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Originaux : poème, extensions, fragments
Poème
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Des
Bateaux
Ici, partout
Sont centaines
Sinon des milliers
Amarrés aux bouées,
Ou mouillés sur ancres,
On trouve de toutes tailles,
Avec toutes sortes gréements.
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Et les gros bateaux, à moteurs,
Croisent des fins, petits voiliers,
Se faisant sur sillage, chahuter :
Quelques pour cent à naviguer,
Les autres font partie du décor
À croire gens marchent sur or,
Plus qu’ils ne font sur l’eau.
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Les visiteurs vont s’adapter,
À dénicher de rares bouées,
Pour s’arrêter à Port-blanc
Arradon et voire Conleau.
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Impossible d’aller à quai :
Si, pas d’annexe : coincés !
Bien que ce soit magnifique
Bien tranquille à y séjourner.
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Golfe
Morbihan,
Naviguant voile,
Difficile d’y rentrer
Tout autant que d’en sortir
Lors la marée vient contrarier,
Vent debout, à vous circonvenir.
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Une fois pénétré dans son intérieur
Plaisir de naviguer est vrai bonheur,
Mais il faudra tenir compte de l’heure
Parfois faire demi-tour, toute vapeur.
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Paysages des iles, et du bord de côte,
Se succèdent, s’imbriquent, à loisir
Au détour de plus étroits passages
Dont faut utiliser contre-courant.
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À l’étale, ressemble à un vrai lac,
Il n’a pas de rides sous le soleil,
Voilier sur l’eau on entend plus
Que des légers bruissements,
Dans les voiles de son vent,
Qui se débride sous risée,
Que pour nous amuser.
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Extensions
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Nous avons embarqué, à Port Blanc,
Deux équipiers, australien, française.
Ils sont en Bretagne, pour une année.
Ils viennent juste d’arriver en France.
C’est un plaisir pour eux que de passer
La première journée à naviguer en Golfe.
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Nous les redéposeront, le soir, après visite
De l’Ile aux Moines et même un bain qui nous
A fait grand bien sur une plage appelée «du Goret».
Naturellement, nous avons failli nous faire surprendre
Par les courants mais nous avons fait demi-tour à temps.
C’est grâce au moteur que nous nous en sommes sortis.
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Nous avons redéposé nos invités à Port Blanc et nous
Sommes tous aller boire un verre au café d’en face.
Puis chacun est reparti de son côté, avec le corps
Chargé de sensations, cœur chargé d’émotions,
Esprit chargé de contemplations et souvenirs.
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Faire le tour du Golfe en voiture et en voilier sera très différent.
Les deux valent le détour, mais, de l’intérieur : plus dépaysant !
La navigation est assez technique, avec vents et courants, forts,
Pas le temps de rêvasser : la terre n’est pas loin, vase non plus !
Assez de temps, tout de même, pour découvrir un coin sublime
Qui vous réconcilie avec sa roche graniteuse, sa flore maritime.
Jours de brumes et vent nul, on se croirait en un paysage irréel,
Tant mélange de mer et d’air fait disparaître tous détails sur ile
Et il n’en faut pas d’avantage pour tomber fou amoureux d’elle !
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Je ne saurais compter, embarcations, voiliers
Plus petits et plus grands à stationner, fréquenter
Le Golfe du Morbihan, surement plus d’un millier :
Ports de Vannes et Conleau sont pleins à craquer !
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Nous y avons croisé nombre de bateaux à moteur
Nous y avons mouillé, ici ou là, selon l’humeur,
Nous y avons apprécié son charme, sa chaleur,
En somme, nous y avons trouvé notre bonheur.
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Plus impressionnant seront les vieux gréements
Qui naviguent en étalant le flot, contre-courant,
D’une ile à l’autre, d’une crique à l’autre, allant,
Comme si on se retrouvait un bon siècle, avant.
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Voiles et voiliers sont comme autant de navires
Animant la surface des eaux claires et limpides
Sur lesquels des régates sont souvent en cours,
Pour distraire des petits et grands vacanciers.
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Fragments
Naviguer à la voile dans le Golfe et en pleine mer
Sont deux choses différentes, et voire divergentes.
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En Golfe, on se sent comme préservé de tempêtes
Pour en être prévenus et rapidement trouver abri.
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C’est un endroit idéal pour organiser des régates,
Qui convient à tous types de voiliers petits, grands.
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Là, il faut rester vigilant, réactif, ne pas s’endormir,
Il faut parer aux obstacles, anticiper les virements.
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On croise de temps à autre, des vedettes à touristes
Provenant de Conleau, sinon de Vannes ou d’Auray.
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Sans compter les navettes entre les iles et les terres,
L’été, une noria d’embarcations, sillonnent ce Golfe.
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Un mouillage en une crique accessible, bien abritée,
On sort l’annexe, on la gonfle, on est vite sur une ile.
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La randonnée commence et finit en un tour complet,
Sans compter notre ravitaillement dans ses épiceries.
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Pour ne pas nous laisser surprendre par les courants,
Nous avons bien tenu compte des horaires de marées.
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C’est un peu comme passage du Four près d’Ouessant,
En principe, tout le temps, sauf contrecourant de face.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Des
Bateaux
Ici, partout
Sont centaines
Sinon des G milliers
Amarrés aux O bouées,
Ou mouillés L sur ancres,
On trouve de F toutes tailles,
Avec toutes sor E tes gréements.
Et les gros ba * teaux, à moteurs,
Croisent des D fins, petits voiliers,
Se faisant U sur sillage, chahuter.
Quelques * pour cent à naviguer,
Les autres M font partie du décor
À croire gens O marchent sur or,
Plus qu’ils ne R font sur l’eau.
Visiteurs B vont s’adapter,
A dénicher I rares bouées,
Pour s’arrêter H à Port-blanc
Arradon voire A Conleau.
Impossible d’al N ler à quai :
Si, pas d’annexe * coincés !
Bien que ce soit * magnifique
Bien tranquille à y séjourner.
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Golfe
Morbihan,
Naviguant voile,
Difficile P d’y rentrer
Tout autant R que d’en sortir
Lors la marée A vient contrarier,
Vent debout, à T vous circonvenir.
Une fois pénétré I dans son intérieur
Plaisir naviguer Q est vrai bonheur,
Mais il faut tenir U compte de l’heure
Parfois faire demi E tour toute vapeur.
Paysages des iles, * et du bord de côte,
Se succèdent s’im V briquent à loisir
Au détour de plus O étroits passages
Dont faut utiliser I contre-courant.
À l’étale, ressem L ble un vrai lac :
Il n’a pas de ride E sous le soleil,
Voilier sur l’eau * on entend plus
Que des légers * bruissements,
Dans les voiles de son vent,
Qui se débride sous risée,
Que pour nous amuser.
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Forme
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Évocation
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En haut, une bombe ancienne
En bas, un pendentif bateau,
Deux voiliers de grandeurs
Différentes et qui se suivent.
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Évocation
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C’est un bel endroit pour mettre
Les voiliers tranquillement :
Attention aux pièges de forts vents
Et courants et hautfonds.
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Symbolique
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Mettre
Les voiles,
Reste cette
Expression forte
Illustrant l symbole
Fuite, évasion.
Voile se gonfle se lève,
Se tend, s’étarque,
Se dégonfle, se baisse,
S’abat, se reremplit,
Se vide, se courbe,
Flotte, faseye au vent !
Elle reflète le besoin
Du départ imaginé,
L’invitation à quitter une terre ferme
Pour élément liquide plus instable.
Il faut se rappeler qu’on ne quitte
Pas marina sur un coup de tête,
Voyage se prépare prenant
En compte toute les
Informations
Météo !
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Fond
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Évocation
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Un pendentif ayant pris la forme d’un médaillon
Sur collier de marin ou marine
Pour conjurer un sort en cas de tempête, d’avarie
Comme talisman de tranquillité.
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Symbolique
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Voiliers
Qu’on porte,
Pendentifs
Contribuent
À former notre
Personnalité :
Certains ne jurent
Que par des colliers,
Fins et discrets,
D’autres, des formes
Larges et visibles.
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Chacun aura ses préférences qui disent
Quelque chose de nous en témoins des
Histoires de chacun, coup de cœur,
Les pendentifs seront comme un
Ornement livrant leur beauté
Harmonieusement avec
Qui les porte.
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Fond/forme
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Un bateau, deux bateaux, à se suivre de près.
Dans ce Golfe, des voiliers, il y en a tant et tant;
La pratique de la voie est simple et bien sécurisée
Contrainte, parfois, pour éviter vasières, rochers
Ces deux formes de bateaux, à voile et à moteur
Correspondent bien au fond de la navigation
Bien plus que les vedettes et les navettes.
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