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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Houat,
Et Hoëdic,
Comme petite sœur
Tiennent compagnie
À cette très Belle-Île,
Proche de Quiberon,
Issues du long sillon.
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Et à la sortie du Golfe du Morbihan,
Elles peuvent apparaitre minuscules,
Mais l’on est si bien, dessus et dedans,
Qu’on les perçoit, comme majuscules ;
Qu’on les adopte, pour toute la saison.
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Mais vous me direz
On ne peut rien y faire.
Et lors détrompez-vous,
L’on joue aux Robinsons
Parmi les coqs faisans
Et les lapins sauvages.
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Et l’on regarde le temps,
Accompagner les nuages,
Allant de crique en crique
Pour randos sympathiques.
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Houat est ile peu habitée,
Entre ses anses, et criques,
Sa grande falaise, petit port
Entre son bourg et pointes,
Le sable blanc, fin, voire doré
Et ses grandes, petites plages,
Vous envoutent lors tour sentier
Que commune a bien aménagé.
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Sa partie Ouest, est bien habitée
Petites maisons blanches, serrées,
Froid, humidité, tempête à résister,
Sur le reste de l’ile règne une nature
Qui pousse, comme ça peut et vient !
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La terre, ici, ne retenant presque rien
Mais n’empêche pas ni faune, ni flore,
De se développer, multiplier sud/nord.
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Houat est particulière à ce point de vue
Et mériterait d’autant une bonne revue,
Quand on y marche, au plus près dessus,
Quinze kilomètres, tour voire guère plus !
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Extensions
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Nous avons mouillé à l’ouest devant la plage.
Nous avons dû débarquer en annexe pour pouvoir
Téléphoner avec nos portables : seul endroit où réseau
Passait était, selon locaux, derrière l’église, en cimetière.
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Les voies du seigneur sont-elles imprévisibles
Invisibles, impénétrables, mais … connectables.
Nous avons trouvé un bel attroupement à cet endroit,
Téléphonant tous, vers le continent : avons fait de même.
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Nous n’avons jamais percé secret du relais
De l’église dans ce réseau mobile, tant il est vrai
Qu’en se déplaçant de quelques mètres mais à peine,
Le signal devenait faible puis de plus en plus évanescent.
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Dieu aurait-il une ligne directe avec fidèles
De l’ile d’Houat. Si c’était le cas, le monde entier
Y viendrait pour occuper la ligne, chacun son salut
Et ce qu’ils soient ou chrétiens, ou musulmans ou juifs.
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L’ile de Houat est d’avantage balayée par les vents que l’Ile aux moines
À qui elle ressemble un peu par sa morphologie étirée et ses habitations.
Elle dispose d’une très longue plage, et le village est resserré, sur un bout,
Où débarquent, au port, les vivres, le fret, et les touristes, par les navettes.
On imagine un hiver rude, solitaire, surtout durant les jours de tempête.
Chaque ile, ceinturant la côte bretonne, a son charme et ses contraintes
En faire le tour est une croisière en soi, pleine de surprise, rencontre.
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Un phare près d’une ile, quoi de plus naturel
Mais ce dernier peint en damier noir et blanc,
Ne reniera affiliations, accointances bretonnes.
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En dehors du bourg et du port : un vrai désert,
Tant nous l’avons constaté, en y faisant le tour,
Vous pouvez vous y retirer au bout du Monde.
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En arrivant à la pointe extrême ouest de l’ile
Nous y avons découvert un drapeau breton
Pourvu de ses onze hermines, en un coin,
Zébré de ses bandes noires et blanches.
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Nous avons le même sur notre voilier
En plus petit, en drapeau courtoisie
Et il flotte en vents forts ou légers,
Nous aide à être bien accueillis.
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Fragments
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L’ile de Houat ressemble un peu à un homard
Une longue queue et des pinces comme crabe !
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Deux cents habitants pour trois kilomètres carré,
Soit 75 par kilomètres : ça fait peu quand même.
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On le voit en approchant, arrivant, débarquant :
Y a pas la foule sur ses plages, ses rues, ses cafés
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Que des maisons basses, des maisons de marins,
Et une église dont le clocher sert d’antenne relais
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Il y a bien un grand phare en mer, rouge et blanc,
D’entrée de port, tout blanc, au bout de son môle.
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Mais les communications du téléphone portable,
Ne passent que par les voies du seigneur : l’église.
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Je précise, les voies et non, les voix, ces dernières
Je les ai entendues en enfance mais guère depuis.
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A sa pointe ouest, on voit flotter le drapeau breton.
L’ile d’Houat aurait-elle le même statut que Corse !
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Son port est certes assez petit mais très bien protégé
Pêche et tourisme sont l’avenir Port de Saint Gildas.
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Partout ici règne la nature la plus naturelle et sauvage.
Préservée pour amoureux fous d’elle et de ses richesses.
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Sentier de randonnée vous offre une côte de grande beauté
Plages de sable fin, doré en pente douce vers eau turquoise.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Houat,
Et Hoëdic,
Comme petite sœur
Tiennent compagnie
À cette très Belle-Île,
Proche de Quiberon,
Issues du long sillon.
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Et à la sortie du Golfe du Morbihan,
Elles peuvent apparaitre minuscules,
Mais l’on est si bien, dessus et dedans,
Qu’on les perçoit, comme majuscules ;
Qu’on les adopte, pour toute la saison.
.
Mais vous H me direz :
On ne peut O rien y faire.
Lors détrom U pez-vous,
On joue les A Robinsons
Parmi les T coqs faisans
Et les lapins * sauvages.
Et on regarde U le temps
Accompagner N les nuages,
Allant crique E en crique
Pour rando * sympathique.
Î
Houat est ile L peu habitée,
Entre ses anses E ses criques,
Sa grande falai * se, petit port
Entre son bourg P et ses pointes,
Le sable blanc E fin voire doré
De ses grandes U petites plages
Vous envoutent * lors tour sentier
Que la commune H a bien aménagé.
A
Sa partie Ouest B est bien habitée
Petites maisons I blanches, serrées,
Froid, humidité T tempête à résister.
Sur reste de l’ile É règne une nature
Qui pousse, com E me ça peut, vient !
La terre ici ne re * tenant presque rien
Mais n’empêche pas S ni faune, ni flore,
De se développer, mul A tiplier sud/nord.
U
Houat est particulière * V * à ce point de vue
Et mériterait d’autant * A * une bonne revue,
Quand on y marche, au * G * plus près dessus,
Quinze kilomètres, tour * E * voire guère plus
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Forme
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Évocation
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Une base, un tour, un escalier,
Une plateforme, feu, un phare,
Surmonté d’un nuage de vapeur,
Feu céleste d’un drapeau breton.
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Un phare breton peint en noir et blanc
Comme le drapeau breton
C ‘est bien le moins, que l’on puisse faire,
Pour honorer Ile d’Houat.
Sur une ile bien au large, un phare, forcément,
Si ce n’est une haute tourelle, ou un grand feu,
Mais il ne couvrira jamais l’ensemble du fond.
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Symbolique
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Le
symbolisme
Phare est positif.
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Représente la lumière
Guidant les hommes.
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Le phare indique une direction, sens sacré,
À l’instar de la tour, il affirme sa verticalité.
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Cette construction possède cependant un sens
Opposé puisqu’elle est faite pour être vue alors
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Que la tour est d’abord avant tout faîte pour voir
Phare est porteur de lumière qui éclaire, et dirige.
Modifié, source : tristan-moir.fr/phare
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Fond
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Évocation
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Le drapeau breton sur hampe au vent
Du voilier, en courtoisie
De celui de la France et celui des français,
Restant établi, permanent.
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Symbolique
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||| Chaque drapeau :
||| Est un symbole unique.
||| Il est connu depuis toujours
||| Comme un « symbole » et partout
||| Dans le monde, est plus qu’emblème.
||| C’est un signe unique car il montre
||| La constitutionnalité d’un pays ou
||| D’un groupe de personnes qui le
||| Porte et indiquent également
||| Les principes qu’il véhicule.
||| …….
||| …..
eurodrapeau.com/drapeau/
drapeau-symbole-unique
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Fond/forme
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Comme l’Ile aux Moines et l’Ile d’Arz
Dans le Golfe du Morbihan, à l’intérieur,
Ile Houat et Ile Hoëdic, sœurs, à l’extérieur.
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Mais ces dernières sont plus nature, sauvage
Ainsi que le port et les plages moins protégées,
Dieu transmet mieux les ondes au pied de l’église
Ou bien l’inverse, brouille les ondes ailleurs en l’Ile.
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Attention à ne confondre phare marin et far breton,
Le second étant gâteau farine, œufs, beurre, pruneaux
Ici le phare noir et blanc serait une interprétation libre,
Qui rime avec le drapeau breton et toutes les traditions
Dès lors le fond et la forme de phare se correspondent.
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