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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Être ou ne pas être,
D’être ou de ne pas naitre,
Toute la question d’apparaître
Mais sans réponse d’aucun maître.
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Être quoi tout d’abord et être qui,
Et être pourquoi et être comment,
Sont déjà bien problèmes requis,
Pour s’éviter, bien des errements.
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Être qui, c’est devenir … quelqu’un,
Bon ou cynique, surtout pas commun
Émergeant de ces foules, fort informes,
S’écartant, en somme, tous uniformes.
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Être quoi serait-ce servir les autres,
Plus encore s’assurer de l’être votre
Propre décideur en temps, en heure,
Pour définir, conquérir son bonheur.
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Être pourquoi
Belle équation !
Entre soi, monde
Belles re-la-ti-ons,
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Le sens des choses
Et le sens de la vie,
Ou question ouverte
Qui ne sera pas finie.
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Et puis être comment :
Empathique fanatique.
Tolérance est compassion
Dogmatique n’a pas raison.
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Être seul … face à soi-même,
Aux autres, monde extrême,
Grammaire de vie, partagée
Entre ses raisons, passions.
Être qui, quoi, comment,
Pour mon être pensant
Philosophiquement
Serait aliénant
À un destin
Humain.
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Voilà bien trois questions
Et qui n’en feront qu’une,
Et sont toutes opportunes
Pour, de sa vie, la raison,
Mieux se la faire connaitre
Mieux la faire… apparaitre
Et distinguer le pourquoi,
Du quoi, et du comment ?
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Les animaux et les choses,
Temps/espace/mouvement,
Ont-ils un sens indépendant
Du nôtre, de même nature ?
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Extensions
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Qui, que, quoi, donc, où, comment, pourquoi ?
Sept déclinaisons d’éternelle question sur identité.
Car je sais davantage ce que je ne suis pas,
En procédant par comparaisons
Et par approches successives,
Que ce que je serais, réellement,
Faisant le voyage à l’intérieur de moi-même
Reliant les fils de mon histoire à ce que je crois être.
Le sens, et l’essence, se percutent contradictoirement !
L’émergence d’une pensée personnelle et originale
Requiert toute une vie d’action et de réflexion.
Une telle quête … d’équation personnelle
Entre soi et monde n’est jamais finie.
Information, relation, comparaison,
Intégration, équation font partie
Des fondements de l’existence :
Sans eux, ma conscience tourne
À vide ou je plonge vers mon néant ;
Avec eux, à plein, vers mon firmament.
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Une question apporte une autre question… et ainsi de suite
Tant et si bien que tous les questionnements seront sans fin,
C’est une quête perdue d’avance et c’est une quête sans suite.
Que l’on ait affaire, à la magie, ou la logie, n’y changera rien !
Tergiverser, se poser trop de questions, est, ralentir, l’avancée,
Il y a ceux qui pensent et ceux qui font, les diseux et les faiseux
Sans les faiseux, on ne fera rien, sans les diseux, n’importe quoi !
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Un lièvre… en son gîte … songeait
Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe
Nous relate La Fontaine dans le lièvre et les grenouilles,
Un lièvre qui traque, chasse l’ennui et la crainte de mourir
Mais l’homme n’est-il pas pareil : dès qu’il s’arrête d’agir
Il se met à penser, à réfléchit, à douter sur qui il est,
Il pourrait être différent, il a déjà été : alors ?
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Tu te poses trop de questions,
Me répétaient mes parents
La vie consiste à avancer,
À tracer son bon chemin
Et le reste ne sert à rien
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Sagesse paysanne s’il en est
Car si je les avais bien écouté
Je serai peut-être millionnaire
On aurait dit que j’aurais réussi,
Ma vie au lieu d’être ce que je suis,
Un homme, un mari, voire un père,
Voire un chercheur, un écrivain raté
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Fragments
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Qui, quoi, où, comment, pourquoi ?
Cinq questions demeurant comme gravées
Dont je ne sais, ou ne peux, m’en débarrasser,
Et qui se poseront autant pour vous que pour moi.
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On ne va pas les détailler, elles constituent un ensemble
Auquel on n’aurait jamais fini de répondre, il me semble
Non pas au jour le jour mais sur le temps de toute sa vie
On peut encore se dire : on est là pour ça puis on oublie.
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Je disais donc, ah oui : à quoi bon se torturer l’esprit,
On verra bien à la fin, en toute fin, on aura compris,
Il n’y a rien à comprendre juste profiter au mieux :
L’ignorant est plus heureux qu’un poète anxieux.
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Je doute, donc je suis, nous clame Descartes :
Si j’arrête de douter, est-ce que je disparais,
Est-ce je prendrai parfois le faux pour vrai,
Que sais-je : question qui rabat les cartes.
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Au final, à force de chercher et de creuser,
Plus de questions que de réponses à trouver
L’on a rien gagné, et pourtant si, l’on a avancé :
On comprend mieux les gens, monde où l’on est !
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Le quoi rejoint le pourquoi et quand, le comment ?
Quant à être qui, ce serait la société qui nous définit,
Est certain que question « être où», a son importance
Que le lien de causalité, «donc», a aussi toute la sienne.
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Un lièvre, en son gîte … songeait : qui peut bien savoir
Ce que pensent un lièvre ou tortue, même La Fontaine !
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Être ou ne pas être,
D’être ou de ne pas naitre,
Toute la question d’apparaître
Mais sans réponse d’aucun maître !
Mais être quoi tout d’abord et être qui,
Et être pourquoi et être comment,
Sont déjà bien problèmes requis,
Pour s’éviter, bien des errements !
Être qui, c’est devenir… quelqu’un,
Bon ou cynique, surtout pas commun
Émergeant de ces foules, fort informes,
S’écartant, en som me, d’uni Q formes.
Être quoi serait-ce servir les U autres,
Et encore s’assurer de l’être, I votre
Propre décideur en temps, ? heure,
Pour Q définir,
Et U conquérir
Son O bonheur.
Être I pourquoi
Belle ? équation !
Entre C soi, monde
Belles O re-la-ti-ons,
Le sens M des choses
Et le sens M de la vie,
Ou question E ouverte
Qui ne sera N pas finie.
Et puis être T comment :
Empathique ? fanatique.
Tolérance est compassion
Dogmatique n’a pas raison.
Être seul … face à soi-même,
Aux autres, monde extrême,
Grammaire de vie, partagée
Entre ses raisons, passions.
Être qui, quoi, comment,
Pour mon être pensant
Philosophiquement
Serait aliénant
À un destin
Humain.
.
Voilà bien trois questions
Et qui n’en feront qu’une,
Et sont toutes opportunes
Pour, de sa vie, la raison,
Mieux se la faire connaitre
Mieux la faire… apparaitre
Et distinguer le pourquoi,
Du quoi, et du comment ?
Les animaux et les choses,
Temps/espace/mouvement,
Ont-ils un sens indépendant
Du nôtre, de même nature ?
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Forme
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Évocation
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Point d’interrogation
Et, qui en dira long, sur
Le fond et sur la forme
Questionnement ?
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Évocation
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Ce grand point d’interrogation,
Pour cet homme sous un parapluie ?
L’assurance, puis le questionnement,
Questions font partie de tout être !
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Symbolique
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Nous utilisons tous la ponctuation,
Plus ou moins correcte d’ailleurs.
Mais à quoi sert-elle vraiment ?
Eh bien c’est elle qui va,
En fonction de différents
Signes utilisés, permettre
De rythmer une phrase,
Éclairer le sens, à savoir
S’il s’agit d’interrogation
D’une exclamation, d’un
Dialogue. Aide à mieux
Comprendre un texte,
Lors il facilite lecture
En indiquant
Ton et pauses,
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Les inflexions
Et les nuances
De tout écrit.
saviezvous.fr -lorigine-
du-point-dinterrogation
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Fond
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Évocation
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L’assurance, puis le questionnement,
L’inconnu, font partie de tout être :
Qui est-ce … et est-ce que j’en ai envie
Vraiment de vouloir le rencontrer ?
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Symbolique
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Questionnement est propre
À toute démarche animée
Par une quête du savoir !
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Une philosophie pratique
Le questionnement radical
Avec, pour question ultime,
Soi, le Monde et puis Autrui.
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Un tel questionnement serait
Le point de départ de la pensée :
Quoi de plus premier en la question
Que le questionnement … lui-même !
Toute autre réponse le présupposerait
D’ailleurs en tant que réponse qui de fait
Reposerait la question sous un autre angle.
Modifié, franceculture.fr Michel Meyer
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Fond/forme
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Trois questionnements en point d’interrogation
On ne pourra pas dire que la forme ne se confond
Pas avec le fond tant elle l’épouse complètement
Et le tout en rimes contiguës et voire, alternées.
Lors tout concorde ici comme si c’était naturel.
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