874 – Observe le Monde, pas ton nombril !

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Un nombriliste est un pur, un vrai narcissique,

Il ne regarde rien, et donc il ne fera attention

Qu’à lui-même, il juge  lors il voit les gens,

Par rapport à lui, non rapport au monde,

Alentour et qui, de fait, le   conditionne.

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«En somme : y a moi et le reste du monde,

Et du moment que j’aille, pour le mieux

Tout chaos ailleurs  où sur ma Planète,

Ne m’empêchera  pas de faire la fête. »

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Mais c’est oublier que  le Monde et moi

Nous sommes…reliés, tous ensemble,

Ne peux faire ce que bon te semble

Mon nombril est comme le puits

Si  je me penche, trop, sur lui,

J’y  tomberai  et  tout  entier,

Profond  jusqu’à  m’y noyer.

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Un nombril c’est petit et rond

On en fait vite le tour, pour de bon,

Qu’on soit intelligent ou bête, c’est pareil

Même en le creusant, il n’a rien d’une merveille.

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Le monde, à côté, tout autour, est vaste et sans limite

Ou presque, en tous cas, s’étend au-delà de mon horizon,

Borné par mes questions  d’égo prisonnier de mes passions

Pour aller le voir,  faut-il que,  mon amour-propre, je quitte !

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Le monde  ne serait-il pas   un gros nombril   de notre  Univers,

Prise conscience de planètes, amas étoiles à des années lumières,

Pour observer une petitesse de notre nombril, notre égo corporel,

Si l’homme en est la mesure  et démesure de toutes choses réelles

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Réenchanter le Monde : mission impossible  à mener ferme  mais

Encore qu’il n’est fait que d’images que nous voulons mais jamais

Il ne se donne de lui-même en dépit de catastrophes à désespérer,

Il est peut-être le seul à pouvoir nous supporter et nous aimer.

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Mon nombril, peu importe ce qui se passe, autour de lui,

La seule chose, importante, est ce qui se trame  en lui

Et  quand le monde s’approche de lui, il le fuit :

Il en a très peur et dans son giron, se blottit.

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Tant mon nom brille, brille en tous lieux,

Quand  je fais le tour, en son creux,

Voilà un plaisir doux et délicieux

Qui me mènera droit aux cieux

Des cieux,  tournant  en   rond,

Où, l’on s’ennuierait tout au long

D’une vie qui se traine après rien,

Au point d’envier celle de son chien.

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Monde appartient à celui qui l’embrasse,

Pour peu que l’on aille au-devant, on le trace,

Nous sommes faits de lui tant il est fait de nous,

Nous pouvons l’observer, le voir, comme sage, fou.

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Le voir, plus sage, que nous, le voir, plus fou, que tout,

Le peindre, le dépeindre, sans  le connaître, sans s’en lasser

En  faire  dix  fois  le  tour, sans  jamais  parvenir jusqu’au  bout,

Tout nombril  est comme un puits,  où on y tombe et jusqu’à s’y noyer.

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Extensions

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Observe le Monde plutôt que ton nombril, tout le monde le dit,

À moins que quelqu’un se prenne pour le nombril du Monde,

Lors disposant d’un ego et d’une vanité, surdimensionnés.

Au-delà du Monde, il y a notre Galaxie, dans l’Univers

L’humanité, c’est petit et son nombril, plus encore.

Dans très bientôt il sera fait d’un zéro et d’un un

Quand numérique prendra le pouvoir sur lui.

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Il y a des gens, des familles, des pays,

Qui se croient le nombril du Monde,

Ils ont  la vérité, le pouvoir, savoir,

Pour eux, et, un point, c’est tout !

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Il y a des artistes ou gens célèbres

Qui pensent avoir réussi, tout seul,

Toute modestie ne les étouffera pas,

Ils sont nés pour cela et rien d’autre.

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Un nombril a beau être en milieu ventre

Il est tout petit, obsolète, ne sert plus à rien

C’est donc bien tout le contraire de son symbole

Flatter mon nombril devient alors un oxymoron !

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Fragments

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«Arrête donc de ramener tout à toi,

Tu n’es pas le nombril du Monde,

Tu n’es que toi … et rien d’autre,

Ton nom ne brille en tous lieux.

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Et toi, à l’inverse, centré sur lui

Tu ferais mieux de sortir un peu,

Et tu verrais le Monde tel qu’il est

Au lieu de comme tu … l’imagines.»

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Deux postures qui se posent, s’opposent

À propos de leurs nombrils au sens figuré

Entre celui qui ose voire qui, tout, propose

Et celui qui ne s’intéressera qu’à lui-même !

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Statues de Bouddha seront toutes représentées

Avec un ventre proéminent et nombril apparent

Je ne saurais dire pourquoi mais j’imagine assez,

Que toute vérité doit se trouver à l’intérieur de soi.

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Le titre : observe le Monde autant que ton Nombril,

Ne les met pas en opposition mais complémentarité,

C’est un peu l’image des résonnances  entre les deux :

Je suis autant dans le Monde que le monde est en moi.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Un nombriliste est un pur………P……….….un vrai narcissique,

Il ne regarde rien, et donc……L…….…..… il ne fera attention

Qu’à lui-même, il juge ………U…..……..  lors il voit les gens,

Par rapport à lui et non….. T………..… rapport au monde,

Alentour qui, de fait,…..  Ô ….……..… le   conditionne.

«En somme : y a moi ….T..…….et le reste du monde,

Et du moment que ….. *…….j’aille, pour le mieux

Tout chaos ailleurs .. Q..…. où sur ma Planète,

Ne m’empêchera…..U  pas de faire la fête. »

Mais c’est oublier ..E…que  Monde et moi

Nous sommes…reliés, tous ensemble,

Ne peux faire ce que bon te semble

Mon nombril est comme le puits

Si  je me penche, trop, sur lui,

J’y tomberai et  tout entier,

Profond  jusqu’à  m’y noyer.

Un nombril c’est petit et rond

On en fait vite le tour, pour de bon,

Qu’on soit intelligent ou bête, c’est pareil

Même en le creusant, il n’a rien d’une merveille.

Le monde, à côté, tout autour, est vaste et sans limite

Ou presque, en tous cas, il s’étend, au-delà de mon horizon,

Borné par mes questions  T     *    d’égo prisonnier de mes passions

Pour aller le voir, faut-il   O               L  que mon amour-propre, je quitte.

Le monde ne serait-il pas   N                   I     un gros nombril de notre univers,

Prise conscience   planètes   *                    R   amas étoiles à des années lumières,

Pour observer une petitesse   N              B    de notre nombril notre égo corporel,

Si l’homme en est la mesure    O      M     et démesure de toutes choses réelles.

Réenchanter  le Monde  est  mission  impossible à mener ferme désormais

Encore qu’il n’est fait que d’images que nous voulons bien mais jamais

Il ne se donne de lui-même, en dépit de catastrophes à désespérer,

Il est peut-être le seul à pouvoir nous supporter et nous aimer.

Mon nombril, peu importe ce qui se passe, autour de lui,

La seule chose, importante, est ce qui se trame  en lui

Et quand le monde   O   s’approche de lui, il le fuit,

Il en a très peur et    B dans son giron, se blottit.

Tant, mon nom       S    brille … en tous lieux,

Quand  je fais le   E    tour, en son creux,

Voilà un plaisir,   R   doux, et délicieux

Qui me mènera   V     droit aux cieux

Des cieux,  tour   E       nant en rond,

Où, l’on s’ennuie  *   rait tout au long

D‘une vie qui se     L  traine après rien,

Au point d’envier     E    celle de son chien.

Monde appartient à     *     celui qui l’embrasse,

Pour peu que l’on aille     M    au-devant, on le trace,

Nous sommes faits de lui   O       tant il est fait de nous,

Nous pouvons l’observer,      N      le voir comme sage, fou.

Le voir, plus sage, que nous    D      le voir, plus fou, que tout,

Le peindre, le dépeindre, sans   E    le connaître, sans s’en lasser

En  faire  dix  fois  le  tour, sans  jamais  parvenir … jusqu’au  bout,

Tout nombril  est comme un puits,  où on y tombe et jusqu’à s’y noyer.

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Forme

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Évocation

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Ventre et nœuds : résonnances, 

 Enregistrant vibrations du Monde

 Avec un ventre en nombril au milieu

Ou un filet piège pour des poissons.

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C’est certain que la vibration du Monde

Et de mon nombril

Ne peuvent, en aucun cas, se superposer,

 S’imiter, s’harmoniser.

 .

Symbolique

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Les vibrations environnement

Ne stimulent  pas  seulement

Tympans  de nos  oreilles,

Mettent en vibrations  

Parties charnelles

De notre corps.

Toutes  les parties

 De  notre corps seront

Susceptibles d’être mobilisées

Tant  en fonction  des  hauteurs

Que des timbres de ces sons.

Apprendre à les ressentir

Et prendre conscience

De ces résonances,

Provoquées  par

Notre voix chantée,

Est une porte essentielle

Pour   développer    d’autres

Dimensions   de     notre    être !

linequartz.com/node/111

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Fond

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Évocation 

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C’est certain que  la résonance du Monde

Et de mon nombril

Ne peuvent, en aucun cas, se superposer,

 S’imiter, s’harmoniser.

Symbolique 

 .

Concentré sur votre nombril ou jamais.

Après tout, il est là,  il existe mais on l’ignore

Le plus souvent mais        quand on le redécouvre,

 On peut être gêné de   /      \ voir ce petit bout de chair

Qui  n’est  vraiment   (           ) un trou, ni une cicatrice.

Est-ce mal alors  de  \       /  se regarder le nombril.

Il est  considéré com        me le centre  du corps.

Y  porter attention,  ce serait se concentrer

Sur soi au point  d’en oublier les autres

On oublie le nombril, dénigré rejeté !

 .

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Fond/forme 

Le nombril à mauvaise presse comme symbole

Il ramène  tout à « soi » ou à son « entre soi »

Alors qu’il n’est que la trace d’un lien étroit

 reliant enfant à mère, celle-ci à humanité

Se prendre pour le nombril du monde

Suppose d’avoir été enfanté par lui

N’avoir été enfanté que pour lui

C’est un comble tout de même

D’ignorer autres à ce point.

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Difficile de percevoir nombril en la figure

Même en y prêtant  le maximum  d’attention

Il s’agit d’un treillis virtuel, non d’un sujet réel

Et pourtant le tout rimerait assez bien avec lui.

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Textuels et illustrations  >>


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