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Parler de soi, est se mettre en valeur,
Écouter l’autre, se mettre en retrait
Contrairement à ce que l’on croit
Écouter fatigue plus que parler
Car, l’un est dans la lumière,
Lors, autre, dans l’ombre.
.
L’on comprend et adhère
À ce que l’on dit, profère
Alors que l’autre s’efforce
De vous suivre et interpréter
Car en lui, il y a superposition,
Traduction de ce que vous dites
De ce qu’il pense, pour répondre.
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Sa réponse ne vous intéresse
Pas : que ce qu’il entendra
Il est là en témoin, votre moi.
L’on préférerait parler de soi,
Plutôt que d’écouter un autre
Être le sujet de la conversation,
Que l’objet et sans participation.
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Si parler fatigue moins qu’écouter,
Parler à quelqu’un refusant d’écouter,
Est l’épreuve, qui vous laisse sans voix,
Révèle que pour cela faut longueur d’onde
Sinon identique ou au moins proche voisine,
Le ton, l’intensité et le rythme, l’accentuation,
Comptent autant, sinon plus que les contenus.
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Mais, il n’y a pas que les humains qui parlent,
Il y a animaux, il y a les végétaux, les minéraux,
Et même s’ils ne nous écoutent pas, il serait faux
De croire, qu’ils n’ont rien, à se dire et de beau.
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Tout sur la Terre a un mouvement, un battement,
Ne serait-ce que pour les déplacements d’atomes,
Et animaux entendent des infrasons et ultrasons,
Dont nous percevons les harmoniques chansons.
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De vouloir se mettre à l’écoute du chant du monde
Est un acte créateur de nouveaux espaces sonores,
Réveille la conscience que, tout ailleurs, endort,
Nous signifie que nous sommes parties d’opéra.
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Opéra son, opération, opère action de sensations
Qui pulsent en nous comme milliers d’électrons
D’une énergie folle, grandissant champignon
Chaque fois que l’on écoute ses chansons.
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Et si le bruit de certain vents, rend fou,
Celui, coulant ruisseau d’eau, l’apaise,
Et celui de l’oiseau nous émerveille,
Lors celui de sa mère est en veille.
De murmure, imperceptible
À ouragan assourdissant,
De la nature, j’entends
Ses chants sensibles
Qui m’enchantent.
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Extension
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Parler serait moins fatiguant qu’écouter,
D’après ce que disent les psychologues,
Dont c’est leur profession … d’écouter !
Écoutez, je ne vous dirai pas le contraire,
Moi-même l’étant, et ne cessant d’en parler !
Lors je ne vais plus m’écoutez, à vous le répéter,
Et ce d’autant que vous n’êtes pas là pour en parler.
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Parler de soi
En permanence,
Est comme prendre
Des « selfies » partout,
Le centre de la conversation
De la photo souvenir : c’est moi
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Parler de soi, c’est se mettre en scène,
Jouer son propre rôle, être son propre acteur
Lors de l’écouter, on demeure son spectateur
Souvent muet, mais bien forcé de l’écouter.
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Le pire, le plus insoutenable, est quand il
Parle sans tenir compte de la réaction
De l’autre, qui en a plus que marre,
Au point de se dire, pour soutenir
Parles, toujours, tu m’intéresses :
Il est temps que ton discours cesse.
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En thérapie, psychologue, psychiatre
Laisse parler l’autre, à volonté, sans filet
Mais c’est pour le soigner, l’aider à trouver
La source, la cause, le symptôme de ses maux
Rien à voir avec un baratineur patenté qui vous
Casse les oreilles, à qui vous n’avez rien demandé.
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881 – Calligramme
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Parler de soi, est se mettre en valeur,
Écouter l’autre, se mettre en retrait
Contrairement à ce que l’on croit
Écouter fatigue plus que parler
Car, l’un est dans la lumière,
Lors, autre, dans l’ombre.
L’on comprend et adhère
À ce que l’on dit, profère
Alors que l’autre s’efforce
De vous suivre et interpréter
Car en lui, il y a superposition,
Traduction de ce que vous dites
De ce qu’il P pense, répondre.
Sa réponse R ne vous intéresse
Pas : que É ce qu’il entendra
Il est là en F témoin, votre moi.
L’on préfé É rerait parler de soi,
Plutôt que R d’écouter un autre
Être le sujet E de la conversation,
Que l’objet R sans participation.
Si parler fatigue * moins qu’écouter,
Parler à quelqu’un P refusant d’écouter,
Est l’épreuve, qui vous A laisse sans voix,
Révèle que pour cela faut R longueur d’onde
Sinon identique ou au moins L proche, voisine,
Le ton, l’intensité et le rythme, E l’accentuation,
Comptent autant, sinon plus que R les contenus.
Mais, il n’y a pas que les humains * qui parlent,
Il y a animaux il y a les végétaux, les D minéraux,
Et même s’ils ne nous écoutent pas, il E serait faux
De croire, qu’ils n’ont rien, à se dire * et de beau.
Tout, sur la Terre a, un mouvement, un S battement,
Ne serait-ce que pour les déplacements O d’atomes,
Et animaux entendent des infrasons et I ultrasons,
Dont nous percevons les harmoniques * chansons.
De vouloir se mettre à l’écoute du chant Q du monde
Est un acte créateur de nouveaux espaces U sonores,
Réveille la conscience que tout ailleurs ‘ endort,
Nous signifie que nous sommes parties É d’opéra.
Opéra son, opération, opère actions de C sensations
Qui pulsent en nous comme milliers O d’électrons
D’une énergie folle en grandissant U champignon
Chaque fois que l’on écoute ses T chansons.
Et si le bruit de certain ven E rend fou,
Celui, en ruisseau d’eau R l’apaise,
Et celui de l’oiseau * émerveille,
Lors celui de sa A mère veille.
De murmure, U imperceptible
À ouragan T assourdissant,
De la R nature, j’entends
Ses E chants sensibles
Qui … m’enchantent.
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Forme
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Réduction
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Parler de soi est exercice d’équilibre
Comme pour une sorte d’amphore
Et pour lesquelles, une fois vidées,
On traite le bruit et le signal.
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Les amphores et assimilés sont des résonateurs
Et voire des amplificateurs :
Une pièce de monnaie fait plus de bruit
En amphore vide que pleine !
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Symbolique
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La symbolique
De l’amphore est
Connectée avec l’origine
De la vie, est liée à la femme
Et à sa qualité génératrice de vie.
La métaphore est celle de femme
Comme conteneur comme
Dispensatrice de la vie.
De même que le graal
Étant lui-même
Un conteneur,
Il possède aussi
L’image du
Vase comme
Symbole
Création
Divine.
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Descriptif
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881 – Préférer parler de soi qu’écouter l’autre
Alignement central / Titre serpentin / Thème langage
Forme ovale / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : amphore / Symbole de fond : bruit
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Fond
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Évocation
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Les amphores et assimilés sont des résonateurs
Et voire des amplificateurs :
Une pièce de monnaie fait plus de bruit
En amphore vide que pleine !
.
Symbolique
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L’inconfort que peut causer un bruit
N’a de rapport nécessaire avec niveau.
Une goutte d’eau, à intervalles irréguliers,
Mais fréquents, dans le silence, peut produire
Inconfort sans rapport avec niveau sonore infime.
Bien qu’absence totale de son soit déplaisante et nocive
Et que l’exposition à des sons structurés comme la parole,
La musique soit probablement nécessaire au développement
De l’audition, c’est l’excès de bruit, beaucoup plus fréquent,
Qui préoccupe en général.
Modifié, source : Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Quel lien entre amphore et bruit : aucun a priori
Sauf que ce sont des vides qui absorberont les sons
Des sons rimés, tantôts contraints ou tantôt libres,
Qui font que parler est bien plein ; écrouter, creux
Et pour autant la forme ne recouvre pas le fond !
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La torture par le bruit, fallait y penser
Un bruit énervant, constant, régulier,
Auquel l’on ne pourrait se soustraire,
Est pire que celui qu’on ne peut taire.
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Quand écouter devient, à ce point,
Fatigant que l’on … abandonne
À l’autre tout ce qu’il voudra :
Entendre est du côté physio
Lors écouter… du mental
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Visuel
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Parler de soi avant toute chose !
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Parole
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Élément simple du langage articulé :
Mot, expression, énoncé, discours !
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Faculté de communiquer la pensée
Par un système de sons articulés,
Émis par organes de la phonation.
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La parole c’est quoi : des mots
Réunis en chansons, sketches,
Poème, nouvelle, récit, article,
Teintés d’émotions, d’amours,
D’humour, poésie, satire, symbole
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L’observation du monde vivant a montré que
Suite à mutation, une faculté de communication
Devient disponible, elle sera rapidement exploitée.
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« Devoir adresser la parole à un auditoire et se rendre compte qu’il n’arrête pas de faire du bruit, qu’il ne nous écoute pas, peut traduire une incapacité maladive à s’exprimer devant autrui, une fragilité sociale extrême. Image de bégaiements ou aphonies… »
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Le ton monte. Comme le lait dans la casserole. Il monte et l’homme, soudain, n’est plus un homme. Sous nos yeux incrédules, il vient de se transformer en bête hurlante. Gueule grande ouverte, dents en avant, narines dilatées, il crache ses mots. Il les propulse par de véritables explosions de voix. Il aboie comme un molosse derrière son grillage. Dico émotions
Dans la pensée grecque, la parole, le logos, a signifié, la phrase, le discours, autant que la raison et l’intelligence, l’idée et le sens profond d’un être, la pensée divine elle-même. Chrétiens, le Verbe, la Parole, s’est fait chair à travers Jésus-Christ. Manifestation universelle de l’intelligence dans le langage, dans la nature des êtres et dans la création continue de l’Univers. Elle est la vérité et la lumière de l’être.
« Le poids des mots, le choc des photos »
L’expression n’est pas de moi : de Paris-Match
Des mots qui, à une époque dominée par l’image-choc
Et la musique-décibel, reprennent peu à peu la parole !
Ils sont comme des légendes des photos d’illustration
Aux couleurs du monde et des choses de la vie.
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Pour la plupart des chercheurs, la parole,
Ou l’utilisation de mots, construits
Avec des voyelles et consonnes,
Mais qui sont aussi des symboles
Permettant la transmission de cultures
Et la création de nombre de concepts abstraits
S’est faite progressivement, et ceci, depuis le début
Du développement de la faculté d’articuler le langage oral.
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