme
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D’instant en … instant,
Quel que soit notre labeur,
Temps passe inexorablement.
L’on dit, souvent, que, demain,
Est un autre jour * mais l’heure
Et l’instant, le seront * tout autant,
Sans que l’on y puisse D grand-chose,
Que l’on s’agite, voire, E que l’on médite
La mort arrive et alors * la messe est dite.
De jour en jour, d’heure J en heure, instant,
Le temps passe et vie se O suivra lentement,
Que me réserve demain U que retenir d’hier,
Est-ce moi qui gouverne R ma vie ou la misère.
En principe, on devrait * faire ce que l’on veut.
En fait, on ne fait jamais E que ce que l’on peut :
On attend beaucoup de N vous, vous pouvez peu.
Je veux mon neveu mais * veux quoi, veux un jeu.
Que je perde du temps, J que j’en gagne, change
Quoi, le monde, ne va pas O ralentir, ni s’accélérer !
Je suis air, lumière, pous U sière, grain de misère
Et l’on me remplacera, dès R le jour où je serai parti.
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Oui mais quand même, en D attendant j’existe, exige,
Que temps m’appartienne ‘ ou, du moins, en partie.
Les mangeurs du temps des H autres sont par milliers
Ne comptant pas pour eux, E vos heures, à leur côté.
C’est bien, d’avoir un prog U ramme, pour la journée
Voire semaine mais, de là, R à ce que, chaque heure,
Soit déjà chargée, ne vous E laissera aucun instant
De répit, me parait être de * la boulimie d’activités !
Je n’en suis pas là, me ré E serve précieux instants
Pour flâner, rêvasser, com N musiquera en méditant
Non sur la fuite du temps, * que je ne peux arrêter,
Et sur ce qui me tient à H cœur, comme priorité.
Lors, instants se suivent E sans être programmés,
Ils me paraissent moins U lourds ou plus léger,
Chaque jour, différent R même chaque heure,
Est faite d’instants s’ac E cordant aux humeurs
De jour en jour, heure * en heure, d’instant,
Je vis sur la crête de * chacun des moments
Que me réserve ma vie toute simple ici
Qui me comble, ainsi, qui me réussit !
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Symboliques
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Réduction
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Évocation
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On peut y voir un minuteur
Rapport au temps, heure, minute,
Et, même, y compris, à l’instant,
Seul qui compte sur le moment !
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Un minuteur sous forme d’œuf, ou autre,
Mesure le temps d’une minute, ou plusieurs,
Mais une fois mesuré, ce temps n’existera plus.
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Un minuteur ne dépasse pas une heure
Mais chaque instant compte
Pour cuire l’œuf comme on le souhaite,
Sinon faut un cadran solaire
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Symbolique
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Le passé n’existe plus, l’avenir n’existe pas encore.
Seul existe le présent : vivre l’instant présent,
C’est alors être présent à soi et au réel.
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Mais l’instant présent existe-t-il ?
Le temps, en philosophie est une
Entité purement psychologique !
..
Dans la mesure où il serait présent,
Le présent du passé, c’est la mémoire,
Le présent de l’avenir, c’est bien l’attente,
Le présent du présent, c’est notre perception.
Modifié, source : Wikipédia
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Descriptif
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846 – De jour en jour, d’heure en heure
Alignement central / Titre droit / Thème temps
Forme en ovale / Rimes égales/ Fond accordé à forme
Symbole de forme : minuteur / Symbole de fond : cadran solaire
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Fond
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Évocation
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Symbolique
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Les cadrans solaires sont
Symbole d’éternité : construits
Pour ignorer l’usure, ils ne se dérèglent
jamais en dépit de leur taille, des intempéries
Et des variations de température, sans énergie
aucune ils permettent de visualiser la course
De la terre autour du soleil et comprendre
Grand cycle cosmique se renouvelant.
Sont les garants du temps compté
À la manière de l’univers.
karinelachazette.com/cadrans
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Corrélations
Fond/forme
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L’instant d’avant n’est plus l’instant d’après
Présent entre les deux échappe complétement
Il rime avec lui-même comme cycle perpétuel,
Et son avenir ne sera pas de devenir éternel !
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Puisqu’il est invention, il n’est donc pas réel,
Aucune forme ne pourrait lui correspondre
Qui fonctionnera comme Maitre du Temps.
Temps humain du point de vue d’’Univers,
Est fraction de seconde entre vie et mort.
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L’instant ne peut être figé, en dépit
D’impressions ressenties qu’il s’arrête :
Ce n’est pas qu’il s’enfuit, nous quitte,
Au contraire, c’est lui qui nous relie,
Les uns aux autres au même temps
Et nous en gardons des souvenirs
En nos mémoires, soit vivantes
Écrites, imagées, scénarisées,
Comme traces notre passé.
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Visuel
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«Le temps fuit, et le dernier tue».
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