128 – Mouillage de rêve, fond de baie

Visuels et textuels  >> 

.

Les anses au fond des rivières,

Gonflées par les marées, de mer,

Forment autant d’intermédiaires,

Entre eaux et terres atmosphères,

Calmes plats, et, à l’abri  du vent,

Nous offrent plan d’eau, devant,

Nous garantit de bonnes nuits

En nos rêves en nos plaisirs

Même si de temps à autre,

De forts cris de mouettes,

Vont se mêler  à quelques

Étranges cris de chouettes

Et alors, nous rappelant

Que la vie dans la nature,

Dormant, dans tels états,

Demeure originelle, pure,

Et, de prendre ses repas,

En dehors, en cockpit,

N’est pas le moindre

Des plaisirs mérites

Et nous auront mis,

En grands appétits

De poissons  pêchés,

Grillés …  avec frites,

Le mouillage de rêve

Et en fond d’une baie,

En un bras   de rivière,

À deux pas  de la grève,

Et forêts, aux alentours,

Eaux calmes   de ce jour.

On se pose, tombée  nuit,

Fond de vase,  comme lit,

Suivi d’apéritif en cockpit

Avec langue de porc fumé

Et Picon bière bien aimé.

Présent,  rien ne va vite :

Même,  soleil  couchant,

Prend   tout  son temps.

Maquereaux … pêchés,

Et cuits  au barbecue..

Avec vin blanc, frais !

Dieu, qu’on en rêvait…

De  ce moment, vécu…….

De cet instant parfait……………

Temps semble  s’arrêter,……………

S’il n’y avait pas la marée,……………

Rien ne bougerait, sur les côtés,………

Mais voici, déjà, heure de s’en aller. …

.

.

Extensions

.

En fond d’une baie, profonde et bien abritée,

On ne se sent plus en mer mais en rivière, en lac,

Tant le calme est partout et le plan d’eau est doux.

Au ponton, les bateaux se touchent … ou presque,

Ici, ils sont le plus souvent à centaine de mètres,

À trente, s’ils sont plusieurs, ce qui donne une

Sensation d’isolement, intimité  préservée.

.

C’est une des raisons pour lesquelles de

Nombreux bateaux sortent du port

Pour aller mouiller en une crique

En bord de côte ou ile en face.

L’avantage, en fond   de  baie,

On peut rester y passer la nuit,

Sans danger, sans dommage, ni bruit.

.

Cette évasion maritime, pour une invasion

En pleine terre, sécurité, repose corps et esprit.

Elle incite à la convivialité lors des repas en cockpit

En matinée, plein jour ; carré, à la tombée, pleine nuit.

Le monde est là, tout proche, à portée de coup d’annexe

Et en même temps absent, de vos pensées, sensations.

.

Aber Benoit que nous ne connaissions pas, du moins en bateau, côté mer

Nous  l’avons  découvert, en y progressant, lentement, au  moteur, surpris

Par ses abords, tantôt boisés, cultivés,  habités  par des nuées de bateaux :

Bel endroit, pour naviguer, séjourner et faire hiverner son bateau, l’hiver !

Marée haute, montant et basse, descendant, offrant des paysages divers,

Et les quelques cotres croisés, nous ont fait l’effet d’un musée … vivant.

La mer a-t-elle planté sa jambe en terre pour la creuser, s’y attacher.

.

Lors nous avions séjourné à l’Aber Wrac’h, à l’aller,

Nous avons choisi d’explorer l’Aber Benoit, au retour,

Où il n’y a guère de marina, juste qu’un tout petit port,

Aussi nous sommes allés mouiller l’ancre en fond de baie

.

Et là, nous avons pu bénéficier d’un magnifique paysage,

Et sur les trois cent soixante degrés tout autour de nous

Et quiétude des lieux nous a poussé à belle méditation

Sur le charme d’une Bretagne à nulle autre pareille !

.

Aber Ildut est plus étroit qu’aber Wrac’h, voisin

À l’entrée mais plus large en allant vers le fond

Chacun d’eux se poursuit par une petite rivière,

Chacun d’eux se termine par pont la franchissant.

.

Et nous y avons passé une nuit des plus tranquilles,

Pas un bruit, pas un clapot, pas un souffle de vent !

Le voilier  ne bougeant pas d’un pouce, on se serait

Presque cru à terre en une petite chambre d’hôtel.

.

.

Épilogue 

.

Le mouillage est en soi, un moment de calme,

Repos, laisser aller à toutes formes de détente,

Mais on ne peut mouiller l’ancre n’importe où.

Faut être près d’une côte et en un lieu autorisé,

Sauf bien sûr, avarie moteur, de barre, dérives

Qui vous menacent d’être drossé contre rochers.

.

Toutes les baies, les criques et les rivières entrées

Ne seront pas propices au calme, à la tranquillité

Y compris par beau temps et par mer non agitée.

Il reste les courants, vents parfois tourbillonnants,

Les premiers, frappant la coque ; seconds, haubans,

Au point qu’ils gênent votre sommeil en le troublant

.

Et si s’ajoute un fond de mer, sableux, et voire vaseux,

La crainte de voir l’ancre décrocher et le voilier dériver

Tenaille votre estomac, et mieux vaut s’en assurer deux.

Pris  par l’avant, par deux ancres, écartées, affourchées,

Voire par l’arrière, le bateau demeure bien plus stabilisé,

Nous avons pris l’habitude de le faire au moindre danger.

.

Cela dit, au fond d’une baie, dans une mer de tranquillité,

Le mouillage est d’une grande douceur, à vous faire rêver.

L’on a comme une impression d’avoir échoué sur le sable

Tout en ayant réussi sur eau équilibre parfait à trouver.

Mieux qu’en un port où l’agitation règne sur ponton

 Le temps s’arrête, l’espace se contracte : agréable !

.

.

128 – Calligramme

.

MOUILLAGE DE RÊVE

 .

Les anses au fond des rivières,

Gonflées par les marées, de mer,

Forment autant d’intermédiaires,

Entre eaux et terres atmosphères,

Calmes plats, et, à l’abri  du vent,

Nous offrent plan d’eau, devant,

Nous garantit de bonnes nuits

En nos rêves en nos plaisirs

  Même si de temps à autre,

   De forts cris de mouettes,

    Se mêlaient  à quelques

      Étranges cris chouettes

          Et alors, nous rappelant

               Que la vie dans la nature,

                 Dormant, dans tels états,

                   Demeure originelle, pure,

                  Et, de prendre ses repas,

              En dehors, en cockpit,

           N’est pas le moindre

        Des plaisirs mérites

       Et nous auront mis,

   En grands appétits

    De poissons  pêchés,

  Grillés …  avec frites,

Le mouillage de rêve

Et en fond d’une baie,

En un bras   de rivière,

À deux pas  de la grève,

Et forêts, aux alentours,

Eaux calmes   de ce jour.

On se pose, tombée  nuit,

Fond de vase,  comme lit,

Suivi d’apéritif en cockpit

Avec langue de porc fumé

Et Picon bière bien aimé.

Présent,  rien ne va vite :

Même,  soleil  couchant,

Prend   tout  son temps.

Maquereaux … pêchés,

Et cuits  au barbecue..

Avec vin blanc, frais !

   Dieu, qu’on en rêvait…

        De  ce moment, vécu…….

                  De cet instant parfait……………

                       Temps semble  s’arrêter,……………

                        S’il n’y avait pas la marée,……………

                          Rien ne bougerait, sur les côtés,………

                          Mais voici, déjà, heure de s’en aller. …

    .

      EN FOND D’UNE BAIE 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

128 4

.

Évocation

.

                          L’on dirait comme une jambe,

   Une jambe, galbée, de femme 

Cuisse, genou, tibia  et pied :

Manque   que  la chaussure !

.

Un poème sur la jambe ou par-dessus la jambe :

Question de fond et de forme, ou les deux, au choix,

En tout cas, fond/forme, mouiller, c’est pendre pied !

.

Une belle jambe de femme, assurément,

Bien solide, bien galbée :

Quant à savoir ce qu’elle tient, qu’elle

Soutient : un vrai mystère !

 .

Symbolique 

 .

La jambe représente

La capacité d’avancer

Dans sa vie et celle

D’aller de l’avant.

Globalement,

Les problèmes

Du membre

Inférieur,

Renvoient,

De  manière

Plus concrète,

Problématique

Liée mouvement,

Et de manière plus

Symbolique, aux

Directions à

Prendre dans sa vie.

.

Descriptif

.

128 Mouillage de rêve au fond d’une baie 

Alignement  central  /   Titre   analogue  / Thème   mouillage

Forme Anthropo / Rimes libres  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : jambe    /      Symbole de fond : galbe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

128 6

.

Galbe avez-vous dit mais de quoi s’agit-il :

D’une forme ou des formes

De quelqu’une que l’ont dit avoir des formes

Qu’entend-t-on donc par-là ?

 .

Symbolique 

 .

Le galbe est la courbure légèrement convexe,

Un contour au profil élégant et gracieux.

Il peut s’agir d’un objet, tel un vase,

Un pied de table, chaise, colonne,

Tout aussi bien d’un corps ou partie

Jambe, d’un dos, d’un visage, d’un sein,

D’une figure de statue ou statuette réalisée

En ronde-bosse, ou tout au moins, en relief !

Source : d’inspiration personnelle sur le site

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Le galbe est une question de forme attendue

Ici, une forme de jambe féminine et cambrée !

Chacun peut faire rimée galbe avec préférence

Mais il existe des canons de beauté… d’avance.

.

Mais rien à voir avec les contours d’une rivière

On parlerait plutôt  bras de mer, que jambe :

Ne  penser  pas «gable» par-dessus la jambe.

.

Il n’y a pas que le corps humain qui soit galbé

Bien des objets aussi, ceux notamment sculptés

Un fond de baie  ne pourrait l’être, assurément,

Même si celle-ci offrira un contour harmonieux,

Aucune ne parvient à la cheville jambe de femme.

 .

Visuel

.

.

L’Aber benoit sous l’Aber Wrac’h

.

Visuels et textuels  >>

 


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *