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Mais…..que disais-je ?
Ah oui ….. où vais-je !
Et puis…..qui suis-je ?
Ensuite, qu’y puis-je !
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Je suis, ceci, cela,
Je fais ceci ou cela,
Ou je vais, ici, où là,
Et qui me contredira.
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Parfois, ce n’est pas moi
Qui choisit d’être ou faire,
Autre aura forcé mon choix,
Soumis à la société et ses lois.
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Je sais d’où je viens, où je vais,
Mes choix ne sont pas mauvais :
Je les assume, ou je les transforme,
Pour les vivre en femme ou homme.
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Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre
Formule ambigüe, connue, à double sens,
Dont l’on connaît, trop bien son refrain :
Le Monde d’hier n’est pas de demain !
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Tu es une femme mûre accomplie,
Tu es une adolescente reconvertie,
Tu es une rebelle qui bouge, crie :
Tu es en colère d’être sous-estimée,
Sur-employée soumise ou délaissée
Par l’autre qui, de toi aura profité.
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Et tu erres dans un champ de mines
Chaque pas peut te faire retourner
Dans l’état précédent comme au passé
C’est cela dans ta vie qui te détermine.
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Tes choix présents restent ambivalents
Jusqu’au jour, lien gagnant-gagnant,
Te fera avancer plus vite en direction
De tes projets tu mets à….exécution.
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On ne sait jamais tout à fait qui on est,
On ne sait jamais tout à fait où l’on est,
De ne pas se soucier de savoir où l’on va
Est comme d’aller nulle-part, en tel cas.
.
Bien sûr, on veut toujours rester lucide,
Tout en cherchant à devenir translucide
Pour ceux qu’on aime naturellement,
Par nos mots, nos gestes et sentiments.
.
Qui tu es, pourra bien me dire qui … je suis,
Où tu vas, pourra bien me dire ce que je fuis
Dans quel état t’erres ce que je préfère,
Et dans quel cas je partage tes misères.
.
C’est tout, c’est fini, fini pour aujourd’hui
Demain, autre jour, demain, autre envie !
Il sera ce que je ferai mais avec ce mystère :
Qui es-tu puis où vas-tu dans quel état, t’erres !
Va où le vent t’entraine, va où tes pas te mènent,
Avec toi : tes joies, tes peines, tu les promènes !
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Extensions
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J’ajouterai que si je ne suis
Que l’ombre de ta lumière,
Je te connaitrais bien mieux
Que tu ne crois, tu l’espère,
Bénéficiant, en permanence,
De la proximité de ton âme,
Et qui, soit dit en passant,
Aura comble mon aura,
De sa belle atmosphère.
Je peux savoir qui je suis
Par nombre intermédiaires
Dont l’avis, je suis bénéficiaire
Pour une image en kaléidoscope
Dont je tire un portrait qui me sied.
Le chemin que je trace indique la voie
À suivre, sans trop savoir où elle va, ira,
Mais je me convaincs que c’est la bonne !
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On a glosé, en philosophie, sur cette interrogation identitaire.
Une phrase que Coluche, aurait, parait-il, remis au gout du jour
Mais de quoi s’agit-il vraiment : du sens de la vie, ou de l’amour ?
Est-ce que c’est pareil pour toi, pour tous, pour ma sœur, mon frère
Est-ce que cela gâchera ma vie, si je ne me connais, ne me situe pas ?
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Notre quête identitaire dure la vie entière
Non que nous ne sachions pas qui nous
Sommes du point de vue physiologique
Psychologique, social … économique
Mais spirituel, voire astronomique.
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En gros et en détail et en résumé,
Qu’est-ce que je fous ici sur Terre
Aucune réponse dite scientifique,
Philosophique, et voire religieuse
Ne me satisfait ni me consolerait.
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Au final, je me dis que je ne saurai
Jamais et que je devrai me contenter
Du résultat de mes quêtes personnelles
Finissant par aboutir à ce que
Je meure, un jour,
En paix.
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Épilogue
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Voilà bien de bonnes questions s’il en est
Auxquelles, de répondre, ne suis pas prêt,
J’ai la vie devant moi, faut pas trop tarder,
Elle passe : innocent, ignorant, je mourrai !
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Mais je ne peux prétendre, par moi-même,
Savoir qui je suis rien qu’en m’introspectant
Quand à entendre l’avis des gens m’entourant
Difficile de valider le vrai de l’ivraie qui sème
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Sème à tous vents, rumeurs, approximations.
Sont-ce mes parents, école, métier, éducation
Qui auront fait ce que je suis ou prétend être.
Je ne peux que répondre : oui, non, peut-être.
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On devient ce que l’on est, disent conservateurs
On est ce qu’on devient, progressistes clamant.
On hérite de parents ce qu’on transmet enfants
Tradition, que la tradition, autrement : erreur.
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Toute quête identitaire vouée à l’échec, étant
Comme celle d’un Graal, inaccessible restant,
J’aurai beau me définir étant ceci et non cela
Contradictions, paradoxes : tout contestera !
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Bien sûr, je preux prendre distance, hauteur
En m’enfermant en tour d’ivoire pour y voir
Plus clair en moi, autour mais rien n’y fera,
Si je le fais, haut perché on me considérera.
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Poètes, artistes, savants vivent en leur bulle
On les encense tout en les tenant irréalistes
Les commerçants demeurent opportunistes
Et les politiques promettent ou affabulent !
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Je peux être des tas de choses, lançant dés,
Mais si je me trompe, comment bifurquer !
Plus on vieillit, plus les portes sont fermées
J’aurais pu être, mais trop tard, ne le serai.
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Mais pour ce qui est de devenir quelqu’un,
Adressez-vous à vous-même après conseils.
En chacun il y aura la passion qui s’éveille,
Qui vous dit la voie à suivre jusqu’à la fin.
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Je ne pose question de savoir qui suis-je
J’ai choisi d’y répondre par : que puis-je
À mon humble niveau et avec ma plume
Sinon parler de la vie : nombre volumes.
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867 – Calligramme
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Mais…..que disais-je ?
Ah oui ….. où vais-je !
Et puis…..qui suis-je ?
Ensuite, qu’y puis-je !
.
Je suis, ceci, cela,
Je fais ceci ou cela
Ou je vais, ici, où là,
Et qui me contredira !
Parfois, ce n’est pas moi
Qui choisit d’être ou faire,
Autre aura forcé mon choix,
Soumis à la société et ses lois.
Je sais d’où je viens, où je vais,
Mes choix ne sont pas mauvais :
Je les assume, ou je les transforme,
Pour les vivre en femme ou homme.
.
Qui suis-je, où vais-je, et, dans Q quel état j’erre !
Formule ambigüe, connue, U à double sens,
Dont l’on connaît, trop bien I son refrain :
Le Monde d’hier n’est pas * de demain !
Tu es une femme mûre S accomplie,
Tu es une adolescente U reconvertie,
Tu es une rebelle qui I bouge, crie :
Tu es en colère d’être S sous-estimée,
Sur-employée soumise – ou délaissée
Par l’autre qui, de toi J aura profité.
E
Et tu erres dans un ? champ de mines
Chaque pas peut te * faire retourner
Dans l’état précédent O comme au passé
C’est cela dans ta vie Ù qui te détermine.
Tes choix présents * restent ambivalents
Jusqu’à jour, lien V gagnant-gagnant,
Te fera avancer A plus vite en direction
De tes projets I tu mets à exécution.
On ne sait jamais S tout à fait qui on est,
On ne sait jamais – tout à fait où l’on est,
De ne pas se soucier J de savoir où l’on va
Est comme d’aller nulle- E part, en tel cas.
Bien sûr, on veut toujours ? rester lucide,
Tout en cherchant à devenir * translucide
Pour ceux qu’on aime natu E rellement,
Par nos mots, nos gestes N et sentiments.
Qui tu es, pourra bien * ? me dire qui … je suis,
Où tu vas, pourra bien Q E me dire ce que je fuis
Dans quel état t’erres U R ce que je préfère,
Et dans quel cas je E R partage tes misères.
C’est tout, c’est fini L E fini pour aujourd’hui
Demain, autre jour * ‘ demain, autre envie !
Il sera ce que je ferai É J mais avec ce mystère :
Qui es-tu puis où vas-tu T * dans quel état, t’erres !
Va où le vent … t’entraine A T va où tes pas …. te mènent,
Avec toi ……. tes joies, tes .…… peines, tu les ……. promènes !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Ça peut être tour à deux étages :
Petite en haut, et grande en bas,
Comme une miniature identique
À la manière poupée gigogne !
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À part aller jusqu’en haut de la tour
Préfigurant, peut-être, aller au ciel,
Je ne vois pas de lien forme et fond !
Il faut dire que cette tour
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Ne se prête pas à se retrouver,
Une tour d’ivoire en plus avec
Plus d’un tour, pour s’y perdre !
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Symbolique de forme
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Fuir l’agitation du monde
Pour rejoindre une retraite,
Où s’isoler dans le refus de tout
Contact et de tout … engagement.
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L’image de la tour est symbolique
D’un lieu élevé où l’isolement est aisé.
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De plus, si l’on se retire dans une tour,
Rien n’empêchera de regarder le monde
Extérieur sans qu’il puisse vous atteindre.
Modifié, source : familiacambourg.fr
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Descriptif
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867 – Qui suis-je, où vais-je, en quel état j’erre ?
Alignement central / Titre serpent oval / Thème identité
Forme courbe droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : tour / Symbole de fond : tour-d’ivoire
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Fond
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Évocation
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Il faut dire que cette tour
Ne se prête pas à se retrouver,
Une tour d’ivoire en plus avec
Plus d’un tour, pour s’y perdre !
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Symbolique
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Expression » tour d’ivoire »
Reste utilisée pour expliquer
Qu’une personne est solitaire,
Vit dans sa bulle, en refusant
De s’engager dans une action
Ou en la vie tout simplement.
L’origine vient du Cantique
Des Cantiques (Salomon ou
Il comparée la tour d’ivoire
Au cou d’une belle femme)
Long et blanc, il fait penser
À une haute Tour d’ivoire.
Le poète exprime qu’il s’isole
Du monde : l’expression est
Depuis passée en le langage
Courant désigne personnages
Solitaires, coupés de la société.
pourquoi.com/francais/pourquoi-
utilise-t-expression-tour-ivoire
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Corrélations
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Fond/forme
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Se retirer, volontairement, pour méditer
Et y être forcé par une décision de pouvoir
N’ont pas de chose en commun, rien à voir !
Image d’observateur extérieur, de sa fenêtre
Qui regarde le monde et sa relation avec lui
Sans y être comme s’il en trouvait détaché.
Tour qu’on pourrait presque dire : gigogne
Tellement elle se répète sur le haut, identique
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Visuel
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Bifurquer, oui, mais vers où ?
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