898 – On naît, on vit, on meurt : seul, isolé

Visuels et textuels >> 

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Terrible

Constatation,

Que cette conclusion,

Que l’on aimerait  fausse,

Tellement lourde…à porter.

C’est pas vrai, sommes deux,

En couple, et trois, en famille,

Et la parenté

 Four-mi-lle,

D’être seul,

Pas l’enjeu.

.

Tout cela parce que être fusionnel,

N’est pas possible demeurons frustré

Par notre incomplétude, notre solitude,

Et, bien plus encore par notre finitude.

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Seul, l’on nait, l’on vit, l’on meurt isolé,

Même si l’on nait et meurt, bien entouré,

On est bien  accueilli, on est bien regretté,

Notre esprit, en corps mortel  est incarné.

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Vrai, qu’à deux, cela ira bien mieux,

Moi  et  maman, ou papa, frère, sœur,

Autant de dyades, comblant bonheurs

Où les liens sont très  forts et délicieux.

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En couple, en union, on se complait,

Puis  premier enfant qui nait, parait,

À trois, l’on n’a plus de temps pour soi

Mais on s’arrange pour être seul parfois.

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En famille c’est autant la foire d’empoigne

Chacun critique chacun, tous en témoignent

On n’est pas seul mais dur de communiquer

Ce que l’on est vraiment sans se démarquer

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Au travail, des collègues  vous   tiendront  compagnie,

Y compris  en  soirée, et, parfois, bien plus, si affinités,

Des couples se feront, puis, se défont, bon gré, mal gré,

Il faut mettre  son impression  de vivre, isolé, de côté !

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Les communautés  se diversifient : clubs, associations,

Qui pratiquent la même passion et comme à l’unisson.

Lors cela vous  donne  l’illusion que l’on vous apprécie

Mais, quand, vous vous quitterez : au revoir et merci !

.

Les retraités  déambulent, finissent  comme électrons,

Ils recherchent à quels jeux de groupes, se raccrocher,

Il faut plaire, il faut distraire, sinon vous serez rejetés,

Comme dans la cour d’école : «haro» sur les poltrons.

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Les chômeurs font la queue à la porte de Pôle Emploi

Qui s’écroule sous les nombre et la charge et le poids

Bientôt travail devient, non, droit mais récompense,

Et, ce temps  n’est pas si loin, que l’on ne le pense.

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Huit situations n’épuisent pas toutes rencontres,

 On peut les vivre l’une après l’autre ou contre.

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Extension

 .

Être seul, toute sa vie, quel programme, y a de quoi se suicider.

Certains se proposeront même de vous y conduire, de vous aider.

Ce n’est pas mon intention, ni mon propos, tant le monde est beau

Il mérite qu’on l’explore, l’admire, l’enchante et même s’y attache :

On n’est pas seul dans le Monde, dans la nature : qu’avec soi-même

Il est vrai qu’on nait seul, qu’on meurt seul : personne à notre place

Mais entre les deux, il y a tant à faire, tant à découvrir, tant à aimer

Qu’on n’aura pas assez d’une vie, pour y parvenir, et, jusqu’à satiété,

Alors d’être pessimiste en tous points ne nous mènera jamais à rien.

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On a l’impression d’être entouré toute sa vie

Pourtant un sentiment de solitude nous envahit

Personne ne nait, ne vit, ne meurt, à notre place,

Nous ne sommes pas seuls en famille et pourtant :

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On apparait, on se plait, on se complait, on se distrait

Et en vieillissant, en se courbant, en se tassant vers sol,

Et peu à peu on disparait, transparait comme fantôme,

Les cimetières sont remplis de gens seuls, isolés, oubliés.

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Il est vrai que dans un vieux couple, le premier qui meurt

Laisse l’autre seul, face à lui-même, parfois définitivement

Il n’est de pire solitude que celle du deuil, de la disparition

Certains vont jusqu’à dire qu’ils aimeraient ne pas être né.

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898 – Calligramme

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Terrible

Constatation,

Que cette conclusion,

Que l’on aimerait  fausse,

Tellement lourde…à porter.

C’est pas vrai, sommes deux,

En couple, et trois, en famille,

Et la parenté

 Four-mi-lle,

D’être seul,

Pas l’enjeu.

ON NAIT

Tout cela parce que                 être fusionnel,

N’est pas possible              demeurons frustré

Par notre incom         plétude, notre solitude,

Et, bien plus            encore par notre finitude.

ON VIT

Seul, l’on nait, l’on              vit, l’on meurt isolé,

Même si l’on nait et            meurt, bien entouré,

On est bien  accueilli,           on est bien regretté,

Notre esprit, en corps            mortel  est incarné.

ON MEURT :

Vrai, qu’à deux,           cela              ira bien mieux,

Moi  et  maman,            ou           papa, frère, sœur,

Autant de dyades         vous         comblant bonheur

Où les liens sont           très             forts et délicieux.

SEUL,

En couple, en                 union               on se complait,

Puis  premier                 enfant              qui nait, parait,

À trois, l’on n’a              plus de               temps pour soi

Mais on s’arrange           pour               être seul parfois.

ISOLÉ

En famille c’est             autant           la foire d’empoigne

Chacun critique           chacun,          tous en témoignent

On n’est pas seul          mais dur            de communiquer

Ce que l’on est              vraiment         sans se démarquer

.

Au travail, des collègues  vous   tiendront  compagnie,

Y compris  en  soirée, et, parfois, bien plus, si affinités,

Des couples se feront, puis, se défont, bon gré, mal gré,

Il faut mettre  son impression  de vivre, isolé, de côté !

Les communautés  se diversifient : clubs, associations,

Qui pratiquent la même passion et comme à l’unisson.

Lors cela vous  donne  l’illusion que l’on vous apprécie

Mais, quand, vous vous quitterez : au revoir et merci !

Les retraités  déambulent, finissent  comme électrons,

Ils recherchent à quels jeux de groupes, se raccrocher,

Il faut plaire, il faut distraire, sinon vous serez rejetés,

Comme dans la cour d’école : «haro» sur les poltrons.

Les chômeurs font la queue à la porte de Pôle Emploi

Qui s’écroule sous les nombre et la charge et le poids

Bientôt travail devient, non, droit mais récompense,

Et, ce temps  n’est pas si loin, que l’on ne le pense.

Huit situations n’épuisent pas toutes rencontres,

 On peut les vivre l’une après l’autre ou contre.

.

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Forme

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Réduction

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898 4

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Évocation

 .

Une canette, une bouteille,

Ou un flacon  des parfums

De vies, ou bien de morts, 

Ou d’isolement contant ?

Un flacon dans lequel on peut y mettre

Toutes ses espérances :

Y compris d’une autre vie après la mort

Mais dans l’isolement !

 .

Symbolique   

 .

Le flacon représente

Une partie essentielle d’un parfum.

Or, même s ‘il s’est considérablement

Démocratisé  ces  dernières décennies,

Le parfum restera  un produit de luxe.

.

Sa bouteille doit donc être à son image.

Chaque détail des flacons serait ainsi

Travaillé avec une extrême minutie.

Tant en matière de flaconnage,

Rien n’est laissé au hasard.

C’est ainsi que naissent

Parfois de véritables

Œuvres d’art.

tendance-parfums.com/parfum-femme

 

Descriptif

 .

898On nait, on vit, on meurt : seul, entouré 

Alignement  central /   Titre intercalé    /  Thème destinée

Forme en ovale   /   Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : flacon /Symbole de fond : isolement

.

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Fond

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Évocation 

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898 6

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Un flacon dans lequel on peut y mettre

Toutes ses espérances :

Y compris d’une autre vie après la mort

Mais dans l’isolement !

Symbolique 

.

L’isolement est le constat

D’une situation dans laquelle

Un individu est séparé de gré

Ou de force  du reste de son

Environnement…habituel.

Formes  d’isolement  sont

Être à la source d’un état

Pathologique  de solitude

Qui  est l’état …  ponctuel

Ou durable, d’un individu

Seul qui n’est engagé dans

Aucun rapport avec autrui.

Elle peut être choisie ou subie.

Modifié,  source : Wikipédia

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Certains ont ou resteront seuls, comme en isolement

Toute leur vie, prisonniers à l’intérieur… d’eux-mêmes

Incapable de se lier, de tisser nouer un réseau de liens

Familiaux, amicaux, sociaux ou simplement humains.

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Autant solitude peut être état choisi momentanément

Autant l’isolement demeure un état subi, permanent.

Parfois c’est juste une question : inapte au bonheur

Parfois c’est un rejet complet par la communauté,

Parfois marginalement soudaine ou progressive.

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Seul, à deux, en couple, en famille, au travail

En communauté, retraite, chômage, tout ou y est

Ou presque, en tout cas, bien rimé, et bien rythmé !

Or en dépit de toutes ces potentialités bien présentes

On nait et on meurt seul, isolé, de toutes ententes !

Le flacon a pourtant l’air d’un bébé nouveau-né

Tout autant qu’un autre déjà vieux mort-né !

 .

Visuel

 .

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Seul au monde au milieu de Nature

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