124 – L’île de Houat : une île contrastée

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Si notre voilier roule quelque peu,

Mouvements des plus langoureux,

Nous bercent de rêve bienheureux,

En un sommeil des plus velouteux.

.

Nombre de feux, en têtes des mâts,

Des voiliers,  autour,  au mouillage,

Témoignent, beau lieu de passages,

Pour admirer  la nuit, de ce jour-là.

.

De temps en temps, plus fort roulis,

Secoue le voilier, des plus endormis

Sous l’effet  de la houle  contre vent,

Alors même  qu’on n’en voulait tant.

.

Toute la vaisselle, se prend à danser,

À casser nos oreilles … à les réveiller.

Lors, dans ce panorama, bien campé,

On se demande s’il ne faut décamper.

.

Houat offre une plage en arc de cercle,

Avec du sable fin, issu de proche dune,

Une mer calme, les jours de pleine lune,

Et sa voute étoilée comme  un  couvercle.

.

Mais s’il est relativement facile d’arriver,

Jusqu’à sa grande  plage, pour un voilier,

Il n’est pas, parfois, très coton d’y rester

Si le mouillage se prendrait  à déraper.

.

Sinon, par son léger  clapot, bercé,

Votre nuit sera bien belle et sage :

Un sentier en fait le tour complet

Où, flore et faune sauvages s’offrent

En chemin, où, faisans jouxtent lapins,

Qui vous regardent tous comme voisin.

.

Près de plage dans le village,

Des maisons blanches, rues

Étroites   et   sans voitures,

Offrent une vraie sinécure.

.

Et de l’autre  côté, le port,

Bien abrité, de tous côtés,

Restaurants, hôtels, cafés

Où les touristes abondent

Pour trouver  la concorde.

.

Extensions

.

L’atmosphère qui règne à l’Ile d’Houat est particulière ;

Déjà, les résidents sont concentrés sur … un bout de l’ile

Tout le reste est quasiment désert, comme aux origines,

Avec mariage idéal, certains endroits entre terre et mer,

En un même paysage, composé de, contrastes très forts.

.

L’on entend  jamais de bruits de circulation de voitures,

Pas même de tracteurs ou très rarement, que le silence,

Impressionnant qui n’est interrompu que par…le vent,

Les oiseaux, les habitants, un paradis, me direz-vous.

.

Peut-être, pour qui s’y attache, pour y résider l’été,

Quand il y fait beau temps mais un enfer, l’hiver,

Quand la solitude  et la tempête, se conjuguent

Pour vous contraindre  à  demeurer enfermé,

En votre salon, au pied de votre cheminée !

.

Faut y être né pour s’acclimater vraiment

Sans parler  que les ressources ont rares

Emplois encore plus … presque néant !

.

On n’a pas été inquiété par qui que ce soit sur l’Ile d’Houat,

Nous nous sentions seuls ou presque, à randonner autour,

Et même  à naviguer, mouiller, en ses criques protégées ;

La présence de croix, ici ou là, témoignent de naufrages

Le long de sa côte très découpée et acérée par endroits.

Aménagements ont été faits de protection végétations,

Rase, presque partout, avec peu d’arbres, et cultures.

.

L’ile d’Houat présente bien deux visages contrastés :

Un endroit habité où on se sent au chaud, en sécurité,

Un endroit sauvage où la côte est battue par les vents !

.

L’ile est située à mi-chemin, à égalité, dans un triangle,

Entre  Belle-Île-en-mer, Quiberon, presqu’ile de Rhuys,

Il faut compter autour de trois heures pour l’atteindre.

.

Par  voilier : elle a une petite sœur, non loin : Hoëdic,

Qui est encore  plus isolée,  plus secrète, mystérieuse,

Tellement que nous n’avons eu courage de la visiter.

.

Fragments

.

Roulis et tangage et puis tanguis et roulage,

Quand le voilier est à plat, cela nous soulage,

Tout dépend de la houle, régulière ou cassée,

Et périodicité des vents, fréquence de risées.

.

On peut croire qu’on est en route, croisière :

Nous sommes simplement à notre mouillage

Comme quoi, parfois, c’est mieux de bouger,

Que de faire du surplace comme un bouchon.

.

On a été jusqu’à sortir notre lampe à pétrole

Le  feu du haut du mat, s ’est soudain éteint :

On ne l’utilise que pour les quarts en tempête

Mais ici, c’est pareil : tout bouge … tout pète.

.

Mais  non, je rêve  en dormant, cauchemar :

Ici, tout est calme, n’est que luxe  et volupté,

Comme le dirait le poète Charles Baudelaire.

Dieu merci, me réveillant en sursaut, silence.

.

Des souvenirs de marches et de randonnées

Me remonte  à l’esprit : j’hallucine, je revois

Les lapins, goélands, et les chats, se causer :

Lumière vive m’a réveillé, vite se rendormir.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Si notre voilier roule quelque peu,

Mouvements des plus langoureux,

Nous bercent de rêve bienheureux,

En un sommeil des plus velouteux.

Nombre de feux, en têtes des mâts,

Des voiliers,  autour,  au mouillage,

Témoignent, beau lieu de passages,

Pour admirer  la nuit, de ce jour-là.

De temps en temps, plus fort roulis,

Secoue le voilier, des plus endormis

Sous l’effet  de la houle  contre vent,

Alors même  qu’on n’en voulait tant.

Toute la vaisselle, se prend à danser,

À casser nos oreilles … à les réveiller.

Lors, dans ce panorama, bien campé,

On se demande  s’il  ne faut décamper !

Houat offre plage      H    en arc de cercle,

Avec du sable fin,       O       issu proche dune,

Une mer calme, les     U       jours de pleine lune,

Et sa voute étoilée       A        comme  un  couvercle.

Mais s’il est relati          T          vement facile d’arriver,

Jusqu’à sa grande            *                plage pour un voilier,

Il n’est pas parfois      C     *         E        très coton d’y rester,

Si le mouillage       O                       É      se prend  à déraper.

Sinon par son       N                         T     léger  clapot, bercé,

Votre nuit sera     T                      S     bien  belle  et  sage.

Un sentier en         R              A       fait le tour complet

Où, flore et faune        *                sauvages s’offrent

En chemin, où, fai       C    sans jouxtent lapins,

Qui vous regardent   O    tous comme voisin.

Près de plage        M       dans le village,

Des maisons      M     blanches, rues

Étroites  et       E      sans voitures

Offrent une     *   vraie sinécure.

De l’autre       Î     côté, le port,

Bien abrité,   L  de tous côtés,

Restaurants  E     hôtels, cafés

Où les touristes         abondent

Pour trouver              concorde.

.

Forme  

.

.

Évocation

 

Un verre de lampe à huile aussi

Bien que la lumière d’un phare, 

Lumière, toujours, directionnelle,

Contrairement  lampe à pétrole !

.

124 4

.

Une lampe à pétrole, à huile ou à alcool

Comment savoir exactement

En tous cas, sa lumière brille et rayonne

Jusqu’en sa cheminée verre

Un feu sur un phare ou tourelle, en mer, à terre

Quoi de plus courant, de plus normal sur une ile

Que l’on en verrait que peu, de nuit, aux abords.

 .

Symbolique 

Qu’il            s’agisse

D’une          lampe

À huile,      à pétrole

Ou bien       de lampe

Moderne,   électrique,

Elle symbolise énergie

Que  nous  contrôlons,

Que nous maîtrisons.

C’est lumière    intérieure,

Rassurante et        très simple,

Une connaissance          transmise

Par  notre environ           nement :

Celle  que  chacun          reçoit  en

Naissant, dont il      a besoin.

Dans certains  rêves, son

Symbolisme est proche

De celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

124 6

.

Une lumière d’un phare, vue de près,

Et si précieuse, de nuit :

Certaines tournent, d’autres restent fixes,

D’autres clignotent.

 .

Symbolique 

 .

Phare est un dispositif de signalisation

Maritime employé               pour assurer  la sécurité

Des navires proches                         de côte, ou écueil proche.

Afin d’éclairer, les pre                              miers phares,    les gardiens

Utilisent le feu  de bois,                                ensuite  des  lanternes à huile

Aidées par  un  grand                                 miroir arrondi, réfléchissant

La lumière très loin ou                         des lampes  qui  fonctionnent

Au gaz et au pétrole,                et, aujourd’hui, l’électricité !

Augustin Fresnel (1788-1827)  invente 19e siècle

Un système portant aujourd’hui son nom.

Modifié, source : augredesbalades.canalbolg.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Lumière de phare ressemble à un gyrophare!

Sauf qu’elle porte un faisceau à plusieurs milles

Elle rime avec présence d’une terre ou d’un abri,

Ce ne sera pas qu’une simple ampoule électrique

Sa lentille de protection avec anneaux dioptrique

Donne une impression de kaléidoscopes multiples

Tant et si bien, qu’ici, la forme évoque bien le fond.

.

 Textuels et illustrations  >>


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *