123 – Île d’Houat : en mer, peu habitée

Visuels et textuels >> 

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^

Houat,

Et  Hoëdic,

 Comme petite sœur

Tiennent compagnie

À cette très Belle-Île,

Proche  de Quiberon,

Issues du long sillon.

.

Et à la sortie  du Golfe du Morbihan,

Elles peuvent apparaitre  minuscules,

Mais l’on est si bien, dessus et dedans,

Qu’on les perçoit, comme majuscules ;

Qu’on les adopte, pour toute la saison.

.

Mais  vous  me direz

On ne peut rien y faire.

Et lors détrompez-vous,

L’on joue aux Robinsons

Parmi  les  coqs  faisans

Et  les  lapins  sauvages.

.

Et l’on regarde  le temps,

Accompagner les  nuages,

Allant de crique  en crique

 Pour randos sympathiques.

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Houat  est  ile  peu habitée,

Entre  ses anses, et  criques,

Sa grande  falaise, petit port

Entre  son  bourg  et  pointes,

Le sable blanc, fin, voire  doré

Et  ses grandes,  petites plages,

Vous envoutent lors tour sentier

Que commune a  bien  aménagé.

 .

Sa partie  Ouest,  est bien  habitée

Petites  maisons  blanches, serrées,

Froid, humidité, tempête à résister,

Sur le reste de l’ile règne une nature

Qui pousse, comme ça peut et vient !

.

La terre, ici, ne retenant presque rien

Mais n’empêche pas ni faune, ni flore,

De se développer, multiplier sud/nord.

 .

Houat est particulière à ce point de vue

Et mériterait d’autant une bonne revue,

Quand on y marche, au plus près dessus,

Quinze kilomètres, tour voire guère plus !

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Extension

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Nous avons mouillé à l’ouest devant la plage.

Nous avons dû débarquer en annexe pour pouvoir

Téléphoner avec nos portables : seul endroit où réseau

Passait était, selon locaux, derrière l’église, en cimetière.

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Les voies du seigneur sont-elles imprévisibles

Invisibles, impénétrables,  mais …  connectables.

Nous avons trouvé un bel attroupement à cet endroit,

Téléphonant tous, vers le continent : avons fait de même.

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Nous n’avons jamais percé secret du relais

De l’église dans ce réseau mobile, tant il est vrai

Qu’en se déplaçant de quelques mètres mais à peine,

Le signal devenait faible puis de plus en  plus évanescent.

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Dieu aurait-il une ligne directe avec fidèles

De l’ile d’Houat. Si c’était le cas, le monde entier

Y viendrait pour occuper la ligne, chacun son salut

Et ce qu’ils soient ou chrétiens, ou musulmans ou juifs.

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L’ile de Houat est d’avantage balayée par les vents que l’Ile aux moines

À qui elle ressemble un peu par sa morphologie étirée et ses habitations.

Elle dispose  d’une très longue plage, et le village est resserré, sur un bout,

Où débarquent, au port, les vivres, le fret, et les touristes, par les navettes.

On imagine un hiver rude,  solitaire, surtout durant les jours de tempête.

Chaque ile, ceinturant la côte bretonne, a son charme et ses contraintes

En faire le tour est une croisière en soi, pleine de surprise, rencontre.

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Un phare près d’une ile, quoi de plus naturel

Mais ce dernier peint en damier noir et blanc,

Ne reniera affiliations, accointances bretonnes.

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En dehors du bourg  et du port : un vrai désert,

Tant nous l’avons constaté, en y faisant le tour,

Vous pouvez vous y retirer au bout du Monde.

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En arrivant à la pointe extrême ouest de l’ile

Nous y avons découvert un drapeau breton

Pourvu  de ses onze hermines, en un coin,

Zébré  de ses bandes noires et blanches.

.

Nous avons le même sur notre voilier

En plus petit, en drapeau courtoisie

Et il flotte en vents forts ou légers,

Nous aide à être bien accueillis.

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123 – Calligramme

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Houat,

Et  Hoëdic,

 Comme petite sœur

Tiennent compagnie

À cette très Belle-Île,

Proche  de Quiberon,

Issues du long sillon.

.

Et à la sortie  du Golfe du Morbihan,

Elles peuvent apparaitre  minuscules,

Mais l’on est si bien, dessus et dedans,

Qu’on les perçoit, comme majuscules ;

Qu’on les adopte, pour toute la saison.

.

Mais  vous      H     me direz :

On ne  peut     O   rien y faire.

Lors détrom   U      pez-vous,

On joue les      A     Robinsons

Parmi les        T   coqs faisans

Et les lapins     *        sauvages.

Et on regarde  U       le  temps

Accompagner  N   les  nuages,

Allant crique    E       en crique

 Pour rando       *  sympathique.

 Î

Houat est ile     L    peu habitée,

Entre ses anses  E      ses criques,

Sa grande falai   *     se, petit port

Entre son bourg  P   et ses pointes,

Le sable blanc      E     fin voire doré

De ses grandes     U     petites plages

Vous envoutent    *   lors tour sentier

Que la commune  H  a bien aménagé.

A

Sa partie Ouest     B    est bien habitée

Petites maisons      I   blanches, serrées,

Froid, humidité      T tempête à résister.

Sur reste de l’ile       É     règne une nature

Qui pousse, com        E    me ça peut, vient !

La terre ici ne re          *     tenant presque rien

Mais n’empêche pas      S           ni faune, ni flore,

De se développer, mul      A               tiplier sud/nord.

U

Houat est particulière    *           *        à ce point de vue

Et mériterait d’autant    *                 *      une bonne revue,

Quand on y marche, au   *        G                *      plus près dessus,

Quinze kilomètres, tour   *          E                  *      voire guère plus

.

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Forme

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Réduction

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Évocation

 .

Une base, un tour, un escalier,

Une plateforme, feu, un phare,

Surmonté d’un nuage de vapeur,

Feu  céleste  d’un  drapeau breton.

 .

Sur une ile bien au large, un phare, forcément,

Si ce n’est une haute tourelle, ou un grand feu,

Mais il ne couvrira jamais l’ensemble du fond.

 .

Un phare breton peint en noir et  blanc 

  Comme le drapeau breton

C ‘est bien le moins, que l’on puisse faire,

Pour honorer Ile d’Houat. 

 .

 Symbolique 

 .

Le symbolisme du phare est très positif.

Représente la lumière guidant les hommes.

Le phare  indique une direction, sens sacré,

À l’instar de la tour, il affirme sa verticalité.

.

Cette construction possède cependant un sens

Opposé puisqu’elle est faite pour être vue alors

Que la tour est d’abord avant tout faîte pour voir

Phare est porteur de lumière qui éclaire, et dirige.

Modifié, mis en forme, source : tristan-moir.fr/phare

 .

Descriptif

 .

123 – L’Ile d’Houat : peu habitée, sauvage

Alignement  central  /    Titre   droit     /   Thème   île

Forme conique /Rimes variées /Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : drapeau

.

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Fond

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Évocation 

.

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Le drapeau breton sur hampe au vent

Du voilier, en courtoisie

De celui de la France et celui des français,

Restant établi, permanent.

 .

 Symbolique 

Le drapeau :

Un symbole unique.

Il  est connu depuis toujours

Comme un « symbole » et partout

Dans le monde, est plus qu’emblème.

.

C’est un signe unique car il montre

La constitutionnalité d’un pays ou

D’un groupe de personnes qui le

Porte et indiquent également

Les principes qu’il véhicule.

eurodrapeau.com/drapeau/

drapeau-symbole-unique

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Comme l’Ile aux Moines  et l’Ile d’Arz

Dans le Golfe du Morbihan, à l’intérieur,

Ile Houat et Ile Hoëdic, sœurs, à l’extérieur.

.

Mais ces dernières sont plus nature, sauvage

Ainsi que le port et les plages  moins protégées,

Dieu transmet mieux les ondes au pied de l’église

Ou bien l’inverse, brouille les ondes ailleurs en l’Ile.

.

Attention à ne confondre phare marin  et  far breton,

Le second étant  gâteau farine, œufs, beurre, pruneaux

Ici le phare noir et blanc serait une interprétation libre,

Qui rime avec le drapeau breton et toutes les traditions

Dès lors le fond et la forme de phare se correspondent.

 .

Visuel

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Une plage de Houat et mouillage

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