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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Toute émotion amoureuse ne se produit pas qu’en tête : en corps aussi, onde chaleureuse, par afflux de sang vous fait fête. Vous pensez pouvoir la maitriser et mieux encore, à tous, la cacher, or il n’en est rien, elle vous traduit, peu à peu, à l’autre, vous trahit. Le pire est qu’elle n’a nul besoin de la présence de l’autre pour se manifester du seul fait qu’elle est auto-déclenchante par la pensée et trouble tout amour comme par contrepoint. Rougir, pâlir, trembler, voire suer, se mettre en tous ses états font le plein d’émotions. Après quoi, il faut éponger la perte de contrôle de soi ! L’amour en onde se diffuse en mes veines : mon sang me rend toute confuse, ceci du front jusqu’à l’aine. J’en rougis de plaisir tant mes tempes sont à en mourir, au point de m’évanouir en poussant de profonds soupirs. Quand tu es là et que je suis là, près de toi, notre monde se rétrécit à notre chambre, notre lit, en oubliant tout, au-delà. Au-delà de quoi, devinez ! De notre corps, notre esprit, nenni ! Nul ne le sait, ne le saura, j’en suis moi-même surpris. Sans fin, l’instant se répète et, après, ses successions me ravissent de force centripète d’amours consommés à l’infini. Je n’ai, pour m’en défendre, comme pour m’en préserver, que ma seule gorge, à la voix profonde, par ses accents, noués.
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Textuel extensions
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- On peut toujours prétendre que sa raison domine sur son émotion. Chacun sait que c’est faux, dans certains cas et notamment celui de l’amour, de l’attraction, de la pulsion. On peut calmer sa colère, on peut maitriser sa peur mais l’émotion amoureuse vous submerge comme un raz de marée prêt à vous cous emporter : transports de joie, ne dit-on pas, pour une belle envolée, à deux dans la même nacelle que ce soit bateau, train, voiture, avion, attelage, chambrée. De mêmes émotions peuvent se produire dans d’autres situations de bien-être, devant un plat, un vin, un paysage, un bain mais l’amour ajoute quelque chose, ce supplément d’âme, à nul autre pareil dès lors qu’il s’agit de deux formes qui s’habitent comme une musique orchestrée en parfaite harmonie. La voix semble l’accompagner par ses accents touchants parce que troublée par une sorte d’impuissance à le traduire, de jouissance à le trahir ! Voies et voix s’entremêlent, s’harmonisent et se répondent à l’infini en un concert divin, en corps et en cris. Chatouillis, dans le ventre, charivaris … dans la tête, frissons …dans la peau, battements… de cœur, sensations, j’en passe, des bien meilleures : ondes … positives, et envahissantes, d’un bel amour. Il n’y aurait pas que les phéromones, et autres hormones régulant nos désirs, il y aurait aussi des ondes, qui parcourent nos corps et rayonnent tout autour de nous. Ondes positive, négatives qui nous atteignent, provenant de gens, de lieux ou en même temps ; des ondes qu’on ne parvient à mesurer, étudier, mais que l’on capte et qui nous conditionnent. On ne sait pas bien quel sens les sent, ressent, on ne sait pas davantage quel sens ils ont : il semble que certains y soit sensibles et d’autres non, mais pourquoi ? On parle même d’une aura, qui l’aura, l’aura pas, je ne la sens pas en tous les cas. Qu’importe dès lors que celles qui sont en mon esprit fonctionnent en amour, et pour le mieux.
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Textuel fragments
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- Il n’y a pas que les phéromones qui comptent : il y aurait aussi nombre d’ondes, qui racontent une relation qui peut être de surface, profonde. Une sorte de musique qui nous trottera, en tête, un air, une chanson, une ritournelle, qui entête, et qui nous met comme en une humeur de fête. Présence proche suffit, nul besoin de se toucher, à communiquer ondes, transmission de pensées par le regard, le geste, la parole, et en intensités. On en arrive parfois à sentir l’autre dans son dos, comme quoi, fusion, communion seront à propos pour qualifier ce qu’on ne voit, mais ressent trop. L’onde est plus propice à inspirer bien des poètes, procurant une vibration de l’air, des membranes traversant la peau pour papillons dans le ventre. Si la performance sexuelle requiert bon contrôle, la quête spirituelle serait comme le jeu de rôles, on se plie autre approche, qu’on estime drôle. Vient alors l’humeur, trait d’esprit, qui abondent, qui n’ont à voir ni avec les phéromones ni ondes, qui sont comme des vecteurs d’unions de cœurs. Câlin survient pour chanter le tout en un refrain. C’est là que le toucher vient compléter couplets. C’est là qu’on établit de belles relations d’intimité.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Cette onde douce, colorée,
chaude, vibrante, attirante,
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m’ouvre, en même temps,
l’âme, et l’esprit et le cœur,
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me rend rouge, de corps,
de sexe et au final, d’amour !
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ondes amoureuses en veines
qui communique avec tout.
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Textuels symboliques
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Bilboquet
- Symbolique de forme : Bilboquet est un jeu d’adresse composé d’une tige, souvent en bois, reliée par une cordelette à une boule percée d’un ou de plusieurs trous et d’un diamètre ajusté à la tige. Le jeu consiste, par un mouvement d’adresse, utilisant une seule main, à lancer la boule retenue par la ficelle de façon qu’elle retombe sur la tige et s’y enfile toute seule. Modifié, source : Wikipédia
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Amoureux
- Symbolique de fond : Le câlin est un geste naturel et, selon la culture, le contexte, cette relation permet d’exprimer un sentiment de fraternité, d’affection, d’amitié ou d’amour. Amoureux, il traduit la tendresse en laquelle il s’agit de se reconnaître comme un être qui attend tout de celui ou de celle qui l’entoure. Non plus s’affronter mais s’entourer ; non plus jouer au plus fort mais se blottir l’un contre l’autre en acte confiance réciproque.
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Corrélations > piton pointu, quoi de plus naturel, symbolique, sexe
- Liens fond/forme : Qu’une boule creuse rime avec piton pointu, quoi de plus naturel, et de plus symbolique, à la fois mais ici, il y a, en plus, une ficelle, qui symbolise l’attachement du mariage ou qui pourra être un bilboquet sexuel. Ici, c’est la boule qu’on manipule, et qui rentre, d’elle-même, dans la tige alors qu’en l’acte sexuel, c’est très souvent le contraire.
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