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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Pourquoi naviguer
Près des … Antilles
Lors, aux Glénans
L’on s’y croirait !
Mer belle et soleil
En archipel d’ilots,
Quoi de plus beau !
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À quatre degrés près,
Il y fait aussi chaud !
La côte est à huit milles
À deux heures de bateau.
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Nous sommes la mi-août.
Plus de cent y mouillent :
Une armada, qui grouille,
À Penfret et Saint Nicolas.
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Un coup d’annexe … et là,
L’on a deux iles, à visiter,
Qui, vite, nous étonnent,
Pure merveille, bretonne :
École de voile, renommée.
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Qui ne connaît ces iles, glénantissimes,
Bel archipel en sortie de la rivière Odet
Face cette ville bien connue de Bénodet,
Où tout séjour parait doux, sérénissime.
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Elles respirent d’autant toute leur poésie
Qu’on se presse de les rejoindre à l’infini :
Ses plages de sable fin, en eaux tempérées,
Bénéficient du zéphyr doux, mais fort iodé.
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Très rares demeures, seulement deux cafés,
Un centre nautique, et plongée, renommés.
Son eau transparente, entre bleue et verte,
À une plage exotique d’un lagon, déserte,
Font rêver, l’on y vient jamais pure perte.
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Assaillie de tous les côtés et en plein été
Elles garderont âme d’un archipel isolé.
Celle même qu’on parvient à … capter,
Pour peu, d’y rester, un long moment.
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Faire un tour, glénantissimes Glénans.
On y vient, une fois et on s’y attache……
On y vient, deux fois : on se l’arrache !…….
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Extensions
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La très célèbre école de voile et de navigation
Des Glénans, a formé des générations de marins
De tous niveaux, de tous âges, de toutes nationalités.
Il est vrai qu’à part faire de la voile, plongée, bronzette,
Les autres activités sur cet archipel sont plutôt limitées.
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Cet été, en fin juillet, il y fait un soleil, torride, avec un
Souffle de vent chaud et s’il n’y avait pas très proche,
La vision de la côte bretonne on aurait pu se croire
N’importe où, ailleurs, en Atlantique, Pacifique.
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Et après avoir mouillé dans sa « chambre »,
À l’abri des vents, et à l’abri des courants,
Nous avons fait le tour de l’ile principale
À pied et découvert de beaux paysages.
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Le soleil se sera couché tard ce soir-là,
En irisant le ciel de couleurs chaudes.
Dieu sait, combien, notre imaginaire,
S’est réveillé, sans parler, émerveillé !
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Parmi les quatre îles principales celle de Saint Nicolas
Est la plus grande et plus connue par son école de voile,
Elle est séparée en deux, par une longue langue sableuse
Et possède un abri pour les voiliers appelé «la chambre»
Nous y avons, et plusieurs fois, et avec joie, jeter l’ancre !
Par rapport aux Antilles, c’est plus petit, et moins chaud,
L’atmosphère dépaysement s’en rapproche énormément.
C’était un plaisir de partir de Bénodet lors il faisait beau
Faire une escale d’un jour avant de poursuivre en eaux.
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Une eau tantôt bleue outremer
Tantôt bleue, verte, turquoise
Près des côtes, taches noires,
Composées d’algues au fond.
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Peu de résidents, et pourtant,
L’été, une sorte de grouillement
Sorte de destination d’estivants,
Et de voiliers, de partout, venant.
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Y sommes restés la journée entière,
Avons mouillé en chambre intérieure
Bien protégée des vents, des courants,
Avons profité de sa plage et restaurant.
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C’est là que l’on apprend à faire de la voile
En sa célèbre école connue du monde entier
On y trouve autant un grand centre de plongée
Car comment ne pas être tourné vers les activités
Marines quand on est situé … au milieu de la mer !
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Fragments
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Ensemble de sept îlots autour d’une mer intérieure
Aux eaux transparentes, aux plages de sable blanc,
Avec abri chambre intérieure sur l’ile Saint Nicolas,
Rares habitants en visite l’hiver, et milliers plein été.
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Vous n’êtes pas aux Antilles mais bien en Bretagne !
Au large de Fouesnant, aux paysages… paradisiaques,
Des pays tropicaux : on se croirait en plein rêve éveillé !
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L’archipel n’est fréquenté que par pêcheurs professionnels,
Qui font escale à Saint-Nicolas où existent deux restaurants.
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Le tourisme et loisirs sont désormais les activités principales:
Liaisons par vedettes pendant l’été, écoles de voile et de plongée,
Ces deux écoles auront assurés peu à peu leur grande renommée,
Nous n’avons pas eu l’occasion de profiter d’aucun de leurs stages.
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Un fortin, sur l’île de Penfret des Glénans, aura servi de sémaphore,
Durant la première guerre mondiale et encore, aujourd’hui, d’amer.
Il se voit de loin, est tout blanc, mesure tout de même 26 m de haut.
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Nous avons passé tout un week-end, en mouillant dans sa chambre,
Et avons joui d’un beau temps, chaud et bien ensoleillé … antillais.
Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Pourquoi naviguer
Près des … Antilles
Lors, aux Glénans
L’on s’y croirait !
Mer belle et soleil
En archipel d’ilots,
Quoi de plus beau !
À quatre degrés près,
Il y fait aussi chaud !
La côte est à huit milles
À deux heures de bateau,
Nous sommes la mi-août.
Plus de cent y mouillent :
Une armada, qui grouille,
À Penfret et Saint Nicolas.
Un coup d’annexe … et là,
L’on a deux iles, à visiter,
Qui, vite, nous étonnent,
Pure merveille, bretonne :
École de voile, renommée.
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CHOIX ENTRE
Qui ne connaît ces iles, glénantissimes,
Bel archipel en sortie de la rivière Odet
Face cette ville bien connue de Bénodet,
Où tout séjour parait doux, sérénissime.
Elles respirent d’autant toute leur poésie
Qu’on se presse de les rejoindre à l’infini :
Ses plages de sable fin, en eaux tempérées,
Bénéficient du zéphyr doux, mais fort iodé.
.
LES GLÉNANS
Très rares demeures, seulement deux cafés,
Un centre nautique, et plongée, renommés.
Son eau transparente, entre bleue et verte,
À une plage exotique d’un lagon, déserte,
Font rêver, l’on y vient jamais pure perte.
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ET LES ANTILLES
Assaillie de tous les côtés et en plein été
Elles garderont âme d’un archipel isolé.
Celle même qu’on parvient à … capter,
Pour peu, d’y rester, un long moment.
Faire un tour glénantissimes Glénans.
On y vient, une fois et on s’y attache……
On y vient, deux fois : on se l’arrache !…….
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Forme
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Évocation
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Une belle grand-mère de Quimper
Avec sa très haute coiffe bigouden
Un ancien fort maritime, avec une
Tour ayant servi de sémaphore.
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Un petit fortin, sur l’île de Penfret
De l’archipel des Glénans,
Comme sémaphore, de 26 m de haut
Servant aussi d’amer.
Interprétation très libre de la tour sémaphore
En coiffe bigouden de la région de Quimper !
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Symbolique
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Aux Glénans, le sémaphore
Reste un poste de surveillance
En bord de côte avec missions
L’assistance à la navigation,
Surveillance du territoire,
La régulation du trafic
Maritime et de la pêche.
Il est installé sur un point
Culminant de la côte en relief
La chambre de veille est au sommet
Bâtiment, s’apparente parfois à une tour
Ils sont échelonnés long de côtes françaises,
Chacun couvrant un secteur maritime défini.
Modifié, source : Wikipédia
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Fond
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Évocation
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Coiffe bigouden bien en hauteur
Sans compter en dentelles fines,
Portée autrefois, par les femmes
De quimper, Quimperlé, Glénans
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Symbolique
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Coiffe en forme de
Couvre-chef en tissu
Porté par les femmes.
Destinée à un double usage
De dissimulation du visage
Mais surtout de la chevelure,
Et de protection de la tête,
La coiffe est rendue dans le civil
Un accessoire original de mode.
On en recense en la plupart des
Provinces françaises des coiffes.
Certaines ne concernent qu’une
Seule commune d’une région.
La coiffe est devenue, désormais,
Une pièce de costume folklorique
Pour certains ordres religieux.
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Fond/forme
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Sémaphore est tour de garde pour la mer
Afin d’observer les mouvements de bateaux
Il rime avec sécurité locale et nationale,
Il constitue le point plus haut d’une ile
Entouré ici en fondation de remparts
Forme épouse parfaitement le fond.
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Il y aurait, peut-être, un mimétisme
Entre une tour et une coiffe bigouden
De forme, cela va de soi mais de fond
Aussi si on tient compte du matriarcat
Souvent présent en la coutume bretonne.
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