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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Un visage reflète une image,
Une image reflète une beauté
Qu’on ne cesse de percevoir :
En pleine lumière ou en noir.
Lors, j’ai cru aimé ton visage,
Je n’aurai étreint que l’image
Que je me suis forgé, de toi,
Lors, l’ayant vue, de dos.
Voyant ton vrai visage,
J’ai continué à t’aimer,
Tant reflet de ta beauté,
Y était, déjà … imprimé.
Demain, je me réveillerai,
Et, mes yeux se décilleront,
En découvrant la belle illusion,
Qu’aura provoquée ton apparition.
J’avais cru t’aimer, ta beauté factice,
A dévoilé son mystère plein d’artifices.
Image … reflet … mystère,
Ces trois, vite, m’exaspère,
Lors pensant que sur Terre,
L’autre vous attend, préfère.
Surtout ne vous retournez pas,
Avancez droit et d’un bon pas,
Le cortège de ses fantômes, las,
Vous étouffera dans leurs bras.
Lors j’ai cru aimé ton visage,
Je n’ai étreint que ton image,
Que je me serais forgé de toi,
Et ce n’est que ma faute à moi.
Demain je me réveillerai, décillé,
Je te verrai quelconque et moi laid,
Mais, si je le suis c’est que tu l’étais,
Car c’était ton mystère que j’aimais.
Ton visage et ton image et ta beauté,
M’auront, durant un temps subjugué,
Il me reste à faire ce constat de réalité,
Qu’en dépit, de cela, continue à t’aimer,
Lorsqu’en cherchant l’amour, j’erre,
Tu as été, pour moi, un bref passage.
Je te vois quelconque, et toi, laid,
Je crois que c’est ton mystère que j’aimais.
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Extensions
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Un visage reflète quantité de choses
Pour qui sait très bien lire sur ses traits
La nervosité ou la tranquillité ou l’angoisse
Sérénité, joie intérieur, mélancolie morose.
L’amour s’y lit et bonheur d’être amoureux,
Tout autant, la frustration de s’être trompé,
D’avoir été délaissé, de même que mal jugé.
Le visage est ce livre ouvert, où la vie écrira
Thèmes de prédilections, voire de passions !
Visage amoureux est marqué par des yeux
Qui sourient à la vie même à tout le monde.
«J’ai cru entrevoir de l’amour … pour moi
Sur un visage : ce n’était qu’un masque.»
«J’ai cru reconnaitre, mais, de dos, la tête
Quelqu’un que j’aime, c’était son clone !»
Autant de confusions d’états et d’erreurs,
Appréciations, autant de beautés plates,
Qui n’ont pas d’âme pour moi mais dont
L’ombre continue à me hanter la nuit
Tant le désir est fort de te chercher
De te rencontrer, de nous aimer.
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Reflet évoque miroir
Miroir évoque reflet,
Une image, virtuelle,
Réelle de lui, ou d’elle,
En lumière, ou en noir :
Visage mal fait, parfait :
On se reconnait, s’accepte
Ou, au contraire, se rejette
Et si l’on s’aime bien ou pas,
Ouvert ou fermé, l’on en sera.
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Le visage d’un homme est carré,
S’il n’est pas rectangle ou losange
Celui d’une femme est rond, ovale,
Quand il n’est pas disharmonieux !
Entre le visage d’un bébé, d’un enfant,
D’un jeune, d’un adulte ou d’un retraité,
Il y aura des marquages bien apparents,
Pourtant chacun garde traces de beauté.
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On parle parfois de beauté plate voire vide
Tout juste bonne pour illustrer magazines,
Mais aussi de beauté rayonnante ou typée,
Où son intérieur concorde à son extérieur.
Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en fût, beauté,
Est un canon soumis aux aléas du temps
Et la technologie si ce n’est photogénie
Qui est comme charme insaisissable.
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Fragments
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Deux différences essentielles en un visage :
Il demeure fidèle à lui-même en vieillissant,
Il se distingue plus ou moins de tout autre,
Sauf sosie, jumeau ou chirurgie esthétique !
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Celui de femmes est plus ovale ou plus rond,
Celui d’hommes plus rectangulaire ou carré,
Mais ce ne serait là que de faux stéréotypes,
Il existe femmes ayant des traits masculins.
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Et réciproquement posant sur le genre doute
N’entrons dans ce débat au multiples visages
Ton visage à toi est bien ovale, fort bien sage,
Ne manque pas de charme, ni de grâce toute.
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Il y a de nombreux vases en forme de visages
Longiligne, ovaline, ou aux courbes graciles,
Et de plus un symbole féminin par excellence
En plus ou déjà par sa fonction de réceptacle.
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Certains lisent sur un visage, comme en livres,
Ils voient des traits marquants, autres subtils,
Il est vrai que dans le tien, il y a bien de quoi :
Tout le contraire d’un visage fermé, très étroit.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Un visage ^ reflète ^ une image,
Une image T reflète E une beauté,
Qu’on ne O cesse de G percevoir :
En pleine N lumière A ou en noir.
Lors, j’ai ^ cru aimé S ton visage
Je n’aurai V étreint I que l’image
Que je me ^ suis ^ forgé de toi,
Lors, l’ayant vue, de dos.
Voyant ton vrai visage,
J’ai continué à t’aimer,
Tant reflet de ta beauté,
Y était, déjà … imprimé.
Demain, je me réveillerai,
Et, mes yeux se décilleront,
En découvrant la belle illusion,
Qu’aura provoquée ton apparition.
J’avais cru t’aimer, ta beauté, factice,
A dévoilé son mystère ^^^^R^^^^^ plein d’artifices.
Image, reflet ^^^^^^^^^^^^E^^^^^^^^^^^^mystère,
Ces trois, vite ^^^^^^^^^^^^F^^^^^^^^^^^^ exaspère
Lors pensant que ^^^^^^^^^^L^^^^^^^^^^^^sur Terre
L’autre vous attend ^^^^^^^^È ^^^^^^^^^^^^^préfère.
Surtout ne vous ^^^^^^^^^^^T^^^^^^^ retournez pas,
Avancez droit ^^^^^^^^^^^^E^^^^^^^ d’un bon pas,
Le cortège de ses ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ fantômes las
Vous étouffera dans ^^^^^^^^I^^^^^^^^ leurs bras.
Lors j’ai cru aimé ton ^^^^^^M^^^^^^^^^^ visage
Je n’ai étreint que ton ^^^^^^A^^^^^^^^^^image
Que je me serais forgé ^^^^^^G^^^^^^^^^ de toi
Et ce n’est que ma faute ^^^^^E^^^^^^^^ à moi.
Demain ^^^^^^^^^^^^ je me réveillerai, décillé,
Je te verrai ^^^^B^^^^ quelconque et moi laid,
Mais, si je le suis^^^E^^^^^ c’est que tu l’étais,
Car c’était ton mystère^^^A^^^^^que j’aimais.
Ton visage et ton image et ^^U^^^ ta beauté,
M’auront, durant un temps ^^T^^ subjugué
Il me reste à faire ce constat^ É ^de réalité
Qu’en dépit, de cela, je continue à t’aimer,
Lorsqu’en cherchant l’amour, j’erre,
Tu as été, pour moi, un bref passage.
Je te vois quelconque, et toi, laid,
Je crois que c’est ton mystère que j’aimais.
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Forme
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Évocation
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Un vase, tout naturellement
J’y vois aussi un visage féminin.
Surmonté d’une chevelure en palmier
Reflétant l’intérieur d’une belle pensée !
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Évocation
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Un beau vase, des plus stylés,
Du moins selon les apparences :
Tant sa beauté serait en équilibre,
Harmonie, entre toutes les parties !
Visage féminin est, le plus souvent, oval,
Chevelure plus ou moins droite, abondante,
Un vase à col ouvert accorde un peu les deux.
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Symbolique
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Par sa forme,
La grâce de ses courbes
Et sa fonction de réceptacle,
Le vase est un symbole féminin.
Son creux évoque celui de l’utérus
Féminin contenant les fluides vitaux
En l’art et les rites funéraires, le vase
Apparaît parfois comme emblème de
Vie éternelle. Celui de la coupe calice,
Est lié à deux connotations opposées
Positive, elle est signe d’un destin
Favorable dont elle préfigure
Les agapes, et donc la
Joie et le plaisir.
Négative, celui
De la peine, mort.
heraldie.blogspot.com
/2014/08/le-vase
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Fond
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Évocation
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Un visage des plus féminins,
Du moins selon les apparences :
Tant sa beauté serait en équilibre,
Harmonie, entre toutes les parties !
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Symbolique
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Le visage reste
Dévoilement incomplet
Passager de la personne,
Comme un dévoilement :
Jamais personne n’aurait vu
Directement son vrai visage,
Sauf en miroir : le visage
N’est jamais pour soi,
Est pour l’autre,
Le moi intime,
Dénudé, plus
Révélateur que
Reste de son corps.
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Pour le comprendre il faut de la patience,
De la lenteur, du respect, et, de l’amour.
C’est avilir le visage que de l’analyser
Sans l’aimer lors visage n’exprime
Plus aucune vie …… intérieure,
C’est un masque élastique.
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Fond/forme
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Visage ovale correspond à celui d’une femme
À la chevelure qui l’entoure ou le surplombe.
La forme ovale rime avec beauté, féminité
L’interprétation est ici très contrainte
Tant que le fond épouse la forme
Traits viennent s’y conformer
Élimant toute confusion
Voire transgression
Ou ambiguïté !
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