.
Vérité n’existant pas,
Seul un curseur fébrile
Entre le vrai et le faux,
Nous aidera à décider.
Lorsque nos croyances
Sont fortes nombreuses,
Et certaines immuables
D’autres, changeantes !
Lors beaucoup se parlent
À eux-mêmes en tentant
De convaincre les autres,
À tort ou bien à raison.
Communiquer ne sert
Que si l’autre écoute
Réciproquement
Peu de préjugés
Voire aucun
Ou un
V
^
Le
Bon
Produit
Avec le bon
Dosage si possible.
.
Que dire et ne pas dire,
Que faire et…ne pas faire :
Éternelles questions en rond,
Pour ne pas franchir Rubicond.
.
On croit ceci ; l’autre, croit cela,
Chacun interprète le dire et faire
De l’autre, comme cela l’arrange,
Même si rien parfois, ne dérange.
.
La communication ne sert à rien,
Si l’autre n’y met, jamais, du sien :
J’aurai beau dire, aurai beau faire,
L’autre est impossible à satisfaire.
.
À l’impossible, irrationnel, en plus,
Nul n’y peut rien, nul n’y est tenu.
Il n’y a qu’à plier bagage, être sage,
Attendre que l’autre, enfin partage.
.
Partage compréhension et…action,
Qui font de lui, joyeux compagnon,
Paroles, mal dites seront corrigées,
Actions, mal faites, recommencées.
.
.
Extension
.
Ne rien dire, c’est acquiescer,
Ou tout ou moins ne pas être contre,
Ne pas questionner, ni amender, porter
Ni la contradiction, ni l’adhésion ferme,
C’est se réfugier en mutisme, absence,
Faute d’intérêt, ou d’argument.
Ne rien faire, c’est laisser l’autre, les autres,
Faire ou tout au moins, ne rien faire à leur place,
Ne pas participer, s’associer à leur action.
C’est ce qui arrive souvent en politique :
Je ne me sens pas directement concerné par le sujet,
Je n’en vois pas l’enjeu : je n’ai rien à en dire ni à en faire !
École de Palo Alto «On ne peut pas ne pas communiquer»
Dès qu’on est mis en présence, mis au courant, sollicité,
Si l’on ne réagit pas, on communique son envie de ne
Pas se déclarer, se positionner sur le sujet, l’on fait
Partie de la « majorité silencieuse », qui ne rompt
Ce pacte que dans le secret et le silence de l’isoloir
Pour enfin communiquer, à moins que par un
Absentéisme ou bulletin blanc, on continue
À manifester sa désapprobation, indifférence.
.
Dire des choses pour meubler ou pour s’affirmer personnellement,
Sont du pareil au même, cela n’apporterait pas de l’eau au moulin.
Ne rien dire, c’est cautionner, dire n’importe quoi, se décrédibiliser
Et dire tout et son contraire est passé pour être atteint de logorrhée
Lors à faire, si résultat obtenu n’est ni fait ni à faire : on a tout faux
Espérant que ce ne soit pas le cas de mon site web jugé trop verbeux
Mais j’ai pensé que ne rien dire ni faire ne me rendrait pas heureux.
.
On peut tout dire … on peut tout faire :
C’est, bien sûr, faux, deux vœux pieux.
C’est comme on peut de rire de tout
Mais pas … avec n’importe qui !
.
Certains parlent pour ne rien dire : exister,
Autres pour dire quelque chose qui a du sens
Faut trouver le juste milieu, ni trop ni trop peu
Ce sont là curseurs que l’on ajuste aux contextes
.
Dire serait l’équivalent de faire, dans certains cas,
Il a fait une gaffe, un impair, en disant telle chose,
Ou l’inverse, il a fait comme s’il n’avait pas entendu
Quant à faire, expression : plus long qu’en le disant.
.
Bien dit, mal fait, ou le contraire, bien fait, mal dit,
Ou que dire et ne pas dire, que faire et ne pas faire :
Il y a toujours une chose d’imprécis, ou d’incompris
Qu’il me semble que, communiquer vise à réduire.
.
.
Épilogue
.
Pour sûr, l’on serait jugé, estimé, décrié
Sur ce qu’on dit autant que ce qu’on fait.
.
Un mot, un geste, une action… de travers,
Voilà qu’on nous fait comme un… procès.
.
Était-on en plein accord avec nous-même,
Lors cela s’est produit ou voire trop fatigué
.
Si cela s’est établi dans un échange verbal,
On peut s’amender, s’en sortir moindre mal
.
Mais s’il y a des traces écrites ou physiques,
Qui plus est, publiques, gare à effet tragique.
.
Ce qui est dit est dit, ce qui est fait, est fait :
Ce qui peut paraitre normal, pour la justice,
Ne le serait pas toujours en situation privée,
Doit pouvoir retirer ses dires, corriger faits.
.
Sachant ce qu’on dit, parfois, mal formulé,
Si ce n’est sur un ton qui ne convient guère,
Que de conflits, de disputes, seraient évités,
Si on parvenant on se calmer et à s’écouter.
.
.
878 – Calligramme
.
Vérité n’exis Q tant pas,
Seul un cur U seur fébrile
Entre le vrai E et le faux,
Nous aidera * à décider.
Lorsque nos D croyances
Sont fortes I nombreuses,
Et certaines R immuables
D’autres, E changeantes !
Lors beau * coup se parlent
À eux-mêmes F en tentant
De convaincre A les autres
À tort ou bien I à raison !
Communiquer R ne sert
Que si l’autre E écoute
Réciproque ? ment
Peu de préjugés
Voire aucun
Ou un
V
^
Le
Bon
Produit
Avec le bon
Dosage si possible.
Que dire et ne pas dire,
Que faire et…ne pas faire :
Éternelles questions en rond,
Pour ne pas franchir Rubicond.
On croit ceci ; l’autre, croit cela,
Chacun interprète le dire et faire
De l’autre, comme cela l’arrange,
Même si rien parfois, ne dérange.
La communication ne sert à rien,
Si l’autre n’y met, jamais, du sien :
J’aurai beau dire, aurai beau faire,
L’autre est impossible à satisfaire.
À l’impossible, irrationnel, en plus,
Nul n’y peut rien, nul n’y est tenu.
Il n’y a qu’à plier bagage, être sage,
Attendre que l’autre, enfin partage.
Partage compréhension et…action,
Qui font de lui, joyeux compagnon,
Paroles, mal dites seront corrigées,
Actions, mal faites, recommencées.
.
.
Forme
.
Réduction
.
.
Deux pointes,
Étant opposées
Ou deux flèches
À en un cœur
.
(P : forme pleine, = : rimes mixtes,
Y : la forme s’approche, ici, du fond)
.
Une flèche en haut qui permet de dire, ou de faire
Une autre, en bas, qui empêche ou qui contrarie.
En amour aussi, faut oser, mais sans se planter.
.
Évocation
.
.
Les deux flèches vont l’une vers l’autre,
En sens contraires :
À ce point que je ne sais plus laquelle choisir,
Je dois suivre ?
.
Symbolique
.
Une flèche pointée vers le bas
Ne signifiera jamais un mouvement
«en arrière », mais celle qui sera orientée
Vers le haut, signifie pourtant «c’est tout droit»
Et non quelque bon mouvement vers quelque ciel.
La flèche est symbole de pénétration et d’ouverture.
La flèche est symbole d’échange, tournée vers le bas,
Elle symbolise la difficulté rencontrée, voire l’échec.
Orientée vers le haut, donne une idée d’ascension,
De montée en gamme. Elle est aussi le symbole
Universel du dépassement, du dynamisme,
Tout autant que de grande rapidité.
blogs.lyceecfadumene.fr/informatique/
files/2015/01/3symbolique-formes
.
.
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Les deux flèches vont l’une vers l’autre,
En sens contraires :
À ce point que je ne sais plus laquelle choisir,
Je dois suivre ?
.
Symbolique
.
En tant qu’outil ou instrument,
Et non plus seulement en tant que signe,
La flèche est symbole pénétration, ouverture.
.
La flèche symbolise aussi la pensée qui introduit
La lumière et l’organe créateur dans de la matière
Par opposition à la fourche, elle est l’objectivation,
Le choix ou le temps orienté (suivez les flèches…)
.
Symbole aussi de la pointe acéré qui vole pour
Surprendre et voire tuer au loin sa victime.
Symbolise aussi la mort foudroyante.
Tout comme celles de divers dieux,
Flèches de l’amour sont infaillibles,
D’un coup d’œil, semblable à l’éclair.
.
.
Corrélations
Fond/forme
.
Généralement on sait quoi dire, quoi faire
La flèche va dans un seul sens, ici les deux.
Rimes alternent, libres en flèche du haut,
Contraintes flèche du bas, donc mixtes.
Si bien que forme évoquera assez le fond.
.
Dire et faire ne seront pas au même plan
On dira souvent bien plus qu’on ne fera
Leurs curseurs ne se superposent pas !
.
Quand dire c’est faire, jette le trouble
J’ai dit : c’est comme si c’était fait !
Parfois il faut redire, pour refaire
Ou ne rien dire mais plutôt faire.
.
Visuel
.
.
Curseur de dire en haut ; faire, en bas
.