860 – Quatre-vingt ans : c’est long et c’est court !

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Visuels scénario

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860 1

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D’enfant à sénescent : on pourrait

faire  x … fois le tour du monde !

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860 2

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Notre progression du bas vers haut

pour redescendre et mourir.

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860 3

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Les français ont le maximum

d’espérance de vie au sein Europe.

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Textuel calligramme 

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  • Une vie c’est long, une vie c’est court : faudrait savoir, car c’est contradictoire ! Quatre ans, vingt ans, puis quatre-vingt-ans : la première, est courte, la dernière est longue. Mais par rapport à quoi : à deux mille ans avant, après Jésus-Christ, depuis l’aube d’Humanité, des temps ! Quatre-vingt ans, c’est long ; quatre-vingt ans, c’est court ; la moyenne de la vie d’un homme, d’une femme, se situe entre soixante et cent ans : ça reste loin de l’éternité. L’éternité, bien sûr, c’est mieux, mais encore faut-il savoir quoi en faire ! Si l’on n’est jamais prêt à mourir, d’attendre la mort pour devenu un immortel, cela doit être ennuyeux surtout vers la fin, la fin de quoi, de l’éternité, c’est absurde.  Je disais donc : la nature nous a donné entre quarante et cent vingt années pour acquérir toutes expériences humaines de sa vie et sous toutes ses coutures : quarante c’est trop peu et cent vingt, c’est trop, mais qui a décidé d’une telle mesure ! Pourquoi trop ! Parce que le corps se dégrade de plus en plus, tant et si bien qu’il ne reste plus que l’esprit pour demeurer attaché à sa vie, son expérience et à son souvenir. Il vaut mieux multipliez ses expériences quand on est jeune et beau et en pleine santé : chacune d’elle nous procure un savoir nouveau et un plaisir intense. Après, avec la vieillesse le ver est en le fruit et beau fruit ne remplit plus le verre. L’immortalité est un rêve de riche qui n’a pas  encore  vécu, à soixante ans, d’amour autre que celui de son argent, qu’il accumule tant et tant qu’il a peur de le perdre en mourant ! La Nature fait bien les choses : de quarante ans d’espérance de vie sous règne de Napoléon jusqu’à quatre-vingt, aujourd’hui, peut-être cent vingt, demain et plus peut-être dans un siècle ou deux, suite aux progrès de la médecine ! Et, au-delà, on ne le sait pas, mais la question à se poser : pourquoi ! Si l’on n’a pas la sensation de vivre pendant les cent premières années, ce n’est pas jouant les prolongations qu’on obtiendra davantage de satisfaction.

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Textuel extension

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  •  + Quatre-vingt ans, c’est long et c’est court ! Nous sommes bien tous d’accord. Ceux qui ont quatre n’en ont pas pleinement conscience, ceux qui ont vingt, repoussent la fin aux calendes grecques ; ceux qui ont quatre-vingt, sont contents d’être encore en vie même si ce n’est plus pour longtemps, selon prédictions !  Pour un jeune enfant, la vie c’est long, c’est une éternité et pour un vieillard, la vie fait déjà partie de son passé : il est certain que l’éternité n’est pas tournée vers le passé, et pas plus vers le futur, si c’est nous qui l’avons inventé. Voilà qui est bien dit, et ne m’aura pas pris une éternité ! Dieu merci, les français ont cette chance, par leur Sécu, de vivre plus longtemps que les autres en bonne santé. Qu’ils n’aillent pas crier : « victoire : quel privilège » Si le système se dégrade ils rejoindront la moyenne.  La perception du temps par l’écoulement du temps,  par la durée, la succession des événements, par l’âge, n’est pas corrélée à celle du fonctionnement du cerveau qui s’en affranchit par ses apprentissages et sa plasticité. L’on m’objectera qu’entre jeune enfant encore ignorant et un vieil homme devenu sage, y a une vraie différence et on aura raison même si l’on voit parfois ce dernier comme retombant dans l’enfance, dans l’innocence. On a dit quarante ans en moyenne, c’est long et court, on dit aujourd’hui, quatre-vingt, et demain, cent vingt : à quarante, l’homme a juste eu le temps de se reproduire, à cent-vingt, de le faire trois fois, s’il le désire, serait-ce trop !

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Textuels symboliques 

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Sarcophage

  • Symbolique de forme : Le sarcophage est un coffre destiné à recueillir un défunt. Il est  associé à la mort. En  l’antiquité, les Égyptiens utilisaient des sarcophages afin de préserver la momie qui se trouvait à l’intérieur. Le sarcophage représentait la demeure du défunt dans l’’au-delà. Le décor  du couvercle représentait le Ciel, lors que le fond  de la cuve symbolisait la Terre. 1001symboles.net/symbole/ sens-de-sarcophage

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Ci-gît

  • Symbolique de fond : Ci-gît : formule commençant les inscriptions funéraires, signifiant « ici est enterré. Ci-gît Alexis Piron qui ne fut  rien pas même académicien. — (Alexis Piron, par lui-même). Cette expression, aujourd’hui abandonnée, est souvent remplacée  par formule «Ici repose».

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Corrélations > vie ni longue ni courte pour ignorant, ne tue pas.

  • Liens fond/forme : Ci-git, ici repose, dernière demeure, tombeau : appelez la mort comme il vous plaira … merci. Il est de coutume de mettre les dates de naissance et de décès afin de se mettre un peu à la place de l’enterré. Sûr que cinq, dix, vingt trente, quarante ans, émeut davantage que 80 et plus encore 100. Cela ne change rien pour eux, que pour nous. L’expérience vécue ira au même néant. La vie n’est ni longue ni courte pour l’ignorant. Un sarcophage sur lequel est inscrit « ci-git », voilà bien une relation, association, normale. Elle est d’autant plus libre qu’on ne sait rien de ce qui reste, de l’homme, qui l’habitait ! Il ne subsiste qu’une forme sans vrai fond autre que les souvenirs qu’il évoquerait. Une vie, c’est long, 80 ans, En même temps est un court : un instant au vu de l’Univers, Big bang.

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