107- Départ Ar- Kiké, Perros-Guirec

 Textuels et illustrations   >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Tout départ sera toujours

Une aventure prometteuse

Et elle peut durer des jours

Même si parfois cahoteuse.

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En voilier : faut s’amariner,

Et le plus vite sera le mieux,

Où l’on sera parfois dérangé,

Et cela n’aura rien de joyeux.

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Il y a toujours des excitations ;

Il y a toujours fortes émotions !

Quitter un solide pour un fluide

Change ses réflexes, ses repères.

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Passer ambiance sèche, humide,

Change  imaginaire, atmosphère

Humidité n’est pas de mer, d’air

Bien que fond d’eau soit limpide.

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Nous partons du port de Perros,

La mer chahute, comme exprès,

Pour nous, vent debout au près,

Le bateau tangue, roule et tosse.

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À peine arrivés au   …  Triagoz,

L’équipière a, déjà, mal de mer

De là  jusqu’au port  de Roscoff

Elle restera, couchée,  peu fière

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Elle se remettra  pour une fois,

Dès lendemain, plus de traces :

Quand on est du bois de… race,

Belle énergie  en réserve, en soi

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Le port est, cette fois, bienvenu,

Pour faire la pause impromptue,

Pour l’équipage,  prenant la mer,

Après ces dix mois passés à terre.

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La nuit, au ponton, très calme sera,

Doucement, nos rêves,  elle bercera :

Notre programme étant de cabotage,

Notre navigation sera des plus sages.

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Extensions

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Mal de mer, peur de l’eau, ou phobie du bateau :

Sont-ce maladies réelles ou simples vues de l’esprit.

Ne les ayant pas évoquées, ni subies, n’ai pas d’avis

Argumenté à défendre, je n’ai pu que le constater.

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Roscoff offre une marina toute neuve, sans porte

Ni seuil d’accès, restant ouverte à toute heure.

Elle n’est pas terminée mais l’essentiel y est,

Elle est agréable toutes conditions de mer.

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Ferries pour Angleterre, Irlande, Espagne,

Accostent à côté en débarquant leurs foules

De passagers et leurs véhicules en tous genres.

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Le vieux port assèche à marée basse et n’accueille

Plus que des petits bateaux de pêche loisirs à moteur.

Il faut longer une passerelle à l’extérieur pour prendre

Les navettes pour l’Ile de Batz : l’été, le va-et-vient est

Incessant en matinée, bien plus encore en soirée.

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Son centre-ville offre une cité de caractère,

Où l’on a plaisir à se promener et y faire

Ses emplettes : s’asseoir à la terrasse

D’un café, le long du front de mer,

Reste un moment délicieux pour

Se sentir en vraies vacances !

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Perros-Guirec est station balnéaire connue pour trois choses

Son parc de rochers roses à côté du beau village de Ploumanac’h,

Sa ville, des plus attrayantes, comme parfum de Paris en miniature,

Sa marina, accueillant des centaines de voiliers, sur son front de mer.

La ville de Roscoff est presque plus connue des anglais que des français

Par suite de son trafic, intense, de ferries et de frets entre ces deux pays.

Son vieux port reste toutefois pittoresque et son embarcadère pour Batz

Transite, en saison, des milliers de touristes charmés par ses paysages.

Après notre départ, nous l’aurons choisi pour notre première halte.

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Départ, un mot magique, parfois stressant,

Lors il faut se presser pour franchir la porte

De la marina, ou bon pour, un jour d’attente

On parvient à sortir juste à temps fermeture.

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Une fois  en la rade, on tourne  en rond, pour

Finir de ranger l’avitaillement, les vêtements,

En mer l’on sera penchés et peut-être secoués,

Il faut rentrer les défenses et larguer les voiles.

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Ça y est, on est parti, on avance vers la tourelle,

Signalant  l’entrée de la rade, pointe du château,

Le port disparait pour grande plage de Trestraou,

Les Sept Iles sont sur côté tribord, «alea jacta est !»

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Fragments 

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Parmi des centaines de bateaux

Occupant les marinas à l’année,

Combien sortiront, pleine mer,

Pour de véritables croisières !

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Une croisière d’un week-end,

Et d’une semaine, quinzaine,

Ne se préparent pas pareilles

Et même en cas de cabotage.

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Lors, a fortiori en haute mer,

Sans escale,  sans assistance,

Perdu en immensité d’océan,

Soumis à sa propre destinée !

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Avec notre voilier très robuste,

On mettra la chance de son coté

Il y a encore un brin d’adrénaline

Qui traine dans l’esprit aventurier.

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Toujours est-il  qu’on partira, le cœur

Léger, presque insouciant de la météo,

Et l’on s’active et l’on s’active et encore,

Pour ne rien gâcher, oublier d’essentiel.

 .

Et puis,  nous voici, franchissant le seuil

De la porte du port puis prenant le large.

Un dernier regard vers la terre, les siens :

Ne vous en faites pas, on s’appelle revient.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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                                                                       D             Tout départ sera toujours

                                                                 É                 Une aventure prometteuse

                                                               P                    Et elle peut durer des jours

                                                             A                      Même si parfois cahoteuse.

R ………….

                                              T                  En voilier : faut s’amariner,

                                             *                     Et le plus vite sera le mieux,

                                           E                      Où l’on sera parfois dérangé,

                                          N                        Et cela n’aura rien de joyeux.

* …..……………………….

                                 C                   Il y a toujours des excitations ;

                                R                     Il y a toujours fortes émotions !

                                  O                      Quitter un solide  pour un fluide,

                                 I                         Change  ses réflexes, ses  repères.

S …………………….……………………

                 I                 Passer ambiance sèche, humide

                È                  Change imaginaire, atmosphère

               R                   Humidité n’est pas de mer, d’air

               E                     Bien que fond d’eau soit limpide.

* …………………………………………………….

  D             Nous partons du port de Perros,

 E               La mer chahute, comme exprès,

*                Pour nous, vent debout au près,

  P                 Le bateau tangue, roule et tosse.

E  …………..……………………………………………

  R                    À peine arrivés au   …  Triagoz,

 R                  L’équipière a déjà mal de mer :

 O                 De là jusqu’au port de Roscoff

  S               Elle restera, couchée,  peu fière

  * ……..………………………………………………

          G                  Elle se remettra pour une fois,

            U                 Dès lendemain,   plus de traces :

           I                 Quand on est du bois de… race,

            R                 Belle énergie  en réserve, en soi

       E  ….…………………………………………………

      C            Le port est, cette fois, bienvenu

        *           Pour faire la pause impromptue,

                      Pour l’équipage,  prenant la mer,

                      Après ces dix mois passés à terre.

.

          La nuit, au ponton, très calme sera,

           Doucement, nos rêves,  elle bercera :

            Notre programme étant de cabotage,

             Notre navigation sera des plus sages.

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Forme

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Évocation

 .

Une échelle, avec neuf barreaux

Ou empilement  type tour de Pise,

Alignement de bateaux, en marina, 

Ou de bateaux de croisière en port ?

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Quitter un port des plus abrités

Pour  la  haute mer  et  des plus

Hasardeuses procure toujours

Émotions des plus fabuleuses.

On imagine des voiliers alignés au quai

Pour une course ou une série de pontons

Tous prêts pour accueillir tous bateaux.

 .

 Symbolique 

 .

       Un port

          Et     marina

           Peut       remplir

                Nombre     fon-cti-ons,

             Mais doit       avant t  out

          D’abriter          les navires,

      Durant opé         rations   de

        Chargement          déchargement.

    Il facilite aussi         les   opérations

      De ravitaillement        et  de  réparation.

    Il est un lieu de sé             jour  et  de repos.

   À l’opposé  de moui-          llage    ou de havre

       Consistant en une ra             de protégée  des vents

   Dominants et vagues               par la   terre, un port

Sera protégé par des                    digues ou des môles.

Modifié, source : Wikipédia

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Fond

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Évocation 

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Des bateaux de croisière il en existe de toutes sortes

Vedettes  rapides ou  rafiots

De marine pour la plupart mais aussi mariniers

Sur rivières et canaux.

 .

Symbolique 

 .

La

 Croisière

En voilier prend

Du temps ce n’est pas

Comme prendre l’avion,

Arriver  au bout du monde

En quelques heures seulement

«L’important   ne   sera   pas    la

Destination   mais   le    voyage».

La  navigation   est   une   aventure

En elle-même,  apprend  la patience.

Certaines traversées sont éprouvantes

Les jours de tempête, jours sans vent.

On naviguera plusieurs jours,

Voire plusieurs semaines,

Sans voir la terre.

 .

Cela fait perdre tous  ses repères  et les

Notions  d’heures et  jours disparaissent.

comment-devenir-equipier-voilier.

 .

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Fond/forme 

 .

Quitter un port c’est prendre la mer

Pour un bien sans égal ou « mal de mer »

Nul ne pourrait prétendre en être vacciné,

Et même après nombre d’années croisières ;

Au port, ce serait plutôt le : « mal de ponton !»

Une marina en port est un alignement de pontons

Où voiliers et bateaux à moteurs viennent s’amarrer,

Ça rime avec, repos, ravitaillement, réparation, départ

Pour un autre port, une autre croisière, autre destination

Tout cela ferait, qu’ici, le fond correspond bien à la forme.

 .

 Textuels et illustrations   >> 


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