81 – Magie randonnées lévadas

Textuels et illustrations >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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Lévada, canal d’irrigation,

Ressemblant aqueduc

Amène eau, coulant

En pentes, douces,

Vers tous les lieux,

Propres à cultures,

Et afin que  celles-ci,

Arrosées,   repoussent.

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Le doux bruit de son eau,

Lorsqu’elle est ruisselante,

Vous accompagne chuintante,

Marchant le long d’un caniveau,

Lors par creux tunnel la montagne.

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Il traverse, il vous faut vous imaginer

Un long percement des plus harassants,

Il arrive qu’il longe  un vertigineux ravin,

Vous procurant vertige, à entrevoir sa fin.

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Madériens ont fait, de ce volcan, en  caillou

Une ile, verdoyante et cela, de bout en bout,

Où champs sont en terrasses comme d’Asie

Sauf ici, y a céréales  légumes et pas de riz,

Dans toutes les iles d’origines volcaniques

L’on monte et l’on descend tout le temps !

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Ici, les lévadas paraissent sympathiques

Horizontalité, parcours plat, permanent :

L’on entend bruits d’eau claire et limpide

Coulant  et roucoulant  sans discontinuer,

Berçant rythme de nos pas, lents, rapides,

Comme si, elle voulait  nous accompagner,

Monotones, on pourrait dire : pas du tout !

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Pleines de surprises et ce, de bout en bout :

Ici, un tunnel  et en surplomb, croisement,

Là, souterrain réservoir,  contournement.

Entre  marche  tranquille,  sport,  poésie.

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Chacun trouve son  plaisir  ou bonheur,

Nombre  émotions  et parfois de peurs

Laissent souvenirs frissonnant de vie.

Ses paysages variés, laissent  rêveurs

Un amour de nature, en plein  cœur.

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Et cette magie opère, à  chaque fois,

Qu’on longe une vallée traverse, bois,

Elle vous tiendra compagnie partout

Comme installée, à demeure, en vous.

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Les lévadas semblent veines ou artères

Irriguant terre aride et ce d’Ouest en Est,

Fautes de ruisseaux, ou fautes de rivières,

Font de champs cailloux cultures agrestes.

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Extensions

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Lévada ne constitue      pas exclusivité

Qui serait propre à         l’ile de Madère

C’est là qu’il y en a le     plus, en densité,

Et c’est là où le réseau      continue à être

Parfaitement entretenu,      au fil des ans.

Elle sert au tourisme et à       l’agriculture.

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On y croise bon nombre       de marcheurs,

De tous âges, et de tou           tes conditions

Mais pour autant si la       montée des pics,

Restera une destination,     des plus prisées,

La traversée de quelques      forêts primaires

Ne manque pas non plus     d’intérêt agraire,

Autant voire sinon plus     que documentaire.

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La magie de randonnée le long d’une lévada tient en deux mots :

C’est en légère pente en continu, et le parcours est toujours varié

Il n’y a pas deux qui se ressemble, et aucune sans aucun intérêt.

Il faut se représenter le travail, pénible et lent, que cela a coûté,

Sans compter l’ingéniosité  pour irriguer parcelles cultivables,

Car ce n’est pas pour les yeux ni pour les pieds des touristes,

Qu’elles ont été réalisées, mais pour leur, survie, utilité.

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Lévada  pour canalisation et sentier,

Taillé le plus souvent  dans les roches

Représente un vrai travail  de forçat !

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L’eau coule du nord recevant les pluies

 Et plus accidenté, au sud bien plus plat

Pour cultures mais aussi bien trop sec.

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On marche toujours à plat tout le long,

Il faudra juste grimper pout l’atteindre

On passe par des tunnels, ou des forêts.

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Et certains sentiers  sont plus scabreux,

Avec profond ravin, abrupt  juste à côté,

À en faire bien attention pour se croiser.

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Fragments

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Lé, léva, lévada, ou canal d’irrigation

Et qui serpente à flanc de montagne,

Ici, de l’Ouest où pluies ruissellent,

Vers l’Est en terres de sécheresse.

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C’est un réseau de randonnées

 Avoisinant millier kilomètres,

Parcours 14 km aller-retour,

Certains faciles, ou sportifs.

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Toujours en pente est douce

Le danger viendra des ravins

 Qu’il cotoie, voire des tunnels

Ou d’une partie … effondrée !

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On traverse parfois des forêts,

On découvre paysage étonnant,

Longe des cultures en contrebas,

Voire une grotte le long de parois.

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Certaines proviennent de plateaux,

Mais d’autres,  du haut des monts,

Tels Pico do Arieiro, Ruivo, Torres,

Que nous avons pratiqué, sportifs.

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme

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Lévada, canal d’irrigation,

Ressemblant  M  aqueduc

Amène eau   A     coulant

En pentes,  G     douces,

 Vers tous    I   les lieux,

    Propres à     E  cultures,

        Et afin que    *    celles-ci,

             Arrosées, re   D    poussent.

                  Le doux bruit   E  de son eau,

                      Lorsqu’elle est   S   ruisselante,

                                Vous accompagne   *      chuintante,

                                  Marchant le long d’   R  un caniveau,

                                       Lors par creux tunnel   A  la montagne,

                                            Il traverse, il vous faut  N   vous imaginer

                                                 Un long percement des  D    plus harassants.

                                                    Il arrive qu’il longe un    O   vertigineux ravin,

                                                        Vous procurant vertige   N    à entrevoir…sa fin.

                                                       Madériens ont fait de      É   ce volcan en caillou

                                                      Une ile, verdoyante et    E    cela de bout en bout

                                                   Où champs sont en ter  S     rasses comme d’Asie

                                                Sauf ici, y a céréales     *     légumes  et pas de riz.

                                       Dans toutes les iles,   *     d’origines volcaniques,

                              L’on monte et l’on    *   descend tout le temps !

                     Ici, les lévadas pa   D   raissent sympathiques

                Horizontalité, par   E    cours plat permanent.

           L’on entend bruits     S   d’eau claire et limpide,

        Coulant et roucou     *    lant sans discontinuer,

   Berçant rythme de    L    nos pas lents, rapides,

  Comme si, elle vou     É   lait nous accompagner.

Monotones, on pour   V   rait dire : pas du tout !

Pleines de surprises    A   et ce, de bout en bout :

Ici, un tunnel  et en     D   surplomb, croisement,

Là, souterrain réser     A    voir,  contournement.

Entre  marche  tran     S    quille, sport, poésie :

Chacun trouve son       *     plaisir  ou bonheur,

Nombre   émotions     D     et parfois de peurs

Laissent  souvenirs      E    frissonnant de vie.

Ses paysages variés,     *      laissent   rêveurs

Un amour de nature,    M     en  plein  cœur.

Et cette magie opère,     A      à  chaque  fois,

Qu’on longe une vallée   D      traverse,  bois,

Elle vous tiendra  com    È      pagnie partout

Comme installée, à de    R      meure,  en vous.

Les lévadas semblent     E        veines ou artères

Irriguant terre aride     *         ce, d’Ouest en Est,

Fautes de ruisseaux,      *       ou fautes de rivières,

Font de champs cail       *      loux cultures agrestes.

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Forme

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Évocation

Une forme de lévada avec un

Coude suivant flanc de montagne,

Ses canaux d’irrigation à ciel ouvert

Font originalité randonnée Madère.

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 Symbolique 

 .

Une lévada est un canal d’irrigation

Considéré comme aqueduc au Portugal,

Et les plus connus sont sur l’île  de Madère.

Elles furent créées par la nécessité d’acheminer

Importante quantité d’eau du versant nord-ouest

De l’île, plus arrosé, au versant sud-est, plus sec

Mais plus propice à l’habitat et l’agriculture,

Telle que la production de cannes à sucre.

Les Portugais commencèrent à creuser

Des lévadas à partir du XVI siècle.

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Fond

 

Évocation

 . 

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Les randonnées sur l’Ile de Madère sont faciles

Par suite de peu de dénivelés

Ce à quoi s’ajoute le paysage à flanc de montagne,

Murmure de l’eau qui s’écoule

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 Symbolique

 .

Randonnée

Est un exercice

Physique complet

Et un temps propice

Pour délier sa pensée,

Rêver, et se ressourcer.

Elle participe  d’un éveil

Sensoriel  au monde  par

Les odeurs, par les bruits,

La lumière  et les couleurs

Et d’un retour  à l’essentiel

Ce, pour se désencombrer,

De s’alléger de surcharges

Inutiles et reprendre

Son souffle.

Le sens de la marche Cairn.info

 .

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Fond/forme 

 .

Des lévadas ou canaux d’irrigations

J’en ai vu partout, en diverses nations,

Mais  c’est à madère  qu’elles sont reines

C’e n’est que système artériel fait de veines

Qui rend l’ile fertile  au lieu d’être un désert,

Figurez-vous que je trouve cela plutôt super.

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Lévada coule eau, limpide, autour des monts

Où elle prend sa source, et dont elle s’abreuve

Et il n’y aura  que la suivre  qui nous émeuve

De tout le travail accompli en vue d’irriguer

Des cultures situées à plus de dix kilomètres.

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Elle rime, parfaitement, avec survie et envie

De coloniser nature mais sans la dénaturer,

Tant et si bien que fond, forme superposent

Et fusionnent en un même élan d’énergie !

 .

Textuels et illustrations >> 


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