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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Amour est envolée
Lors il est démarré !
L’amour devient chute
Quand il est …. retombé !
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Mais, après avoir tout donné,
Que peut-on d’amour, en retirer
Soi-même ou pour s’en protéger,
Ou en faire son deuil, des années.
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Le rideau tombe définitivement,
Quand l’acte sexuel est terminé,
Ne reste que parfum qui a viré,
Et qui laissera son goût, amer !
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Tant d’envolées ont été narrées,
Tant chutes ont été… disséquées
Qu’il faudra cent livres pour les
Coucher, voire, les comprendre.
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Un matin, midi, soir ou nuit,
Qu’importe le moment et l’heure,
Quand on crève plafond du bonheur
Il n’y a plus, ni lieu, ni chambre, ni lit !
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Que reste-t-il à la femme qui a tout donné
L’amour n’est plus son fantasme consommé
Il lui reste la rage ou l’envie de recommencer !
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À cheval l’un sur l’autre pour a une longue envolée
Qui des deux se retient le mieux de ne pas s’envoler,
S’envoler pour tomber comme la pierre en … abîme,
De s’être trop brûlé les ailes, de les avoir surchauffées.
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Vient le moment où la chute perçue définitive, mortelle,
Amants passent autre côté du miroir inversé/spéculaire,
L’image de leurs natures échangeant un geste, plus clair,
Les aura fait transcender condition humaine, corporelle.
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À présent que représentation est finie le rideau est tombé,
Flotte dans leur pièce comme parfum d’ersatz d’éternité,
Comme si les yeux fermés, voyaient lumière dans le ciel,
Les oreilles entendaient chanter un grillon champêtre
Comme si enfant pouvant naitre souriait déjà d’être
Les cerveaux s’illuminaient en deux arbres Noël.
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C’est vrai qu’il y aurait tant, à dire, raconter
Que dix livres ne suffisent à tout épuiser.
Quand on crève plafond du bonheur,
Demeure l’envie de recommencer
Rideau tombé pièce terminée :
Il reste le parfum éternité.
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Extensions
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L’amour est une envolée suivie d’une chute en rideau
Ou encore une montée progressive suivie d’un plateau,
Près d’un col avant une descente rapide vers état repos.
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Un repos qui ne sera pas un sommeil, mais, bien plutôt
Réveil de sa plénitude, sans stress, sans manque, désir,
Comme en état zéro du corps, un état infini de l’esprit.
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L’amour ne serait pas une drogue dure pour le sexe
Ou pour le corps mais plutôt une drogue douce
Pour son cœur ou pour son cerveau et qui
Se sont reliés sur les mêmes canaux.
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L’amour n’avancerait jamais en ligne droite ni sur le plat :
À chaque tournant, carrefour, occasion, celui-ci s’envolera,
Si on ne le retient pas, n’est pas assez fort, pour vous recoller.
Il est adepte des montagnes russes comme des émotions fortes
Et parfois, quand vous les croyez tout en haut, il est tout en bas.
Dieu merci, il suffit qu’il en reste un peu … pour qu’il regrossisse,
Pour qu’il finissant par éclairer vos jours au lieu de les obscurcir !
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Sachant que de nos jours,
Un couple sur deux, divorce
Pourquoi prendre tel risque
De se marier, y a qu’à pacser :
Ni vu ni connu le tour est joué.
C’est pas si simple, en réalité.
Y a toujours le prix à payer
Avec un enfant, assumé.
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Tant que la lampe s’allume
Tout va bien, pour le mieux
Si elle vacille : cahin caha
Plus rien si elle s’éteint.
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Parfois c’est plus subtil
Seule l’intensité diminue
Sans qu’on s’en aperçoive
On se retrouve en ombre.
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Fragments
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L’amour est envolée quand il est sexuel
Lors il fait partie des plaisirs essentiels,
Qu’on espère renouveler en vie actuelle,
À moins qu’on se contente du spirituel !
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Parfois partenaires s’envolera au plafond,
Quand l’autre et fera tapis, sur le sol resté,
Le rideau n’est pas tombé, même pas levé :
À quoi ça servirait alors de toucher le fond.
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Bon, le sexe est complexe et voire compliqué
Ca parait simple pourtant mais faut pratiquer
N’étant sexologue, ne m’étend pas sur ce sujet,
Il est question de blocage, frigidité, voire rejet.
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C’est aussi, et avant tout, une histoire de couple :
Cela suppose rigidité d’un membre pour l’homme,
Et laisser-aller, abandon, souplesse pour la femme,
Pour autant les deux sont partie prenante à égalité.
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Il est bien loin, enfin je le crois, l’espère, en tous cas,
Où l’homme seul, avait un rôle actif et femme, passif,
La femme prend initiative plus souvent, de nos jours :
Envolée plus grande, chute moins forte, rideau différé.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Amour est envolée
Lors il est démarré !
L’amour devient chute
Quand il est …. retombé !
Mais, après avoir tout donné,
Que peut-on d’amour, en retirer
Soi-même ou pour s’en protéger,
Ou en faire son deuil, des années.
Le rideau tombe définitivement,
Quand l’acte sexuel est terminé,
Ne reste que parfum qui a viré,
Et qui laissera son goût, amer !
Tant d’envolées ont été narrées,
Tant chutes ont été… disséquées
Qu’il faudra cent livres pour les
Coucher, voire, les comprendre.
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Un matin, midi, soir ou nuit,
Qu’importe le A moment et l’heure,
Quand on crève M plafond du bonheur
Il n’y a plus, ni lieu, O ni chambre, ni lit !
Que reste-t-il à la femme U qui a tout donné
L‘amour n’est plus son fan R tasme consommé
Il lui reste la rage ou l’envie * de recommencer !
À cheval l’un sur l’autre, pour a E une longue envolée,
Qui des deux se retient le mieux N de ne pas s’envoler,
S‘envoler pour tomber comme la V pierre en … abîme,
De s’être trop brûlé les ailes, de les O avoir surchauffées.
Vient le moment où la chute, perçue L définitive, mortelle,
Amants passent autre côté du miroir É inversé/spéculaire,
L’image de leurs natures échangeant E un geste, plus clair,
Les aura fait transcender condition * humaine, corporelle.
À présent que représentation est finie C le rideau est tombé,
Flotte dans leur pièce comme parfum H d’ersatz d’éternité,
Comme si, les yeux fermés, voyaient U lumière en le ciel,
Les oreilles entendaient chanter un T grillon champêtre
Comme si enfant pouvant naitre E souriait déjà d’être
Les cerveaux s’illuminaient en * deux arbres Noël.
C’est vrai qu’il y aurait tant, R à dire, raconter
Que dix livres ne suffisent I à tout épuiser.
Quand on crève plafond D du bonheur,
Demeure l’envie de E recommencer
Rideau tombé A pièce terminée :
Il reste le U parfum éternité.
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Forme
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Évocation
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Flacon avec son diffuseur
Voire une grenade au gaz,
Ca peut être une ampoule,
Avec variateur d’intensité ?
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Et ce jusqu’à son maximum
D’un coup, baisse d’intensité
à s’éteindre, complètement !
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Symbolique
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Eu-re-ka !
Ampoule,
Symbole idée
Jaillit sans qu’on
L’ait vraiment cherchée
Hasard heureux, ou erreur
Fructueuse, voire sérendipité !
Qu’il s’agisse d’une lampe à huile,
À pétrole ou d’une lampe électrique,
Symbolise énergie que nous contrôlons
Celle que nous maîtrisons plus en plus
En la bande dessinée le dessin animé,
L’apparition d’une idée est souvent
Représentée par une lampe
À incan-des-cence qui
S’allume au-dessus
Personnage.
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Fond
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Plus ou moins d’intensité, plus haute ou plus basse
Qu’on tiendrait ici, à la main,
Et donc fragile et sensible à la moindre chute
Surtout dans l’obscurité totale.
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Symbolique
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Les tous premiers instants d’une rencontre,
Les premiers émois, le sont avec intensité.
Ils sont importants pour la relation future,
Lors constituants marqueurs, pour jours
Plus communs d’une histoire construite
Pour la relation durable ultérieure.
L’amour tiendrait plutôt du choix
Maintenu ou renouvelé que de
L’intensité du commencement,
Bien qu’elle peut se reproduire
Encore et même plusieurs fois
Relation amour renouvelée.
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Fond/forme
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L’intensité d’une rencontre ne peut durer longtemps.
Autrement dit, si coup de foudre, il y a : il diminuera.
Comme le désir et plaisir se renouvellent sans cesse
Rien n’empêche de retrouver les mêmes intensités
Que celle des rencontres, ou des premières fois !
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L’intensité acte sexuel est toujours éphémère
C’est une chute brutale après haut sommet
Mais bien vite on s’en remet et on remet
Le couvert jusqu’à plus faim, plus soif.
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