497 – Hais l’amour déclare le déçu, déchu !

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Visuels scénario

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L’amour se traîne, l’amour se peine,

se déchaîne, en haine,

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puis se traduit en fausse équation

d’égalité mathématique,

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déclenchant des éclairs réciproques

de  colère ou vengeance.

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Textuel calligramme 

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  •  Déçu par copain, copine qui vous délaisse, se moque, à tel point que vous vous prenez à haïr l’amitié que vous aviez pour lui. Déchu par un mari, une épouse, qui ne répond plus à vos attentes, qui ne vous met plus sur piédestal, au point de haïr jusque son personnage. Cocu par un amant ou une maîtresse qui vous remplace au restaurant, au lit, de façon flagrante, voire même, notoire, au point de vous haïr de ne pas divorcer. Haine par-ci, haine par-là, est l’inverse d’amour, au sein de conflits et de tous ses contours. Elle vient remplir une indifférence qui, elle, est vide de sens, de présence ou de passion pour l’amour. La haine que l’on dit l’inverse de l’amour, dure et court toujours. Tandis que nos amours vont et viennent, la haine sans relâche, suit en chemin de traîne. Deux êtres qui s’aiment ou se haïssent restent longtemps attachés mais pâtissent de continuer l’un pour l’autre d’exister, jusqu’à ce que l’un meurt, pour l’oublier. Si personne ne recule, ni ne s’esquive, son ennemi intime ou sa douleur vive, nourrit trop d’énergies destructrices, jusqu’à ce que la vengeance s’ensuive ! Je hais l’amour, déclarent les  déçus, à force d’y tomber, ils n’y croient plus. L’amour me hait, proclament les cocus : par l’un et l’autre, ils se sentent déchus ! La haine, que l’on dit l’inverse de l’amour, est son miroir, son fantôme, son faux-jour, car c’est dans l’ombre de sa face cachée qu’il vient vous prendre, si ce n’est habiter. De pouvoir résister à la haine et à l’amour supprimerait-il nos conflits pour toujours ! La haine n’entame ni regrets ni remords : personne ne sait qui a raison ni tort !

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Textuel extension

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  • Hais l’amour déclare le déçu, déchu ! Tout est bon à dire et à prendre plutôt que de subir l’indifférence qui vous annihile complètement au point de devenir transparent. Vaut-il mieux être cocu que délaissé : question d’amour-propre, de jalousie, de jugement de société ! Mon cœur est à toi, mon corps, à moi, disent les femmes ! On dirait la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Chacun dispose de son corps comme il l’entend, se marie pour le consacrer à un seul être !  En amour, il y a nombre d’hypocrisies : l’amour comme la haine peuvent être vrais ou feints, peuvent être animal ou divin, peuvent être autant humain.  Reçu, conçu, convaincu, déçu, déchu, cocu, vaincu : ces mots en «cu» forment le lexique du «cul» et non du «cœur». L’amour est pris en otage, est bien loin d’un pur mariage.  Amour déçu, amour déchu, amour refus,  amour cocu, sont souvent des sujets de conflits, violences, vengeances et parfois ce n’est pas l’autre mais l’amour pris pour cible tant,  à force de ne  voir le jour, il ne devient plus crédible. Tant qu’il y a de l’intercommunication, il reste de l’espoir mais lors haine et mépris s’installent, se cristallisent, il n’y a plus rien à en attendre : qu’indifférence !  « Haïr l’amour », voilà un bel oxymoron. Comment peut-on haïr ce que l’on aime, ou, bien plus encore, celui que l’on adore : ce serait se faire des nœuds dans le cerveau.  Et pourtant, c’est possible, et même fréquent : amour et haine auraient des liaisons proches, si fait qu’ils se domineront alternativement, et l’inconscient accentue ce brouillage du signal.  Amour, déception, désamour, rejet, haine : amour et haine sont deux bouts de chaine. Une chaine si lourde à porter, à supporter que parfois elle s’en retournera à l’aimer. Pour bon mathématicien : haine plus 1 est-il égal, supérieur ou non à haine moins 1. J’en sais rien, je vous laisse méditer la formule, je me déchois de la résoudre, ou je vous déçois !

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Textuels symboliques 

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Objets

  • Symbolique de forme : Certains objets nous ramèneraient des années  en arrière, nous rappelant notre enfance. Objets sans lesquels, notre quotidien, en temps qu’enfant, aurait été bien différent. Peut-être mieux : ce sont les petites adversités de tous les jours qui nous rendent chaque minute un peu plus fortes, tels des roseaux qui plient mais ne cassent jamais. Mais quoiqu’il en soit, ces objets seront symboliques de notre enfance. madmoizelle.com/objets-symboliques-enfance-152105

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Rupture

  • Symbolique de fond : Il est important de nuancer ou de savoir ce que l’on met derrière le mot rupture ! C’est un concept des plus forts, qui, a priori, nous renvoie à une cassure plutôt définitive. La notion de rupture pourra alors apparaître contradictoire  avec toute démarche éducative, où, les notions de lien, de continuité, sont importantes : ruptures avec la famille, les amis, les lieux de vie, le mode de vie peut devenir générateur d’angoisse. Dans le dictionnaire des symboles, cette notion de rupture est cassure et aussi renaissance. Modifié, source : cairn.info/revue

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Corrélations > Est-ce un art consommé, déçu rime avec déchu 

  • Liens fond/forme : rupture est art consommé chez certains et cela dès lors que déçu rime avec déchu, ils veulent redevenir libres après contraints. La forme ne correspond pas, plus, au fond. En lui tournant le dos … tout aura disparu. La haine s’installe parfois contre l’amour et lors le lien est rompu pour toujours.

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